Compte rendu publié le 28/08/22 10:21 dans Politique par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
Djohar Le Clec'h-Sidhoun et Alan Cloarec
Pour une Bretagne Autonome (623 vues)
Décomplexé depuis que le gouvernement a parlé d'autonomie à propos de la Corse et que la région Bretagne a voté un voeu pour plus d'autonomie lors de sa dernière session, sans parler d'une déclaration de l'ancien Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, qui demande pour la Bretagne, le même statut que celui de la Nouvelle-Calédonie, le groupe Douar ha Frankiz organisait samedi un débat public à Carhaix sur le thème de la création d'une plateforme unitaire, rassemblant partis politiques et associations, d'accords sur des revendications communes qui aboutiraient à l'autonomie de la Bretagne. Cette initiative est parallèle à celle de Christian Troadec et de l'écrivain et journaliste Thierry Jigourel autour d'une plateforme intitulée Pour une Bretagne autonome.
Il a été proposé de regrouper partis politiques et associations autour de quatre revendications communes :
La reconnaissance du peuple breton
La réunification administrative de la Bretagne
La co-officialité des langues de Bretagne
Le droit d'avoir nos propres institutions
Une cinquantaine de personnes étaient présentes dont deux coordinateurs de Douar ha Frankiz, il s'agit de Djohar Le Clec'h-Sidhoum et d'Alan Le Cloarec. Thierry Jigourel était là, mais Christian Troadec, le maire de Carhaix, qui soutient ce mouvement n'a pas pu être présent. On a noté la présence en force de huit membres du Parti breton, dont son président Mathieu Guihard. Un membre de l'UDB assista aux débats l'après-midi. Les associations Bretagne Réunie, Bretagne 5 sur 5, Bretagne Majeure et l'Institut culturel de Bretagne - Skol Uhel ar Vro étaient représentées ainsi que d'autres.
Merci pour ce compte-rendu. Une précision : il s'agissait d'une réunion de Douar ha Frankiz et non pas de «Pour une Bretagne autonome» qui est une plateforme collective regroupant divers mouvements et acteurs politiques bretons.
Naon-e-dad
Mercredi 25 décembre 2024
Brav! . A titre d'exemple, et selon une discussion sur le terrain et de mémoire, au Pays-de-Galles, certains services correspondant à notre Sécurité Sociale sont gérés directement par le Pays-de-Galles. Ou (pas tout-à-fait symétriquement justement), par l'Angleterre, selon que l'on habite dans un territoire ou dans l'autre. . Ceci n'est peut-être pas l’exemple le plus parlant, dans un pays - le système France - épris d'égalitarisme assez souvent illusoire. L'important est de comprendre que la dévolution est possible, dans une démocratie moderne et respectueuse de ses constituants. Et de réfléchir en ce sens. . Quels domaines, pas seulement culturels, peuvent être administrés à un échelon plus régional ou plus local?. On se souviendra que l'épisode des « Bonnets Rouges » est parti d'une décision centraliste, qui pouvait paraître utile en Alsace - une histoire de trafic autoroutier parallèle par rapport à l’Allemagne -, si j’ai bien compris, mais qui était inacceptable et constituait un danger mortel pour l’économie en Bretagne. A l’arrivée, merci à nos énarques et technocrates pour ce fantastique gâchis social et budgétaire (dont seule une entreprise privée, liée financièrement à la manoeuvre étatique, a tiré avantage) ! . A son époque Giscard d’Estaing avait réfléchi à ce qu’il appelait la « subsidiarisation ». Cette notion, moderne et nécessaire, serait à mixer avec celle de Régionalisation. Mais l’Etat central jacobin est-il prêt à accepter – enfin ! – la notion de Région ? . Ha Rannvroioù, evit gwir, a vo deiz pe zeiz, e bro-Frañs ? A-wechoù dishenvelik un tamm an eil diouzh eben, hervez ar gudennoù lec’hiel? Pe re vodern e vefe evit hon Republik gaezh ? Poent eo soñjal en afer-se. .
KLG
Mercredi 25 décembre 2024
En photo, deux personnes qui iront sans doute chercher une soupe à la prochaine élection locale venue.
La petite cerise sur le gâteau, un mouvement unitaire avec Troadec absent, toute la gauche politique et associative (PS régional, A la bretonne and co) absente et qui commence par un satisfecit sur un voeu du Conseil Régional que le Président PS local a lui même déconstruit de A à Z récemment...quelle est la cohérence ?
Jean-Luc Laquittant
Mercredi 25 décembre 2024
A KLG, il n'y a, bien souvent, que ceux qui ne font rien qui négativent, toujours, ceux qui essaient de faire quelque chose. Perso cela me fait plaisir de voir des jeunes prendre en main leur avenir.
