Où en est la réunification de la Bretagne en 2023 ?

Annonce publié le 2/11/23 16:22 dans La réunification par Florent Grouin pour Florent Grouin
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Une signalétique bilingue a été mise en place, ce qui est une bonne avancée... Mais est-ce suffisant ?
Adunaniñ Breizh e 2023 ? / La réunification de la Bretagne ? - 13 Munud e Breizh (338 vues)

Depuis plus de 70 ans, de multiples associations ont porté le combat pour la «https://www.brezhoweb.bzh/Adunani-breizh-2023-munud-breizh_fiche_4169.html» target=«_blank»>réunification de la Bretagne.

Mais après avoir manifesté chaque année, collecté des milliers de signatures et essayé de faire changer la loi, où en est aujourd'hui le projet de réunification ?

Comment cette question est-elle traitée par la mairie de Nantes ?

C'est ce qu'a cherché à comprendre Dewi en allant à la rencontre de différents acteurs de la réunification !

Une «https://www.brezhoweb.bzh/Adunani-breizh-2023-munud-breizh_fiche_4169.html» target=«_blank»>émission sous-titrée en français et breton.


Vos commentaires :
Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
Les élus sur lesquels il faudrait faire pression, ce sont ceux qui siègent au Conseil départemental, pour qu'ils organisent un vote consultatif au sujet de la Réunification. Un référendum au sens strict n'est possible qu'au niveau national, puisque la carte des régions est une compétence du Parlement.

Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
Article L1112-20 de la loi du 13 décembre 2004 : «Les électeurs font connaître par oui ou par non s'ils approuvent le projet de délibération ou d'acte qui leur est présenté. Après avoir pris connaissance du résultat de la consultation, l'autorité compétente de la collectivité territoriale arrête sa décision sur l'affaire qui en a fait l'objet.»
consultation : vote consultatif, pas référendum
projet de délibération : celui à prendre par le CD 44 visant à la modification des limites régionales, en incluant le département de la Loire-Atlantique dans le territoire de la région Bretagne.
En effet, selon l'article L4122-1 du CGCT, «la modification des limites territoriales des régions peut être demandée par les conseils régionaux et les conseils généraux (départementaux) intéressés.» (loi du 21 février 1996)

Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
Erratum : loi du 13 août 2004 (et non décembre)

burban xavier
Samedi 23 novembre 2024
Ret eo da virout an spi dalc'hmat , labouromp evit Breizh war an tachenn dre oll !

Biskenn eo da dilezel dibunadegoù bep bloa evel duac'h e Naoned rak diskouez hon nerzh evit Breizh adunanet zo pouezus kenan barzh straedoù Naoned pe St Nazaer !


Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
La B4 et les PDL datent de 1938. C'est Daladier qui a signé le décret.
La superpréfecture d'Angers créée sous l'occupation a été supprimée en 1946. La Vendée n'en faisait pas partie, à la différence de la Touraine.

Matt
Samedi 23 novembre 2024
La réunification des cinq départements bretons- il s'agit de l'Histoire d'un Territoire, sous tous ses aspects. Pas de magouille..
Pourtant. revenons sur un fait récent en Loire-Atlantique (actuellement en Pays de la Loire.) Naolib dite « nouvelle marque de Nantes métropole conçue pour réunir l'offre des tramways, bus, busways, les vélos en location, le covoiturage et le stationnement ». Naolib nom choisi par la maire de Nantes et un adjoint. Tout sourire. Voir le site
Rappelons que Nantes Métropole regroupe la moitié de la population de Loire-Atlantique.
Triste tropique quand on sait que Madame la maire et présidente de Nantes Métropole s'est clairement déclarée plusieurs fois opposée au retour de la Loire- Atlantique en région Bretagne et que l'adjoint a voté contre la consultation des habitants de Loire-Atlantique sur ce sujet. Triste tropique ou comment jouer sur plusieurs tableaux – touristes et habitants. Laisser du flou, désamorcer.
Que des associations et ou partis politiques positionnés à gauche se déclarent militants pour la réunification et participent à la majorité nantaise en recevant d'elle une partie ou tout de leur pain quotidien laisse songeur. Et encore plus quand ils recherchent parfois de nouveaux adhérents dans les commentaires de ce site indépendant. Du mal à comprendre.

Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
La pétition des 100 000 est une épine dans le pied des promoteurs du grand ouest.
Pour désamorcer cette menace, des concessions ont été faites : à Nantes, un adjoint aux enjeux bretons, un drapeau breton dans la cour de la mairie, des jeux bretons organisés sur plusieurs jours, de nouveaux panneaux bilingues, ce nom de naolib... La majorité actuelle au CD 44 avait même présenté un candidat UDB, en plus des traditionnelles subventions aux associations culturelles bretonnes.
Pour ma part, j'aurais préféré qu'on crie au scandale quand Grosvalet n'a pas mis la pétition dans l'ordre du jour du CD 44, l'essentiel étant que les habitants de la Loire-Atlantique puissent s'exprimer sur leur région de rattachement. Mais non, il s'est trouvé tout un tas de gens pour accorder du crédit au référendum fantaisiste de Grosvalet, comme si les rédacteurs de la pétition n'avaient pas eux étudié correctement les textes de loi! (Si le mot «référendum» a été beaucoup trop utilisé pour promouvoir la pétition, il ne s'agissait pas d'un référendum au sens strict, mot qu'on utilise à tort aussi à propos du vote sur NDDL qui n'était qu'une simple consultation.)
Après un long recours devant la justice administrative, l'Europe pourra-t-elle in fine imposer cette mise dans l'ordre du jour ? Même si la consultation des populations locales sur les sujets qui les intéressent correspond à une directive européenne, on sait d'expérience que les institutions européennes ne sont pas très regardantes. Quand le droit d'option (qui était censé appliquer la Charte de l'Autonomie locale) a été abrogé, l'Europe a-t-elle protesté ? Certes, ce droit d'option était une usine à gaz, ce n'est pas une grande perte, d'autant qu'il faisait de l'ombre à d'autres articles de loi intéressants.
De son côté, Monsieur Molac cherche à faire voter une loi pour que le Gouvernement organise la consultation à la place du CD 44. Même si cette loi passe, le Gouvernement pourra faire le sourd, ou de guerre lasse, renverra la balle vers le CD 44.

Burban xavier
Samedi 23 novembre 2024
Ce qui est important ce n'est pas tant ce que pense Mme Rolland Johanna maire de Nantes / Naoned , ou Mr Grosvalet ou Mr Samzun David maire de St Nazaire ... mais ce qu'exprime les 105 000 signataires de la pétition de 2019 leur volonté de rejoindre la Bretagne réelle et historique ; c'est à dire un sentiment d'être une nation ce qui n'a rien à voir avec la citoyenneté d'ailleurs ...

Pour les autres , c'est à dire les départements constituants les pays dits de la Loire c'est leur existence à laquelle ils s 'attachent car sans le pays Nantais , ils seraient peu à tous les niveaux ,« économique et surtout rien au plan culturel », c'est pourquoi ils n'aborderont pas le sujet faisant vivre une structure avec les intérêts divergents , la métropole nantaise d'un côté et les départements de l'autre , c'est comparable aux Marches de Bretagne (diocèse de Nantes ) en 1789 qui furent disputées pour éviter la fuite de communes vers le département de la Loire-Inférieure doté d'atouts déjà à l'époque.
à leur détriment ...

Le silence ou la mise sous le boisseau du problème de la réunification de la Bretagne en 2014 est du aux calculs politiciens mais aussi à la crainte du problème politique breton qui perdure « 2013 connut un évènement celui des »Bonnets Rouges « = » Bonedoù Ruz " suscitant la peur des élu(e)s de tous les bords . Seulement qui peut croire que les Breton(ne)s qui veulent une émancipation depuis les années 1960 cesseront de la réclamer même les élu(e)s timoré(e)s de la région administrative Bretagne ne l'ignorent plus dans leur ensemble ...sauf RN , LFI...qui crient au séparatisme , n'imaginant un autre fonctionnement du régime ...

