La Bretagne, c'est bien... mais il y a trop de Français et trop de français!
Quand on assiste à la francisation accentuée de la Bretagne (du moins ce qu’il en reste), on ne résiste pas à faire cette blague pastichant les blagues racistes que font les Français sur les Corses ou les Arabes.
“La Bretagne, c'est bien... mais il y a trop de Français!”
Entendez le peuplement de cette région, la Bretagne, à la pointe de l’Europe. On peut accessoirement les appeler Bretons, 18 % seulement de la population se sentant plus bretonne que française . Étrange ce sentiment d’appartenance partagée révélateur d’un malais existentiel. “Français, Breton, Européen: autant que ..., plus que ..., moins que ...”. Vous voyez Mélenchon ou Le Pen se déclarer Français autant qu’Européen! Lorsque vous faites remarquer à un Français que son passeport est européen et qu’il est donc Européen, vous l’offusquez.
L’identité des habitants de la Bretagne est donc française. Ils parlent exclusivement français et accessoirement, pour deux infimes minorités, breton et gallo. Ils sont majoritairement de culture française, l’enseignement qu’ils ont reçu dans des écoles françaises leur inculquant cette connaissance exclusive de la langue française, de l’histoire française, de la littérature française, etc. Un petit nombre d’élèves reçoivent un enseignement de breton et de gallo. Mais rien sur l’histoire de la Bretagne, sur la littérature de Bretagne, etc. Aux élections, ils votent en masse pour des partis français car il n’y a qu’une offre misérable de partis s’affichant bretons. De ce fait, les organes politiques, région, département, communes sont entre les mains de politiciens français. Le vice-président à la culture de la région administrative est ainsi membre d’un parti français!
Qu’apporte l’immigration? Un lot important de citoyens français qui fuient des environnements français inhospitaliers (politiques, religieux, etc) et viennent en Bretagne pour retrouver un pays plus pacifié. Mais ils ignorent tout de la Bretagne, encore bien plus que les autochtones que nous décrivions plus haut. En plein pays bigouden, certains considèrent que la toponymie locale pourtant fortement brittophone est en français! Puisqu’il n’ont jamais entendu parler de l’existence dans ce pays d’une langue autre, à savoir le breton.
“La Bretagne, c'est bien... mais il y a trop de français!”
Entendez cette fois la langue française. Langue officielle, langue maternelle de tous les habitants de Nantes à Brest, le français ne supporte guère la coexistence avec les autres langues de Bretagne que sont le breton et le gallo. Sur quelques panneaux de signalisation, sur quelques commerces qui se fendent d’un degemer mat ou d’un bonarive, on peut trouver traces de ces deux langues. Mais l’environnement linguistique reste très majoritairement français. Ce qui surprend violemment ce locuteur japonais, brittophone débutant, venu faire un séjour en Bretagne et suivre un stage de perfectionnement. L’immersion qu’il venait chercher est ratée. Ce que confirme cet immigré syrien qui déclare que “la culture qui est en Bretagne est plutôt française”.
Heureusement qu’il reste la toponymie et la patronymie. La première est toutefois remise en question par la Poste française, par l’Académie française et par ces édiles incultes et serviles de l’Etat français et de ses sbires préfectoraux qui débaptisent des noms de lieux et de rues, qui dénomment de nouvelles rues de noms français gommant les cadastres de langue bretonne ou gallo. Les nouveaux commerçants et promoteurs immobiliers ne sont pas en reste pour le nommage de leurs établissements: la crêperie “Trouz ar mor”” devient la “Mauricette”!
Ce n’est guère mieux pour les patronymes et en particulier les prénoms. On se rappelle qu’il y a quelques mois, la justice interdisait à des parents bretons de prénommer leur enfant Fañch, cas manifeste de discrimination linguistique, de glottophobie. Il faudra bientôt changer “Le Pennec” en “Le Têtu”. C’est le nom du maire de Telgruc, à la pointe de la campagne de francisation, qui préfère appeler un de ses contradicteurs par son nom français plutôt que son nom breton! Saluons à ce sujet la démarche courageuse des élèves du lycée Diwan qui ont refusé de rédiger leurs copies d’examen en français.
