Depuis l’automne 2021 et la révolte des Guadeloupéens contre le diktat « sanitaire » imposé par Paris, le mot jusque-là tabou lorsqu’il était juxtaposé à « régionale », d’« autonomie » est lâché. Par le gouvernement français. Il fut de nouveau prononcé pour calmer la colère des Corses provoquée par l’assassinat d’Yvan Colonna. Depuis, les Bretons s’en sont largement emparés, réclamant pour eux aussi un statut de dévolution, qui nous rapprocherait au niveau des droits humains, de nos cousins gallois ou écossais.
Les pays européens, les grandes démocraties de la planète sont depuis longtemps fédéraux. Ceux et celles qui ne le sont pas sont sur le chemin. L’Allemagne est fédérale depuis la constitution de 1949, l’Italie est un Etat décentralisé qui a accordé de larges statuts d’autonomie à cinq régions périphériques, dont le Val d’Aoste et le Sud-Tirol que les Français appellent le Trentin-Haut Adige. Ce faisant, ces pays ont tourné le dos à un héritage dans lequel autoritarisme, voire totalitarisme, se confondait avec centralisme. Et pour cause. Hitler est mort en 1945. Comme Mussolini. Franco a tiré sa révérence en 1975. Deux ans avant que ne fussent accordés des statuts d’autonomie notamment aux Catalans et aux Basques qui les réclamaient depuis leur suppression par le Caudillo à la veille de la seconde guerre mondiale. D’autres Etats ont connu plus récemment cette évolution démocratique. C’est le cas d’un Royaume, pour l’instant encore uni, qui vient de perdre une souveraine que tout le monde s’accorde à considérer comme le ciment de ses diverses parties. L’Ecosse choisira-t-elle bientôt de voler de ses propres ailes ? Suivie peut-être par le pays de Galles ? L’Irlande du Nord profitera-t-elle du Brexit et de la mort d’Elizabeth II pour rejoindre la République ? Toujours est-il que le Royaume Uni accepte lui aussi les autonomies à la carte pour ses nations celtiques, reconnues d’ailleurs comme telles par Londres.
En Europe, il n’y a donc plus qu’un seul pays qui rame avec courage, détermination et opiniâtreté à contre sens de l’Histoire, qui recentralise le pouvoir dans le temps même où tous les autres le décentralisent. C’est la France. Pourtant, la conjonction de l’incapacité de l’Etat à assurer ses principales fonctions régaliennes, le fossé de plus en plus grand qui sépare les prélèvements obligatoires extravagants et les résultats obtenus interrogent les observateurs perspicaces sur la raison d’être de la centralisation et même sur celle d’un Etat qui a failli dans toutes ses missions, en dehors de la répression des mouvements populaires de type Gilets Jaunes, Bonnets Rouges ou mouvement contre les lois liberticides. Les peuples colonisés, bien que parfois victimes d’un syndrome de Stockholm collectif- celui qui pousse les victimes à prendre le parti de leur bourreau contre ceux qui veulent les affranchir- commencent eux-mêmes à se réveiller. A tel point que le gouvernement français a ouvert, au cours de l’hiver dernier, ce que les gardiens des tables du temple jacobin qualifient, sans doute à raison, de « boîte de Pandore ». Le mot «autonomie » a enfin été lâché en novembre dernier, lorsque la population de la Guadeloupe a refusé les diktats soi-disant « sanitaires » imposés par Paris sous l’injonction des multinationales MacKinsey, Pfizer and co, pour le seul intérêt du milliardaire Albert Bourlat et de ses affidés. Il est évident, en effet, que la santé devrait relever du domaine de compétence législative d’une région autonome ou d’un Etat fédéré plutôt que de celle du pouvoir central et de son bras armé, le préfet. La « boîte de Pandore » s’est rouverte, en mai dernier, lors de l’assassinat – probablement sur ordre de l’Etat français- du militant nationaliste Britto-corse Yvan Colonna. Pour calmer la légitime colère de la jeunesse insulaire, Gérald Darmanin a lâché un mot qui, associé à « personne », « établissement » ou « énergie » apparaît comme légitimement positif et curieusement, juxtaposé à « régionale » devient subitement… négatif. En mai dernier, le Conseil régional de Bretagne, à l’unanimité des voix, moins celles du groupe R.N, a émis un vœu réclamant clairement pour les Bretons, les libertés que le gouvernement français a évoquées pour les Corses.
