Suite à un commentaire de notre interview d'Edwy Plenel (voir notre article) parlant d'un soi-disant traité d'Union de la Bretagne à la France, un groupe de passionnés d'Histoire de Bretagne met au défi tous les historiens français ou bretons ou anglo-saxons ou de n'importe quel pays de produire ne serait-ce qu'une copie dudit traité.
Le traité n'existe pas. C'est une pure invention manigancée par les historiens français dans leur vaste histoire romancée qui sert de propagande à l’État pour justifier ses prédations passées ou présentes.
Il y a bien eu le traité du Verger en 1492 après la défaite du duc de Bretagne et il y a eu le contrat de mariage d'Anne de Bretagne avec Louis XII en 1499 ; ce sont les deux derniers traités qui définissent les relations entre le duché et le royaume de France.
Nous reproduisons ci-dessous la réponse du Dr Melennec envoyée à ABP, un médecin et un juriste docteur en droit, et historien spécialiste de cette période de l'Histoire de Bretagne :
1 - Il ne s'agit pas d'un décret, mais d'un Édit. La terminologie est capitale : en France, le roi est à lui tout seul le pouvoir législatif, il n'est entravé par rien. En Bretagne, le pouvoir législatif appartient au “Parlement général de Bretaigne“ [1] (désigné souvent sous le nom d’États de Bretagne). Le Duc, fait important, joue certes un rôle important dans l'élaboration des lois bretonnes, mais n'est pas, en aucun cas, le pouvoir législatif à lui tout seul : il n'est que ce que nous appelons aujourd'hui le pouvoir exécutif : il a l'initiative des lois ; c'est la Chancellerie qui rédige les textes (après de larges consultations préalables), qui sont promulgués par le Duc. Mais le pouvoir législatif, à proprement parler, appartient au Parlement général.
Le régime politique breton, avant les invasions françaises est donc résolument moderne, une forme de “démocratie” - si l'on peut s'exprimer ainsi, sans être taxé d'exagération - est en marche sous nos Ducs souverains. Dans l'ensemble, nos Ducs ont été des souverains valables, et dévoués à leur pays. Les Bretons ne réalisent pas l'énorme retour en arrière de notre pays sous la férule de la France, qui va nous ruiner progressivement au cours des siècles suivants, jusqu'à faire de nous plus qu'un «Ploukistan» : le trou du cul de l'Europe. S'il vous reste un peu de fierté, Bretons, pleurez, et redressez-vous !
2 - Il n'y a aucun traité entre la France et la Bretagne, puisque cette prétendue “Union” n'a pas été ni discutée, ni voulue, ni signée, ni paraphée par les Bretons, qui n'ont pas même été consultés (si ce n'est quelques collabos<, dont les noms sont connus, convoqués par François Ier de France au château de Châteaubriant); d'après ce que l'on sait, aucun vote n'est intervenu le 4 août 1532 à Vannes.
C'est une proclamation unilatérale de la France qui a été faite à Nantes, au mois d'août 1532 (le 13, semble-t-il), sous la forme d'un "édit- c'est-à-dire d'une loi française, nécessairement sans effet juridique en Bretagne, pays entièrement souverain, qui ne reconnaît que ses propres lois -, que le roi de France affirme et prétend que les Bretons ont sollicité la “réunion” du Duché souverain à son ennemi millénaire !!!!!!!!!!!!
Mais que font donc les “hystoriens” bretons ??????? Les archives sont abondantes et les faits sont connus. Qu'ils reprennent leurs lectures, et lisent ce qui est écrit. Il est vrai que, n'étant pas juristes, l'interprétation de ces sources leur est quasi impossible, puisqu'il faut, pour cela, être très “pointu” en droit des traités, ce qui exige une formation longue et spécifique.