Ces deux constats de faillite identitaire et de faillite linguistique ne sont pas rédhibitoires. Mais il faudra attendre quelques années avant que la Bretagne accède à des statuts équivalents à ceux de la Corse, de la Catalogne, du Québec ou de l’Ecosse.
■Ne tombons toutefois pas dans la neurasthénie : elle ne l’est pas dans d’autres domaines, dont en premier lieu le musical, puisque nous devons figurer parmi les rares nationalités en Europe à avoir revivifié, enrichi, recréé une musique vivante et reconnaissable partout, preuve par neuf d'une personnalité encore bien vivace.
Mais notre sujétion est particulière car, quels que soient les jets périodiques de poudre de perlimpinpin et les déversements médiatiques quotidiens, on nous demande au final pour être véritablement français, de ne plus être bretons, ou en tout cas le moins possible. Sort que partagent peu ou prou les autres nations historiques de l'archipel géographique français.
La République reste on le sait accrochée à une version largement jacobine imposée il y a deux siècles et dont elle a tellement le trac de sortir (appuyée en cela par l'essentiel des représentants que nous élisons de routine en Bretagne) qu'il lui est impensable de consentir à la régionalisation modeste que les temps lui imposent, sans tout doublonner en maintenant partout la poigne gantée du pouvoir central, ni sans renoncer à un système préfectoral napoléonien plus à sa place dans une démocrature que dans la démocratie à laquelle nous aspirons.
La France, nous accordant dès la naissance la nationalité française sciemment amalgamée avec la citoyenneté qui seule conviendrait, introduit je crois chez nous une confusion originelle dont nous aurons du mal à nous émanciper par la suite, puisque, de par notre appartenance à une nationalité - pour ne pas dire une nation - plus ancienne que la France, nous sommes en fait de nationalité bretonne.
Certes nous avons tous les droits des Français... mais pas tous ceux des Bretons !
Alors si on en reste là, inerte, sans réfléchir ni rien remettre en question, difficile de ne pas se considérer comme de bons exemplaires de français lambda, agrémentés de quelques sympathiques particularités régionales.
Et puis, les langues bretonnes ne sont pas interdites, l'Histoire on peut toujours l'apprendre par ses propres moyens ...
Sinon, tout en menant une vie française commune, on entre en résistance à sa façon, le plus souvent dans l’ordre culturel - plus rarement politique et c'est bien là où cela bloque - un peu au fond comme les Mozarabes d’Al Andalous (l’Espagne sous domination islamique) population bien mal nommée car il s’agissait d’Espagnols disons de souche européenne, latine et chrétienne, qui finirent par vivre à la façon arabo-musulmane ambiante et parler l’arabe, en conservant toutefois précieusement leur religion que d’autres avaient abandonné en masse et continuaient toujours à le faire au profit de celle désormais au pouvoir.
Pourquoi ? Eh bien, sans surprise : pour accéder à la Première Division sociétale que donnait la conversion à l’Islam ! Ah : être admis à jouer dans le camp gagnant : c'est de tous les régimes et de tous les temps n'est-ce pas ?
Est-ce suffisant ? Clairement non, mais c'est largement mieux que rien.
D’ailleurs, pour poursuivre la comparaison jusqu’au bout, les Mozarabes ne s’en tirèrent eux-mêmes que grâce à la reconquête de l’Espagne par les royaumes chrétiens du Nord.
LOUIS MELENNEC, BRETON DEPUIS 2000 ANS. Jean-YVES LE DRIAN : UN PARCOURS VERTIGINEUX ! UN VRAI EXEMPLE POUR LES BRETONS !
Jadis, la « défense » de la Bretagne, la main sur le cœur (La France, pays «franquiste», sic);
le franc-maçon obéissant à ses « frères »; la réunification bafouée de la Bretagne;
le socialiste fidèle qui se sauve du navire en train de couler;
l’ami fidélissime de François Hollande, qui le lâche au moment où il appelle au secours;
le breton pacifiste marchand d’armes au service du 3ème pays marchand de mort du monde;
le non cumulard qui cumulait les cumuls;
le pauvre socialiste qui percevait 12 176 euros par mois;
le défenseur des Bretons qui interdit le drapeau breton;
l’homme qui détestait Macron, devenu esclave obéissant chez son Maître jadis honni …
Le pire du pire : l’homme qui a contribué a priver la Bretagne de 33 pour 100 de son PIB, dans la lamentable affaire de Nantes, et de l’amputation de la Bretagne.