Le PS , LR pèsent encore en Loire -Atlantique mais l'audience chute , le réel lui se rit des acquis et des fiefs . La conscience bretonne est forte et le temps n'y fera rien . L'appétence pour la Bretagne est un fait et les faits sont têtus : nous avons une identité , nous sommes un peuple et une culture .
A l'heure où nombre sont égaré(e)s par un monde vu tel une marchandise interchangeable, ce que nous avons en dépôt est une richesse , la Bretagne est une terre sur laquelle s'appuyer .

Nous avons toutes les bonnes raisons d'espérer d'un pays uni et fraternel.
Dont a raio !
Betek an trec'h !

Xavier


Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
J'espérais que le drapeau breton qui flotte dans la cour de la mairie de Nantes aurait suscité des vocations chez d'autres municipalités. A l'exception notable de Montoir-de-Bretagne, cela ne semble pas le cas. Il paraît que les mairies qui arborent le gwenn-ha-du n'ont jamais autant reçu de missives courroucées de la part de la préfecture.

Kristof Bach-Bourdelier
Samedi 23 novembre 2024
Lydie Massard aussi est deputee Europeen.ne depuis peu ( Voir le site - Peut-etre trouvera-t-elle la methode / les moyens (pendant les 9 mois - et qui sait, pendant le mandat qui pourrait suivre) qui permettra / permettront aux Breton.ne.s et / habitant.e.s dela Bretagne de donner enfin leur avis pour la premiere fois depuis 1956 et d'obtenir (c'est le souhait de beaucoup) la Reunification de la Bretagne

Celtoc
Samedi 23 novembre 2024
Où en est-on de l'arlésienne ?

Comme le monstre du Loch Ness, il était temps de faire un petit article, sujet, histoire de la maintenir en vie, tel un conte de Noel.

Et il faut dire aussi que Mr et Mme Grouest ont intérêt à ce que le conte continu à infuser légèrement au sein de la communauté.


Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
Quand j'étais jeune, j'imaginais que l'Europe pouvait constituer un recours pour la Bretagne. J'en suis revenue !
Quand les Alsaciens se sont plaints au Comité européen des Régions d'avoir été noyés dans un grand machin, en contradiction avec la ratification de la Charte de l'Autonomie locale, ils y sont restés coincés, dans le grand est. Une espèce de sous-région a été mise en place ensuite, dont on n'entend plus jamais parler et qui ressemble à une coquille vide (ne devait-elle pas mettre en oeuvre une écotaxe ?).
Aux dernières nouvelles, c'est l'ancienne maire de Morlaix qui représente la France à ce Comité des Régions. Un peu gênant, sachant que la pétition des 100 000, inspirée tout de même d'une directive européenne, est restée lettre morte ?
Quant au nouveau maire de Morlaix, il ne cache pas son opposition à la Réunification. Une opposition qui n'est pas l'apanage des élus du 44, loin de là.

Burban Xavier
Samedi 23 novembre 2024
Ce qui est frappant chez les adversaires de la réunification de la Bretagne c'est de nier la demande populaire en Loire-Atlantique en sa faveur c'est à dire la démocratie .

Leur canevas administratif est égal à celui d'une toile d'araignée , mais le réel est de plus en plus difficile à évacuer , les gens sont informés de la supercherie crée en pays de la Loire par le personnel politique : des boutiquiers .

Oui , il y a «cette réalité qui infuse » en Loire-Atlantique « , la Bretagne est un fait .

Le mauvais conte pays de la Loire est vu tel une armature sans adhérer à ce que ressentent les populations locales depuis des décennies . Région pays de Loire ou région Val de Loire apportent la confusion .... La qualification de» pays« est risible , dénuée de vérité et de clarté géographique , inexistante dans le fil historique . Seul le décret n° 2727 du 30 juin 1941 sous Vichy est une
certitude historique à sa construction . Quelle référence et quel cauchemar pour la Bretagne qui est privé du pays Nantais et çà n'est pas un conte mais un fait détestable !

