La chaîne de l'urgence en Loire-Atlantique est l'une des plus performantes de France, grâce notamment à la mobilisation du CSA 44 (Centrale de Secours Ambulanciers), association qui regroupe plus de 95 % des ambulanciers du département. Devenus des acteurs majeurs de la chaîne du secours à la personne, les ambulanciers de Loire-Atlantique ont mis au point une organisation rigoureuse et un outil unique en France de géolocalisation, pour optimiser leur mission et contribuer à faire de la Loire-Atlantique une référence nationale du secours à la personne.
Précurseur et novateur en gestion de l'urgence, le département de la Loire-Atlantique est aujourd'hui un modèle pour l'organisation du secours à personne. Depuis une décennie, les acteurs principaux de cette chaîne – le Samu, les pompiers et les ambulanciers d'urgence – ont pris les devants et ont posé petit à petit les jalons d'un système qui fait aujourd'hui figure d'exemple.
Les ambulanciers, acteurs majeurs de la chaîne de l'urgence
L'organisation unique des ambulanciers de Loire-Atlantique est au cœur de la chaîne de l'urgence et du secours à personne. Association formée en 1991 (lorsque la loi oblige chaque département à structurer son réseau ambulancier), le CSA 44, ou Centrale de Secours Ambulancier de Loire-Atlantique, a pour mission d'organiser les transports sanitaires urgents décidés par le Samu.
Pour répondre au mieux à cette mission, le Samu Centre 15, qui représente l'autorité médicale sur le département, avait besoin de pouvoir s'appuyer sur un réseau ambulancier structuré et fiable. Les ambulanciers du CSA 44 ont alors mis au point plusieurs outils, allant des formations du personnel à la signature d'une charte, obligeant chaque entreprise d'ambulance du réseau CSA 44 à une professionnalisation et à une éthique irréprochable.
Mais le CSA 44 a surtout décidé d'aller au-delà des prérogatives du Samu Centre 15, en finançant un logiciel informatique de suivi des ambulances et une création de poste de coordonnateur. Ce logiciel, doté d'un système de géolocalisation, mis en place depuis juin 2010 et totalement opérationnel depuis cet automne. Une première en France qui positionne la Loire-Atlantique comme un modèle.
La géolocalisation, une première nationale
A ce jour, 110 véhicules d'ambulances du département (tous des gros volumes permettant à un médecin d'intervenir debout, et tous équipés au minimum d'un DSA, défibrillateur semi-automatique) possèdent un boîtier de géolocalisation. Sur une cartographie représentant le département, les permanenciers du Samu constatent en un instant si un véhicule disponible se trouve à proximité de l'intervention. Le médecin régulateur du Samu, décisionnaire d'une ambulance pour une intervention, est donc assuré de l'arrivée du véhicule sur les lieux en « temps réel ».
Complément non-négligeable, l'association finance également, depuis 3 ans, un poste de coordonnateur, chargé de déclencher spécifiquement les ambulances. Fait particulier : il est basé au sein même du Samu, pour optimiser la coordination des moyens. Une pierre de plus dans la construction d'un système de secours à personne qui, désormais, est considéré par ses voisins comme un modèle du genre.
Des minutes gagnées, des vies sauvées
Le logiciel de géolocalisation pouvant assurer avec certitude si une ambulance est disponible ou non, il a permis de gagner de précieuses minutes sur chaque intervention. Bien que le gain en vies sauvées ne soit pas réellement quantifiable, il permet aujourd'hui au Samu, responsable de l'intervention, de s'appuyer sur un système fiable et ultra-sécurisé. Les statistiques permettent d'ores et déjà de montrer que le taux de refus d'une intervention par un ambulancier a baissé de 70 %.
Le logiciel du CSA 44, baptisé SCR'Urgences est interfacé avec le logiciel Centaure du Samu. Dans un sens, le logiciel Centaure envoie les données du patient sur le logiciel du CSA 44, qui renvoie au logiciel du Samu une validation de déclenchement si une ambulance est déclenchée. Mis à jour toutes les minutes, le logiciel du CSA 44 permet une traçabilité totale de l'intervention.
Prochaine étape : la possibilité pour le logiciel du CSA 44 de faire remonter à Centaure un « bilan d'intervention », sorte de fiche qualité de chaque sortie.
Financé exclusivement par le CSA 44, le logiciel et l'équipement des véhicules (qui s'accroît un peu plus chaque mois), représente un investissement global de 50 000 €.
En 2011, le CSA 44 représente…
• 62 entreprises de transport ambulancier en Loire-Atlantique, soit plus de 96% des professionnels du département.
• 257 véhicules d'ambulances, dont 110 équipés du boîtier de géolocalisation (uniquement des gros volumes avec au minimum un DSA – défibrillateur semi-automatique)
• Environ 2000 emplois en Loire-Atlantique
• 24 000 interventions sur l'ensemble de l'année 2010
• Un rythme aussi soutenu en 2011, soit une intervention toutes les 20 minutes
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