3 - Pour vous procurer le texte de cet édit, qui est répandu partout, il suffit de vous rendre dans l'une des bibliothèques municipales ou universitaires de Rennes, Nantes, Brest, Quimper, etc. et de demander la photocopie de Morice, tome III des Preuves pour servir à l'histoire civile et ecclésiastique de Bretagne (pages 997 à 1000, soit 4 pages).
Il y aurait un original de cet édit aux Archives nationales (de France, précisons-le, puisque les archives de ce pays ne sont pas les archives de Bretagne). Voir La Borderie, tome 5, page 18. La consultation de cet original ne changerait rien à l'affaire : Il n'y a jamais eu de Traité juridiquement valide en 1532 entre la France et la Bretagne : La Bretagne, en droit international, est et reste un pays souverain, occupé par une puissance étrangère.
Louis Melennec
(1) “Bretaigne” se prononçait “Bretagne”. Le i était là pour signaler la prononciation du “gn” qui le suit en “gne” comme nous le connaissons et non en durcissant le g, comme dans “gnome” par exemple (note ABP).
Philippe Argouarch
■C'est juridiquement valide puisque c'est comme cela dans les faits depuis des siècles et personnes de sérieux n'a jamais pu remettre cela en cause. De toute manière il y aurait prescription. Et si l'on joue à cela alors Anne de Bretagne était illégitime puisqu'il s'agit d'une infraction flagrante au traité de Guérande. On peut remonté plus loin, les bretons ont-ils eu l'autorisation officiellede s'installer en Armorique? Les Nantais et Rennais ont-il été consultés pour être envahis et annexés par les armées bretonnes? Le penthièvre doit-il recouvrer son indépendance de la Bretagne? etc.
M. Melennec semble bien loin des réalités dans sont 6e arrondissement parisien.
Seulement, l'état français ne présente pas cela sous la forme d'une conquête mais d'une union volontaire, souhaitée et demandée par les bretons. Pourquoi?
Faut savoir qu'à l'époque, la main mise militaire de la France sur la Bretagne avait scandalisé l'Europe du point de vu de la morale, incluant nombre de Français d'ailleurs (ils ne faut pas l'oublier).
Pour les droits de conquéte (qui reste à définir néanmoins), il y a aussi et heureusement, le droit des Nations-Unies à l'autodétermination des peuples!
Ben, oui, c'est pas toujours celui qui a la sagaie la plus longue qui a raison! Heureusement!
@ ABP
Bravo à ABP pour ce défi!
Une autre idée serait de définir officiellement le statut actuel de la Bretagne au regard du droit international!
Somme nous une région de France, un pays européen occupé, une région autonome (globalement le statut jusqu'en 1789)...? Nous pourrions avoir quelques surprises!
Ce defi pourrait également intéresser des experts du droit international qui pourraient même y trouver un vrai espace d'expression!
« les Bretons ont-ils eu l'autorisation officielle de s'installer en Armorique?» . Il apparaît aujourd'hui (Fleuriot, Raude,...) que l'installation des Bretons dans la péninsule armoricaine se soit faite avec l'assentiment du pouvoir romain, qui était intéressé par un repeuplement de l'Armorique, de façon à renforcer ou maintenir les défenses continentales de l'Empire.
@Gwion
Les historiens sont des gens qui aiment les matériaux avérés (en particulier les documents-papier) et qui savent les situer et les exploiter. M. Melennec a exactement la qualité qu'il faut pour cela. Pouvez-vous nous dire ce que vous entendez par «historien», M. Gwion? La manière dont vous acceptez ou non d'entendre ce que dit M. Melennec relève d'un choix personnel, mais ne change en rien la réalité documentaire historique exposée (et contrôlable).
@ Jean-Louis, que vient faire la notion de prescription ici? le contrat de mariage de 1499 est un traité international, donc en vigueur jusqu'à la conclusion d'un nouveau traité entre les parties. En conséquence, toujours en vigueur aujourd'hui.
Pour info, en 1953, la Cour internationale de justice a résolu un litige entre la France et L'Angleterre sur la base d'un traité signé au XIIè siècle.