Son parrain (aux pays de la Loire ) c'est Pétain et son régime : Vichy !

Maintenir cette région c'est aussi entretenir notre combat pour dépasser »les interdits et interdictions «pour notre langue le breton , notre culture , notre géographie humaine »en Bretagne qu'il nous faut surmonter par la lutte politique .

En Ecosse , les Anglais ont agi de même , interdictions de la langue , du port du kilt , de jouer de la cornemuse ..... Désormais , ils ont dépassé ces problèmes et sont fiers de ce qu'ils ont et font . Ils revendiquent et s'affirment ....de manière pacifique , constante et déterminée leurs droits légitimes à l'émancipation .

De quel droit le peuple breton est-il spolié de ceux ci ?

En Bretagne çà infuse aussi!

Ken tuch . Xavier


Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
En réécoutant et regardant plus attentivement...
2.06 «proposition de loi relative à la consultation des habitants d'un département sur le choix de leur région d'appartenance» : consultation = vote consultatif
2.11 «ur referendom e-barzh an departamant» : comprendre un référendum au sens large, un vote consultatif
2.34 «(...) e vije goulennet o ali gant an dud» : qu'on demande leur avis aux gens = vote consultatif
4.42 «evit sevel un doare referendom» : une sorte de référendum, un référendum au sens large, un vote consultatif
5.00 «enklask» traduit par «enquête publique» : encore ce vote consultatif
C'est beaucoup plus confus à la fin :
12.13 «evit reiñ (tu) d'ar sitoaianed da zibab o-unan» ce qui signifie : permettre aux citoyens de choisir eux-mêmes (opala ! un vote décisionnel ? un vrai référendum ?), traduit cependant par «pour permettre aux citoyens d'exprimer leur choix» : un vote consultatif alors ?

Noël Mongeais
Samedi 23 novembre 2024
Ne nous faisons pas d’illusions. La réunification de la Bretagne n’est pas pour demain. Je côtoie chaque jour des jeunes nantais et des jeunes de la Bretagne administrative. Ils sont très, très rares, malheureusement, ceux qui souhaitent cette réunification. Et c’est cette génération montante qui aura le dernier mot et non les partisans, pour la plupart vieillissants de la réunification de la Bretagne…
De plus, on ne parle jamais des quatre départements restants des « Pays de la Loire »… Que deviendront-ils ? Certains, comme la Vendée, se battront « bec et ongle » pour rester dans le giron de Nantes. Personnellement, en tant que vendéen, j’aimerais laisser la Loire-Atlantique à la Bretagne et me tourner vers le Poitou, mais … en discutant, je me rends compte que je dois être un des seuls en Vendée à défendre ce point de vue ☹️☹️☹️??

Noël Mongeais
Samedi 23 novembre 2024
Ne nous faisons pas d’illusions. La réunification de la Bretagne n’est pas pour demain. Je côtoie chaque jour des jeunes nantais et des jeunes de la Bretagne administrative. Ils sont très, très rares, malheureusement, ceux qui souhaitent cette réunification. Et c’est cette génération montante qui aura le dernier mot et non les partisans, pour la plupart vieillissants de la réunification de la Bretagne…
De plus, on ne parle jamais des quatre départements restants des « Pays de la Loire »… Que deviendront-ils ? Certains, comme la Vendée, se battront « bec et ongle » pour rester dans le giron de Nantes. Personnellement, en tant que vendéen, j’aimerais laisser la Loire-Atlantique à la Bretagne et me tourner vers le Poitou, mais … en discutant, je me rends compte que je dois être un des seuls en Vendée à défendre ce point de vue ☹️☹️☹️??

Anne Merrien
Samedi 23 novembre 2024
De tout temps, à en croire les sondages, les jeunes étaient moins motivés par la Réunification. Les jeunes d'avant sont devenus les vieux d'aujourd'hui qui sont favorables à la Réunification.

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