Depuis, l’idée fait son chemin, dans une atmosphère où le mot d’autonomie lié à la Bretagne semble avoir perdu une bonne partie de sa charge émotionnelle et la valeur de repoussoir imposée depuis belle lurette par les autorités. Hormis le fait que le Conseil régional a rompu un silence qui régnait depuis deux cent trente ans sur le sujet – le dernier discours du représentant d’une institution bretonne officielle tendant à défendre cette autonomie émanait , en 1791 du procureur syndic des Etats de Bretagne, M. de Botherel - la société bretonne s’empare du thème avec une attitude heureusement décomplexée. Plusieurs rencontres entre organisations politiques et associations culturelles, au-delà des clivages de droite et de gauche, ayant eu lieu à la mairie de Carhaix et abouti à la création d’une plate-forme intitulée 'Pour une Bretagne autonome', une réunion publique ayant eu lieu dans la même ville le 27 septembre dernier sur le même thème, des interviews et des tribunes dans la presse quotidienne d’élus du groupe autonomiste Breizh a gleiz , au Conseil régional , notamment celle de Christian Guyonvarc’h suivie de celle d’Aziliz Gouez, ont donné force et lisibilité à l’idée même d’autonomie. Les deux conseillers régionaux défendent clairement l’idée d’une autonomie régionale, c’est-à-dire d’une dévolution des compétences réglementaires et législatives dans nombre de domaines, en conservant les pouvoirs régaliens à l’Etat central. On comprend mal en revanche pourquoi Aziliz Gouez reproche au député Paul Molac de réclamer « plus de Bretagne et moins de Paris », ce qui correspond au souhait de la majorité des Bretons. Christian Guyonvarc’h, au terme d’un article clair et courageux , après avoir fort justement rappelé que la situation de la France est « unique en Europe de l’Ouest » et que l’Ecosse, l’Irlande du Nord et le Pays de Galles jouissent depuis longtemps de statuts d’autonomie différenciés , ajoute qu’une dévolution des compétences confisquées par Paris vers certaines régions autonomes « contribuera à vitaliser la démocratie française » . Ce qui est une évidence. On pourrait dire aussi que l’objectif, les buts et les intérêts des Bretons sont sans doute plus de se libérer que de vitaliser la démocratie d’un État à bout de souffle qui les colonise. Mais c’est une autre histoire.
L’ancien conseiller de l’Elysée Bernard Poignant, qui confond unité et uniformité, s’est cru obligé de prendre la plume pour entrer dans le débat, en exprimant l’idée que les Bretons sont plus « régionalistes » qu’ « autonomistes » . Le débat, selon lui, sur l’autonomie, ne fut pas au cœur des dernières élections régionales. Possible. Mais jamais les revendications de l’Emsav n’ont été aussi visibles, et reprises par les diverses listes. Le débat sur le réchauffement climatique ne fut pas non plus au centre des débats pour les élections législatives françaises. Et EELV n’a eu qu’une vingtaine de députés sur plus de cinq cents. Pourtant le gouvernement Macron élaborera des propositions de lois environnementalistes. Et l’Assemblée Nationale des projets de loi allant dans le même sens. Le débat sur l’autonomie régionale n’est pas, et heureusement, la chasse gardée des mouvements autonomistes. Le consensus autour de l’idée de dévolution rassemble bien au-delà de l’Emsav, puisque tous les sondages qui se suivent depuis des décennies établissent qu’une majorité de Bretons souhaitent soit l’indépendance, soit l’autonomie et que seule une minorité se satisfait de la situation actuelle .