Pour ce qui est du traité, la bretonnité depend de l'attitude des Bretons (et notamment la faculté de parler breton et non français et de rétablir leur souverainté) et pas d'un bout de papier...
Je relance ma proposition : Lancer un defis aux experts internationnaux ou tout simplement recueillir leur expertise, sur le statut réel au niveau international de la Bretagne!
Certes comme disait Patrick Chevin, si les bretons restent passifs, attendant la bouche ouverte que ses Messieurs de Paris décident pour eux, cela ne sert à rien!
Mais un tel retour de spécialistes internationnaux, permettra aux bretons qui veulent reprendre leur place dans le concert des nations d'avoir une pierre de plus à leur édifice : Le droit international!
Enfin on nous explique que le contrat de mariage d'Anne serait toujours en vigueur sauf que ses descendants sont, les rois de France, et de ce fait, le duché de Bretagne était partie intégrante du Domaine royal (ne pas confondre avec royaume) et libre aux successeurs d'en faire des changements de statuts. Notez aussi que les bretons ont voté pour la constitution de la Ve république et de ce fait pour ce mode d'organisation.
«Notez aussi que les bretons ont voté pour la constitution de la Ve république et de ce fait pour ce mode d'organisation.»
Cet argument est aussi recevable qu'une personne qui contracte un prêt banquaire sans lire le petit astérix en bas de la page. Les Bretons ont votés sans connaissance de cause, ce n'est pas pour rien que l'histoire n'est pas enseigné!
Pour les instances européennes, c'est simple. Si d'un coté vous avec 3 pékins en association et de l'autre un état, pays nucléaire, membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU,... la décision est vite prise!
Maintenant, vous refaite la même chose, avec les maires de Nantes, Rennes, Brest, et des manifs dans la rue.... Vous verrez, cela change très vite la situation... Voir la Slovaquie en 1991!
Pour le terrictoire de la France, c'est bien la France qui a essayé de s'accaparer la SARRE Allemande en 1956! (Donc, la France s'imaginait bien qu'elle pouvait encore agrandir son terrictoire, même 11 ans après la 2GM).
Mais, au final, c'est surtout le droit à l'autodetermination des peuples qui fera changer les choses. La France le sait, c'est pourquoi (Source Wikipedia) :
«En 2010, la France n'a pas ratifié la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail relative aux peuples indigènes et tribaux de l’Organisation Internationale du Travail, seul instrument juridique international contraignant relatif aux peuples indigènes et tribaux, qui reconnaît notamment leurs droits collectifs à la terre et leur droit à l’autodétermination[6].
Dans un rapport publié le 27 août 2010, les Nations-unies appellent le gouvernement français à ratifier cette convention.»
PS : Au passage... Ce serait bien que les associations bretonnes sur les droits de l'homme fassent leur travail, et informe sur les textes que refuse de signer l'état français.
Sauf que les bretons ne sont pas un peuple tribal indigène... Les bretons qui ont voté pour la constitution de la Ve république n'étaient pas les débiles profond que vous semblez vouloir en faire. Vous semblez être bien certains de vos creux arguments. Sans doute l'assurance du cuistre.
Qui parle de débiles profonds?
Trop simple, toujours la même recette du jacobin en culotte courte : mots haïneux et insultes pour celui qui ne partage pas son point de vue...!!!
Moi, je vous cite un texte de l'ONU, et vous des mots de fond de caniveau!
Kévin, je suppose qu'à l'ONU là aussi ce sont des débiles! N'est pas Kévin, sont pas français ces gens là?!!! N'est-ce pas!
Et puis, pourquoi «peuple tribal indigène», encore le concept de suppriorité de la race? Copain à Jules Ferry aussi?!
Allez mon gars, retourne à l'école, ça te fera du bien! Tu as trop séché les cours, même pour jouer les jacobins en herbe!
Kenavo!!!
Et le coup de sa mort, ou il se cogne contre le plafond en descendant l'escalier de chez lui pour aller voir un match de tennis...le niveau du gars....
