Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, réclame la même autonomie que pour la Corse
« J’entends que le président de la République parle de plus de liberté, d’autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines importants comme le logement, les langues ou d’autres sujets, eh bien nous demandons la même chose », a déclaré Loïg Chesnais-Girard suite au Congrès des Régions qui se concluait hier à Saint-Malo.
Le jour même, à l’occasion de ce Congrès, il a remis à la Première ministre, Élisabeth Borne, un rapport sur l’autonomie de la région qui avait été préparé par un groupe de travail de conseillers régionaux (voir notre article).
Écouter le discours intégral d'Emmanuel Macron sur l'autonomie de l'île.
■Pour ancrer définitivement la Corse dans la République, et reconnaître sa singularité, son insularité méditerranéenne, son rapport au monde et son rôle dans l'espace qui est le sien, nous devons avancer et il faut pour cela l'entrée de la la Corse dans la constitution. C'est votre souhait, je le partage, et je le fais mien car je reconnais l'histoire, la culture, les spécifités de la Corse dans Ra république, ce lien entre cette terre, cette mer, cet enracinement - Emmanuel Macron.
Ou plutôt, il ne veut pas d'une réelle autonomie pour la Corse.
Cela me fait penser à la promotion du gallo «sur le même pied d'égalité» que la langue bretonne, qui aboutit très concrètement à une diminution de l'aide pourtant déjà ridicule à l'enseignement du breton...