Alors qu’une commission du Conseil régional travaille sur les contours d’un projet d’autonomie pour la Bretagne et qu'un colloque a été organisé sur le même thème à Carhaix par Bretagne Majeure, l’idée progresse au sein du peuple breton. Le problème, comme toujours, ne vient pas des Bretons, ni des Corses ou des Guadeloupéens, mais du gouvernement français dont on connaît la propension aux manipulations. Que vaut la parole d’un «Darmalin» ? Que vaut celle d’un Macron qui n’a cessé de pratiquer avec talent et machiavélisme l’art de la duperie, de la rouerie et de la duplicité, qui ment avec la maestria et le savoir-faire d’un arracheur de dents ?
Les Bretons, comme les autres peuples colonisés de l’Hexagone, doivent savoir que la route qui mène à la liberté et à la dignité sera encore longue, semée d’embuches et de chausse-trappes. Car l’Etat français n’a jamais cédé que devant la force et n’a pour les droits des peuples que le plus souverain mépris.
Thierry JIGOUREL
■Et non pas de fédéralisme qui peut recouvrir un peu tout et n'importe quoi, mais qui sous-entends une mesure purement technique et valable pour chaque région française du Grand-Est au Centre-Val-de-Loire.
C'est Nantes sans la Vendée et le 49 qui est sans avenir.
Que faites-vous de ces milliers de vendéens qui travaillent chaque jour sur Nantes ? De ces centaines de milliers de nantais-44 d'origine vendéenne ?
On en voit pas beaucoup des 22, 29, 35 sur Nantes, et des 56 pas tant que ça non plus.
Bien évidemment les personnes qui vivent et qui travaillent en Bretagne venant des régions voisines continueront de le faire , cette interrogation est une ineptie , sur le plan humain et économique . Sauf que nos voisins du Maine et Loire sont invités à constituer une région française du Val de Loire plus pertinente et « la Vendée qui est une région a elle toute seule »comme le mentionnait justement l'ancien président du conseil départemental de la Loire Atlantique: Patrick Maréchal doit rejoindre l'Aquitaine car la Vendée c'est le Bas -Poitou avec les Deux - Sèvres , ce serait plus juste , rien n'empêchera les coopérations régionales , c'est évident .
En la Collectivité de Corse n'a expulsé personne malgré son statut , sur l'île sur 345 000 habitants , il n'y a que 160 000 corses d'origine les autres citoyens sont des gens venus du continent ou des rapatriés d'Algérie , des étrangers soient au total : 185 000 personnes ...Les habitants de Corses sont corses , tous sans exception , en Bretagne les gentilés sont tous Bretons .
Mr Siméoni Gilles chef de l'exécutif corse négocie l'autonomie pour la Corse , nous Breton(ne)s la souhaitons également comme le Conseil Régional de Bretagne et de surcroît avec la Loire-Atlantique qui correspond au pays Nantais dont les habitant(e)s Bretons n'ont jamais choisis par vote la région des pays de la Loire .
Il n'y a rien d'illégal , c'est le débat démocratique sur le découpage et les institutions en France qui doivent changer vers la dévolution des compétences, des moyens , des expérimentations de textes et d'expériences locales . C'est bon pour l'apaisement et la réussite de tout le pays .
Et puis pour la gouverne de Brennos (chef gaulois qui s'imposa à Rome ) , Naoned en breton signifie vallées comportant 3 rivières : la Loire , La Sèvre Nantaise et L'Erdre , Nant en gaulois signifie une vallée , Nantes est un pluriel indiquant les 3 vallées où passent ces 3 rivières ...
Hep brezhoneg Breizh ebet ! Hep Naoned , Breizh ebet ive !