Enfin bon, RIP, paix a son ame quand meme.
Mon but était de démontrer que la France refuse de ratifier tout texte sur les droits de l'homme, qui permettrait l'expression du droit à l'autodétermination.
J'aurai pu vous citez d'autres textes ou la France refus de reconnaître les minorités nationales, cela change-t-il quelque chose...?
Nous ne sommes plus tribal certes, mais indigènes sûr!
«Les Bretons ont colonisés l'Armorique, plus ou moins de force...!»
Cet argument se développe pour faire un parallèle avec les colonies françaises et culpabiliser une fois de plus les bretons....!!! Toujours le même méchanisme!
Sauf que les historiens comme L.Fleuriot nous apprennent que les Armoricains et les Bretons étaient des peuples identiques (même cultures, même langue, la Manche un autoroute maritime), et qu'au final (Vème siècle) c'est l'Armée de Bretagne (ex romaine) qui a permis aux Armoricains de ne pas se faire coloniser par les Francs comme le reste de la Gaule!
Qui vous a appris que les bretons avaient été violents, qui vous a dit que les bretons étaient différents?
A partir de quand considère-t-on un peuple comme indigène?
Les celtes sont en Armorique depuis 25 siècles, est-ce suffisant, ou faut-il encore plus?
Kévin se permet de me traiter de cuistre : Définition «Homme pédant, ridicule et vaniteux de son savoir».
Sa logique est de maintenir les gens dans l'ignorance, ainsi on peut en faire ce que l'on veut.... Puis on les fait voter, et le tour est joué!
Aux bretons, pas d'histoire de Bretagne,
Aux français, une histoire de France très remaniée,
Comme hier aux africains, nos ancêtres les gaulois!
99% des français ignorent la signification de leur fête nationale, du jamais vu dans aucun pays!
En 2007, Sarkosys affirme que la France n'a jamais commis de génocide!
Si informer c'est être cuiste, alors vive les cuistres!
Merci, pour aller dans mon sens.
Pour la Loire-Atlantique non Bretonne à l'époque de Nominoé :
En fait, si vous regardez la carte du Traité de Verdun en 843 (Découpe du terrictoire francs en 3 Royaumes). Vous verrez qu'il n'y a que la rive sud de la Loire qui n'est pas en Bretagne.
En 843, les Francs considéraient donc Nantes comme Bretonne!
A galon,
Vous faites références aux marches de Bretagne qui étaient Franques. Nominoë était alors un homme des rois francs. Ne travestissez pas la réalité historique.
IL N'Y A PAS EU D'OCCUPATION MILITAIRE DE l'ARMORIQUE PAR LES BRETONS.
De très nombreux auteurs (plus de 20, presque tous universitaires), se sont penchés sur la question, y compris dans des colloques publics.
Tous pensent, en dépit de la faiblesse des sources, qu'il s'est agi d'une migration lente, étalée sur plusieurs siècles, probablement du 4ème au 9ème siècle. Chédeville et Guillotel parlent même, « à la lumière des recherches récentes, d'une infiltration lente et progressive » (La Bretagne des Saints et des Rois, Rennes, éditions Ouest France, 1984, page 42). Le volumineux livre de GIOT et MERDRIGNAC (Rennes, 2003, éditions PUR) fait un bilan - assez confus - de la question. Je vais moi-même publier sans trop tarder - probablement dans mon blog -, une brève étude exposant tous les arguments invoqués à l'appui de cette thèse. En tous cas, IL N'Y A, NULLE PART, TRACE D'UN QUELCONQUE « RAZ DE MAREE » BRETON EN ARMORIQUE, pas plus que de traces de combats ayant opposé les Bretons d'Outre-Manche, et les Armoricains.