Pcosquer
Mercredi 25 décembre 2024
Just a-walc'h aotrou KLG: Troadec absent, toute la gauche politique et associative (PS régional, A la bretonne and co) absente et qui commence par un satisfecit sur un voeu du Conseil Régional que le Président PS local a lui même déconstruit de A à Z récemment...quelle est la cohérence ? Ar re-se o doa bet tro(ioù) d'ober mad an holl e Breizh neketa! Bilañs?... Pezh zo e tougont herêzh Republikaned an trede republik ( tud a gleiz a oa)... Bez ez eus tud c'hoazh a ro fest d'ar vazh d'ar PS rannvroel diouzhtu ma vez lakaet ar gaoz war gwirioù ar Vretoned... Hag ouzhpenn-se e tistrujont an talvoudegezhioù sokial dre an drouktunañ a vez graet ouzh an dud ganto: mont e-maez an dienez met dilezel e hevelebiezh vreton war un dro... 'na pegen brav eo! Ha teod an drouktunañ ouzh strolladoù politikel breton a vefe c'hoazh ?... yann a oar! Marteze n'emaint ket mui 'ba ar jeu da vat hep dezho en gouzout! Un disamm kaer a vefe! Se zo poellek justamant! Ar c'hinnig n'eo ket douget tamm ebet gant ar PS anat eo! Sklaeraet ' vo an traoù gant-se... N'eo ket fall dija! Ne oa ket tud eus LR kennebeut: Ao Le Fur... Hop Hop Hop ur wech dibabet un tu ez eo diaes da vont e-maez ar yod! Neuze ober an traoù ni hon unan: Ha petra nevez diwar-benn «Assamblée de Bretagne »? Bez ez eus bet kaoz deus outi?
Penn Kaled
Mercredi 25 décembre 2024
L'idée est excellente , ainsi que les objectifs ,dommage qu'il a fallu attendre aussi longtemps pour la générer Seulement ce qui m'inquiète , c'est que son initiative est l'émanation d'un petit parti d'extrême gauche très clivant ,version Sandrine Rousseau à la bretonne !!! ,je crains très rapidement son hégémonie sur ce mouvement ,un peu comme celui de LFI sur la NUPES en France Plus globalement les extrêmes dominent excessivement le mouvement breton du fait aussi d'une timidité , d'un manque de résistance à leur égard des autres tendances , renforcée par le manque manque d'adhésion faisant le jeu d'une marginalité entretenue également par les adversaires de la cause bretonne , alors que la population est globalement modérée ,malgré les éruptions RN et LFI lors des dernières élections
Kristof Bach-Bourdelier
Mercredi 25 décembre 2024
(at)Penn Kaled : Ben l'bonjou/Derc'hel 'ra da vont/Bonjour :) Merci a vous pour votre message ~extreme_gauche : Est-ce que le fait que l'idee vienne de quelque part pose vraiment probleme ? Dans la mesure ou les personnes / partis / &c. soient d'accord sur 2 choses - essentielles, elles > La premiere, c'est de ne pas rejeter / stigmatiser / &c. les minorites visibles ou invisibles (i.e. ost.racisme) mais bien plutot d'inclure tou.te.s les habitant.e.s de la Bretagne ainsi que les personnes interessees par le projet hors Bretagne - La deuxieme, c'est de mettre -ensemble- les moyens en face des intentions sur les 4 points evoques dans cet article (La reconnaissance du peuple Breton ; La réunification (administrative) de la Bretagne ; La co-officialité des langues [vernaculaires] de Bretagne [Breton et Gallo mais aussi Poitevin pour le Retz au sens de 'de l'autre cote de l'Eau'] ; Le droit d'avoir nos propres institutions) < ca ne pose pas de probleme (a mon avis, en tout cas - mais je suis ouvert a la discussion)
sebgi35
Mercredi 25 décembre 2024
Le sujet c'est l'autonomie et pas de savoir s'il y avait des gens de droites et de gauche. Le Parti Breton montre qu'il se situe dans le dialogue. Son Président était présent ainsi que d'autres membres. Il y aura une conférence sur ce sujet prochainement sachons mener un travail collectif au service de la Bretagne et non pour une idéologie. Dans tous les cas c'est de bonne augure et dans l'ère du temps. Sachons en profiter.
Emilie Le Berre
Mercredi 25 décembre 2024
«Sachons en profiter». Alors pourquoi ne pas l'avoir fait avec Bretagne Majeure ces dernières années ? Dont les travaux sont bien avancés, cela aurait été bien plus profitable que de tout recommencer. À moins que tourner en rond ne soit pas que l'apanache des festoù-noz ? Pour moi c'est simple : shuntage du travail de Bretagne Majeure pour enfermer la revendication bretonne dans du sociétal.