Très bien j'ai du mal comprendre alors.
Laissons donc les choses comme elles sont donc, développons les relations interrégionales sur notre littoral atlantique, ne créons pas de frontières.
M. Macron a promis des RER dans 10 grandes villes, n'installons pas ensuite des frontières entre deux stations du RER nantais
«Toujours traiter négativement ce qui n'est pas, ou n'a pas été positif»! Le contraire est l'apanage l'obligation, la soumission du domestique résigné! Faites votre choix.
Les «mevel bras» sont souvent des domestiques qui s'ignorent!
Il est vrai que j'aurai pu être moins direct en utilisant le sigle des «G.G», ces bourgeois qui s'encanaillent un peu; et qui finalement montrent parfois «la lie qui remonte à la surface».
Cordialement.
Pour ce qui concerne les RER @brennos , le président Macron parle toujours au FUTUR , la seule frontière pour lui ce sont les financements pour réaliser ce projet de RER , MR Moudenc maire de Toulouse appartenant à sa majorité souligne son inquiétude sur le sujet dan sa ville métropole et juge irréaliste celui-ci hier par ses déclarations publiques ... si ses troupes doutent du projet ...
Mr Macron n'est pas à une promesse à offrir quoiqu'il en coûte aux générations futures !
Quant à savoir comment veulent s'organiser nos voisins et amis , il faut une consultation interne sur le périmètre , sachant que le Poitou Charentes aurait été plus pertinent comme région pour eux , mais là il aurait interroger le PS en 2014 , Mme Royal a sacrifié le Poitou Charentes sans mot dire Mr Hollande . Quant à la population , elle accepte tacitement la nouvelle situation dans l'indifférence totale , le statu quo prévalent alors que des dizaines de milliers de Breton(ne)s ont manifesté pour la réunification de la Bretagne en 2014 . La démocratie française est restée muette à cet égard .
Quant aux journaux largement subventionnés «la Nouvelle république du centre » comme Ouest France , Presse Océan , leurs articles sont largement orientés politiquement car ils dépendent des financements de la Drac .....
Imaginez -vous le Conseil départemental de la Sarthe dans une région Grand Ouest voter une subvention pour la langue bretonne ou le galo , langues de Bretagne ou sur sa culture ...J'ai entendu une déclaration d'un élu « jamais nous ne paierons pour les
Bretons »!
En Bretagne nous savons que leur opinion est toute faite sur le sujet , ils défendent le Grand Ouest . Allez demander aux Alsaciens et Lorrains ce qu'ils en pensent du Grand Est fabriqué à leur dépend !
Le problème c'est une nouvelle réforme calquée sur les textes européens que la France n'a pas validé sur les minorités nationales en France pour reconnaître leurs droits à exister .
Yao ! allons -y ! Les autres pays l'ont fait en Europe !
Un modèle plus démocratique reste à inventer selon eux pour décorseter le pays Jérôme Fourquet par exemple et entendre les gens .
Rien de plus normal que de faire évoluer un régime vers plus de liberté , quant on observe les pays où l'on vit le mieux en Europe , ils sont de petites tailles ou de tailles moyennes , la Suisse le niveau de vie est élevée , le Danemark , la Slovénie ( indépendance )en 1991 , la Finlande , la Norvège ( qui a acquis on indépendance en 1905 ) ...
La Bretagne veut l'autonomie , c'est à dire un système qui lui permette d'expérimenter localement , l'autonomie ce n'est pas la fin du monde , c'est la naissance d'une manière de voire la vie différemment et de régler des problèmes concrètement autant que possible hors du prisme politique parisien arcbouter sur des certitudes souvent dépassées ...
De qui dépend la France ? D'organisations supra nationales L'UE , du regard politique de ses voisins comme L'Osce , de l'Otan , de l'Unesco ... de traités , de conventions , des relations diplomatiques .... des situations géopolitiques ...