Tout cela a été écrit maintes et maintes fois. Mais il est exact qu'il n'existe actuellement AUCUN OUVRAGE EXPOSANT SYNTHETIQUEMENT l'histoire de la Bretagne, et que l'Etat français s'oppose à l'enseignement de l'histoire dans les lycées et collèges, car là, si cela se produisait, il y aurait une fuite éperdue des esprits vers l'exigence d'une Liberté retrouvée, et de la restitution de tous les Droits de la Bretagne.
Il n'est pas exclu que je mette « bout à bout » les études que j'ai publiées, à condition d'en avoir le temps.
Simple : google => Traité de Verdin => image
Vous obtenez une multitude de Cartes. Vous regardez!
Visiblement, marche ou pas marche, les Francs ne considéraient plus ce terrictoire comme le leur!
Pourquoi? Aux historiens de répondre!
Certes, il existe aussi des cartes de Bretagne sans cette zone tampon!
Mais, je ne connais aucun pays, qui retire de ses terrictoires les zones tampons qu'il dit lui appartenir!
Pourquoi ne voir qu'une seule carte, et oublier l'autre!
C'est intéressant de voir, que c'est toujours à la Bretagne d'être minimisée!
Un pays d'Europe occupé (la Bretagne n'a signé aucun traité avec l'UE) au regard du droit international. Le Traité de Nantes de 1499, c'est le statut légal de la Bretagne :
Selon les historiens et juristes La Borderie et Barthélémy Pocquet du Haut Jussé : «L'Acte authentique qui réglait le droit public de la province [de Bretagne] était encore le contrat de mariage de la reine Anne avec Louis XII. Or cet Acte assurait l'indépendance du Duché, car il stipulait formellement que la Reine en conservait personnellement la propriété, et que celle-ci passerait non pas à l'héritier du trône [de France], mais au second fils [ou fille] qui naîtrait du mariage....la pleine propriété revenant aux héritiers naturels de la reine ...» (confirmé par Louis Mélennec, diplomé de droit public)
Voir le site
Barthélémy Pocquet du Haut Jussé :
Voir le site
En commençant par cela, vous allez penser «encore un m'as tu vu». Et vous n'avez pas tort... mais ils y en a beaucoup, dans cette Bretagne annexée.
Comme je l'ai dit, les recherches pour ma généalogie ont été faîtes par d'autres (4 ou 5 arbres qui se recouvrent en partie sue le site geneanet). Je constate qu'il y a beaucoup de bretons qui s'intéressent à ces «détails historiques sans importance» aux yeux des français.
Longtemps après l'annexion, la société et la culture se sont maintenues. Je peux situer dans quel manoirs ont vécu mes ancêtres de la petite noblesse bretonnante, à l'époque de la duchesse Anne et la toponymie est restée très stable depuis 5 siècles.
Tout cela a tenu à peu près jusqu'au grand déclin breton orchestré par l'état français entre les 2 guerres mondiales (d'ailleurs causées par les français, qui s'en déchargent entièrement en fustigeant le «nationalisme nocif» qui sévirait dans les pays voisins).
J'ai l'impression assez nette que l'autoritarisme français augmente sans cesse, que l'ambiance se dégrade et que tôt ou tard, la rupture viendra.
Cette page à propos d'un «traité d'union» factice ne contient pas les mots «royaume uni» ou «irlande» ou «irlandais» mais cela donne un exemple de ce qui est possible: même après l'éradication de la langue celtique en Irlande, le peuple y parle majoritairement la langue du colonisateur, mais n'a pas pour autant renoncé à sa volonté d'être libre.
Le problème en Bretagne et surtout dans le Léon est que beaucoup de bretons vivent au crochet de l'état français. Ils sont prêts à tout renier en échange d'un «emploi à vie» et à piétiner les bretons qui veulent simplement défendre le «droit d'un peuple à disposer de lui même», comme dans n'importe quelle autre zone coloniale.
Les débats dans cette page donnent une idée de la guerre civile qui se prépare pour l'autonomie, et qui pourrait arriver lorsque le système français aura déclenché un nouveau conflit majeur.