OUF !
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QUI L’A ELU ? Vivent les Bretons ! Ils ont vraiment le chapeau rond !
UN MODELE POUR NOS JEUNES !
Prenez vous - en à vous : IL Y A QUARANTE ANS QU'ON VOUS PREVIENT 8
Et quand je dis ''Bretons'' j'inclue très largement les militants bretons... qui depuis 50 ans sont ''ouvert d'esprit'', pas ''nationaliste'', détestent les ''extrémistes''... en clair : lavent le lingue plus blanc que blanc à la lessive de la pensée unique et formaté...
Si cette affirmation peu apparaître injuste pour les milliers de militants qui s'investissent réellement tous les jours de l'année, ce constat est pourtant simple à argumenter :
Il est extrêmement rare d'entendre un militant breton qualifier un Français de ''Français'' dans le sens ou lui-même (Breton) ne s'inclue pas dans cette définition... Et pourtant, il n'y a là qu'une banale vérité... Mais à l'inverse le militant breton s'émerveillera d'un Catalan qui qualifie un Castillan d'Espagnol ou d'un Ecossais qui qualifié un Anglais d'Anglais suivant cette même logique.... Et pourtant, sauf à tomber de vrais imbéciles, j'ai rarement j'ai rarement vu un Français me reprendre sur cette affirmation...
Donc, la Francisation est bien un fait breton... de personnes imbibées de ''bienpensance'' comme d'autres le furent d'alcool!
Autre exemple très marquant : L'autocensure dans l'enseignement des traditions et de l'histoire de la Bretagne aux seins des écoles... Le fait le plus démonstrateur étant DIWAN.
Déjà, une majorité d'enseignants (même brittophones) sont véritablement incultes sur les traditions et l'histoire de la Bretagne... Auquel vous ajouter l'autocensure du mouvement breton, auquel vous ajoutez la phobie de la perte de subvention...
Pour évoquer ce phénomène, il n'y pas ou peu de leaders d'opinion pour s'exprimer, bien qu'il soit très en écart des textes internationaux du droit des enfants...
(Et cela est vrai, jusqu'à l’université ou il m'est arrivé d'être surpris pas le discours de jeunes diplômes en études celtiques.... par exemple : ayant des difficultés accepter que la langue bretonne est simplement l'évolution continentale de la langue brittonique et non une sorte de ''nov langue celtique continentale''... Cela remettant en question le qualificatif ''régional'' de cette langue ''patrimoine de la République'', nos chers professeurs d'universités payés par l'état ne voulant pas être accusé de ''séparatisme'' ou de propager la ''haine'' et le ''replis''... )
Certes, on nous dira qu'il y a les 14 élèves de Terminales qui refusent de passer le bac de Maths en Breton...
Mais on évitera d'évoquer que sauf erreur 14 élèves sur environ 140 terminal, cela fait seulement 10% de lycéens convaincus... et cela après plus de 16 ans à DIWAN!
On évitera donc d'évoquer les 100 autres... qui acceptent le système et refusent la solidarité d'actions avec leurs camarades... (d'ailleurs, la majorité du mouvement breton semble plus en phase avec les 100 qu'avec les 14... sauf qu'elle salue les 14 car ils permettent de cacher l’ampleur du désastre)
Oui, la Francisation est en marche... et il n'est pas impossible que les Bretons (même les militants) finissent par pédaler plus vite que l'état français pour faire avancer ce phénomène...
A titre personnel, je continuerai à qualifier un Français de Français en laissant comprendre que je ne le suis nullement... Et à cela, pas impossible que dans quelques années il me sera plus facile de dialoguer sereinement avec des Français qu'avec des Bretons...!
C’est révélateur, il me semble, du niveau d’aliénation mentale de notre peuple, de notre nation…