Mais aussi du FMi qui jauge sa capacité budgétaire ... des emprunts aux groupes financiers internationaux . Elle décide de son sort en fonction de son poids du mieux qu'elle peut ...Elle ne fait pas toujours ce qu'elle veut . C'est ainsi , mais elle conserve une liberté certaine .
La France change rien n'est figé , ni gravé dans la marbre .
Ce que je constate c'est que les pays que j'ai cité ont des institutions différentes des nôtres et plus souples , la Suisse est confédérale , des cultures différentes coexistent sans problèmes depuis des siècles , ils ont le droit d'organiser une pétition pour soumettre des idées nouvelles à leur Etat après consultation de l'électorat qui devient effective . Je cherche en France un tel dispositif aussi démocratique ? C'est vraiment un antidote à la panne démocratique actuelle .
A l'échelle d'un territoire(taille comparable au niveau démographique) comme la Bretagne par exemple , une consultation devient accessible et plus simple à organiser car l'électeur consulté répondra à la question posé sur du concret .
En Finlande , l'archipel finlandais des Aland / Ahvenamaa a un parlement 1500 km2 et 28 000 habitants , 90°/° des gens sont Suédois par la langue et 100°/° parlent le finlandais aussi , ils ont la dévolution de pouvoirs ... C'est au niveau de liberté que l'on reconnait une démocratie avancée !
L'autonomie n'est pas pourvue de Droits régaliens : traités, armées , justice , monnaie ...
Oui , les élu(e)s Bretons ont voté une résolution pour l'autonomie de la Bretagne sur son territoire historique ce que reconnais le droit international de L'ONU .
«L'homme est de glace pour des vérités , il est de feu pour les mensonges ». Citation de : Jean de la Fontaine , poète français .
An emren a zo an ziskoulm evit Breizh a-bezh !
Les « Interventions à Carhaix », ça fait un peu mosaîque, non ? Elles sont anciennes, très anciennes, pour tout dire, depuis le pléistocène naissant, pour prendre son essor exponentiel et comique avec l’Homme- dieu, qui a fini par se croire DIEU. Rassurez-vous, ou pas ! Mais « Le bas-ventre est cause que l’Homme ne puisse se prendre pour un dieu. » F ;Nietzsche. Et la panse (;)).
Ce ne sont que des interventions discursives de politique théorique et à jeu rhétorique. Ne tenons pas vraiment compte de quelques exaltations ! Non seulement habituelles ces interventions, mais permanentes depuis tant de générations; dont la notion de la qualité du/des niveaux, ne sont qu’évaluées, défendues, rejetées ou glorifiées, par les récepteurs adaptés techniquement et formatés avec soin.
Si justement ajustées,aux différents formats d’expression politique séculairement qui séduisent les uns et pas les autres, employées dans différentes écoles (partis, syndicats, ashrams, sectes, etc.), si différentes et de plus en plus nombreuses et adeptes des théories, théologies, idéologies, différenciées bien entendu dans les formes d’application ; et leurs conséquences qu’elles sont parvenues à « inspirer », promouvoir, me laisse personnellement pantois, devant tant d’imagination (?).
Ces « interventions , thérapeutiques pour les uns et laxatifs pour les autres, à effets pas toujours passagers hélas, provient d’un léger changement de température induit par une variation polico-sociale ténue, dans la sémantique aux effets improbables sûrement pour moi, perçue dans la voix de son maître (notre ?) . Mais qui n’est aucunement un effet réel, palpable encore à escompter des intervenants là-bas…et/ou ici
Et la BRETAGNE dans tout ça ? Me direz-vous ! Et bien jugez, bien, par vous-même où elle en est, où et comment France, Français et Bretons l’ont faite au cours de leur pauvre Histoire !? Ou encore l’Ukraine…
Alors pour moi, ravi du village breton, les « Interventions à Carhaix » n’ont rien de divin qui me mette à genoux! Mais à voir encore, à entendre et à lire, c’est toujours un plaisir !
Unité historique, taille critique, accès aux richesses, moins d'effets de frontières, respect de la diversité, multi-culturalisme, lutte contre le racisme et l'extrémisme.
Tout est respecté.
A savoir , aucune minorité nationale n'est reconnue en France pourtant «pays des Droits de l'homme» , aucun traité européen n'a été validé par l'Etat français qui ignore les réalités« linguistique de la Bretagne , langue bretonne et galo , de l'Alsace( alsacien souabe 2èmer langue nationale du Brésil avec le silésien , du West-Hoek flamand , du pays Basque( 64) , du pays Catalans (Roussillon ) du plate mosellan , de l'occitan ... Dernier pays (avec la Grèce , pour être grec il faut être orthodoxe et parler grec ) a défendre une langue unique alors que le bilinguisme est un progrès , quel obscurantisme culturel ! Le stylo est gelé sans doute pour faire avancer ce sujet qui est une liberté fondamentale ...des peuples sans état » Charte de L'Onu « !
De surcroît , vous voulez l'addition de Bretagne et pays de la Loire cette région fut créer sous l'occupation allemande (nazie)avec la complicité du régime de Vichy le 30 juin 1941, décret n° 2727 . Aboli par le Conseil national de la Résistance , transformé en Gouvernement Provisoire de la République par le général de Gaulle en 1959 les régions dites programmes sont crées .
Les pays de la Loire sont reconstruits sans l'Indre et Loire comme sous l'occupation nazie , la Vendée rejoint cette région alors qu'en 1941 , elle n'y figurait pas , elle était en Poitou , Angers n'est plus capitale régionale mais Nantes / Naoned ...
Les Breton(ne)s protestent depuis lors car c'est une violation du Droit International car un territoire doit être maintenu dans son intégrité , droit historique , mais l'exception culturelle française est passée par là , la France campe sur celui-ci ignorant les manifestations de 2014 à Nantes / Naoned entre 15 000 et 40 000 personnes dans les rues pacifiques , dignes »Pour la réunification de la Bretagne« . Mr Hollande président , découpe la France en région plus grandes lors de la »réforme territoriale« de 2014 mettant sous le tapis , la demande légitime des Breton(ne)s , 107000 personnes des Breton(ne)s de la Loire -Atlantique signent en 2019 une pétition pour la réunification de la Bretagne une consultation comme le prévoit la Loi française en 2019 soit 12°/) du corps électoral, le Conseil Départemental de la Loire Atlantique n'en a cure alors que la loi le prévoit d'inscrire cette question pour être débattue dans l'Assemblée départementale . Le Tribunal Administratif est saisi par des militants de l'association Bretagne Réunie qui défend la réunification de la Bretagne comme A la Bretonne autre association ou B5 ...en 2021...
la démocratie est bafouée par des élu(e)s drapés dans leur toge et leur certitude mais le peuple breton pense différemment heureusement ...Nous voulons désormais» un statut d'autonomie dans un territoire de Bretagne à 5 départements avec notre vision en expérimentant pour notre devenir, les élu(e)s de Bretagne administrative l'ont voté en assemblée en 2022. Oui nous serons amenés à coopérer avec qui le voudra en bonne intelligence mais notre socle c'est la Bretagne et rien d'autre . Le Grand Ouest , comment appelez-vous ses habitants «les ouestitis » , les habitants du Grand Est n'ont pas de nom ... A Soweto township de RSA comprendre South West Township c'est un peu comme le Grand Ouest , un rien technocratique . Personne ne veut çà ,et les Breton(ne)s pas du tout !
Le fait d'avoir 2 langues nous rend multiculturel de surcroît français et breton ou galo de facto .
En résumé , la France est le dernier de la classe européenne sur le sujet des minorités culturelles , les pays de la Loire ont une connotation difficile à porter par sa dénomination car crées de manière effective pendant l'occupation nazie ...Quant au Grand Ouest une ineptie ...
Pour ma part c'est très personnel: ma famille a fournie 5 résistants pendant la seconde guerre mondiale dont Henri Burban assassiné à Hennebont (56) en avril1944 ...Voir le site ....pas de leçon à recevoir
Trawalc'h d'am lec'h ! Re zo re !
La Bretagne est connue dans le mode entier
Si je reprends cette ligne estuaire sélune vers le Mont st michel/ estuaireloire, 80 % de la Loire-Atlantique n'est pas dans la péninsule.
Mais sans doute, définiriez-vous les limites naturelles de la péninsule d'une autre façon.
Nantes dans une péninsule ? C'est avant tout est une ville de Loire. La Vallée de la Loire, voilà bien une évidence géographique. Tout comme j'ai du mal à voir l'évidence géographique de la péninsule bretonne au sud de la loire, excusez-moi. Et dieu sait que c'est là que la croissance démographique de la métropole progresse le plus.
Méfions nous des «évidences».
Un excellent livre qui a été publié récemment « 4100 noms de lieux bretons » Bertrand Luçon , en pays Nantais répertoriés sur 20 000 recensés et restant à étudier .
Puis que vous êtes versé en géographie , je vous mets au défi de me trouver une carte mentionnant l'existence «des dits pays de la Loire» avant 1941 dans les atlas de géographie ou une carte quelconque prouvant sa réalité matérielle avant cette date , c'est une région artificielle crée de toute pièce par le régime de la collaboration pendant la seconde guerre mondiale et une falsification de l'histoire .
La Bretagne existe depuis 1000 ans .çà c'est un fait attesté , libre à vous d'opter pour la version centraliste parisienne
imposée aux populations locales depuis la création des régions programmes depuis lors . Si on enlève la Loire -Atlantique des pays de la Loire , ils sont faibles économiquement et démographiquement, c'est pourquoi la survie de cette région est difficile dans ce cas mais il serait possible de la conserver sans la Loire-Atlantique , ce serait une solution tout de même si vous y tenez ...
Quant à la Loire , elle dessine un bassin hydrographique si bien que «ligérien » terme utilisé à tout va par la propagande FR3 , le journaux ... il s'applique aussi aux habitants du département de la Loire , de la Saône et Loire , de l'Indre et Loire , du Maine et Loire ... Terme abusif qui ne peut pas donc s'appliquer exclusivement aux vendéens , aux sarthois , au mayennais qui appartiennent la région pays de la Loire ...en dépit des affluents Maine et Sarthe et le Centre Val de Loire augmente la confusion sur le qualificatif ligérien ... C'est vraiment une construction qui nie la géographie humaine de la Bretagne en Loire- Atlantique !
Elle met sous le boisseau la région Poitou véritable région amputée du département de la Vendée , il existe même une association en faveur d'une région Vendée , c'est dire .
La Loire Atlantique au sud de la Loire c'est la Bretagne méridionale c'est ainsi que figure cette expression dans le dictionnaire Larousse et plus au sud il y a le marais breton initialement devenu marias breton vendéen . La baie de Bourgneuf s'appelle à l'origine baie de Bretagne ... les textes sont là pour le justifier .Vérifiez !
C'est intéressant d'échanger , il faut continuer à le faire . J'accepte les réflexions et les critiques , c'est le jeu et j'espère que nous approcherons de la vérité qui verra jour ! Je suis optimiste .
En attendant la carte historique des pays de la Loire remontant au 15ème .. au 19ème . Je risque de l'attendre longtemps , mais nous sommes impatients de voire cette production vérifiables extraite d'un document véridique .
«Au royaume de aveugles , les borgnes sont Rois !»
Salutations cordiales !
Ken emberr !
xavier