P. Argouarch
Mercredi 25 décembre 2024
@Emilie : A cette réunion, il a été proposé que les générations se parlent. Je prépare un article «Pourquoi nous avons échoué» dans lequel les baby boomers, les militants bretons nés entre 1945 et disons 1970 expliquent à la nouvelle génération, selon eux, pourquoi rien n'a avancé. J'en profite pour solliciter les autres anciens. Si ils ont des choses à dire, qu'ils contactent ABP
Kristof Bach-Bourdelier
Mercredi 25 décembre 2024
(at)P.Argouarch : Excellente idee ! :) Merci a vous pour tout ce que vous faites pour les Breton.ne.s « Voir le site alt=«Baby Boomer»/> ~1946_1964
Kristof Bach-Bourdelier
Mercredi 25 décembre 2024
Est-ce que Bretagne Prospective etait presente (universite d'Ete le meme WE.) ? > Voir le site <
KLG
Mercredi 25 décembre 2024
« A KLG, il n'y a, bien souvent, que ceux qui ne font rien qui négativent, toujours, ceux qui essaient de faire quelque chose. Perso cela me fait plaisir de voir des jeunes prendre en main leur avenir.»
Tous les 3 mois on voit des nouveaux groupuscules et écuries tout aussi «constructifs» les uns que les autres, surtout pour leur petite gloire personnelle. Des mouvements et autres «laboratoires d'idées» (souvent du pré-maché qui ne fait que suivre les évolutions sociétales ou les impulsions de l'Etat français lui-même...) on en a déjà une tripotée. Qu'y a t-il de constructif à en créer de nouveaux ?? Je ne vois rien de constructif là-dedans et on a trop l'habitude de voir des personnes chercher en réalité à se caser rapidement un post fictif local.
Ce qui manque ce sont des gens combattifs et qui prennent des risques.
hervé Brétuny
Mercredi 25 décembre 2024
Kristof Bach-Bourdelier Vous catégorisez gallo ici poitevin ici , sachez que d'après les linguistes toute la côte du Pays de retz parlait plus un dialecte gallo que poitevin . et que d'après le livre de Bertrand Luçon on y a parlé breton pendant quelques siecles.
J'aimerais aussi qu'on ne catégorise pas les zones breton /gallo de façon aussi tranchées car des eones dites gallo ont perdu le breton au 19eme, 18eme ...16eme siecle . n'ont elle pas le droit à la langue bretonne . On ne doit pas zoner les langues ..........sur une situation de 1886 et encore moins de 1945 !!
Je considère que le breton a sa place partout en Bretagne .
Kristof Bach-Bourdelier
Mercredi 25 décembre 2024
Ben l'bonjou/Derc'hel 'ra da vont/Bonjour Herve Bretuny :) Vous allez bien ? Nous nous 'connaissons', dites-moi si je fais erreur, pour un interet partage pour un espace international partage entre France et Bretagne - le Marais Breton :) ~partout : Pour moi aussi, la langue Bretonne Celtique a sa place partout en Bretagne (j'ai d'ailleurs participe a plusieurs reunions de creation d'ecoles Diwan -pour ne pas les nommer- et/ou de sections bilingues dans le Nantais et j'ai ete bien desole de voir que l'ecole Diwan de Porni/Pornizh/Pornic n'ait pas dure plus qu'une annee) et j'ai le livre dont vous parlez (auteur : Bertrand Lucon) dans ma bibliotheque (la zone ou l'on trouve toujours une toponymie significative en langue Bretonne Celtique occupe une large part du Nantais et meme une petite partie du Retz, selon l'auteur, pour Sint B·rvin/S~Brewenn/S~Brevin) - Pour moi aussi nous devrions parler d'un espace entre langue vernaculaire Bretonne Celtique et langue vernaculaire Bretonne Romane (Gallo) mais de la meme maniere, il est important de valider l'existence dans le Retz d'une langue Bretonne elle aussi (Romane egalement) qui emprunte beaucoup au Poitevin et que certain.e.s specialistes n'hesitent pas a dire qu'il s'agit tout simplement du Poitevin - Evidemment. c'est une question delicate car l'on oppose deux choses - La ou le Poitevin recoit une definition linguistique, le Gallo recoit une definition politique (le Gallo est, pour beaucoup, l'ensemble des parlers Romans -Francais, Latin et d'autres exceptes- vernaculaires sur le territoire Breton) - Une personne est d'ailleurs en train de faire une recherche sur le sujet epineux des isoglosses Romans dans le Retz (= de l'autre cote de l'eau) et dans le Nantais - Pour moi, cela ne pose aucun probleme - Breton et Gallo et Poitevin peuvent etre consideres comme des langues vernaculaires de Bretagne (et donc des Breton.ne.s) de la meme maniere que le Welche et le Franc-Comtois sont des langues vernaculaires d'Alsace au cote de l'Alsacien ou encore comme le Scots (ou d'autres langues Germaniques) est une langue vernaculaire d'Ecosse :)
jakez Lhéritier de St Nazer de Bretagne
Mercredi 25 décembre 2024
A vous voir tous à Sant Nazer, le samedi 24 septembre Manifestation de Bretagne Réunie RV à partir de 11 h et manif à 14 h au P'tit maroc au Port. On fera du concret et l'on pourra discuter au repas ou après.
Loulou
Mercredi 25 décembre 2024
Sans action commune de la droite et de la gauche, cette initiative est vouée à un échec total...
Pierre Robes
Mercredi 25 décembre 2024
Encore un énième groupuscule qui dit qu'avec lui tout va changer en Bretagne. Et avec un sacré slogan, terre et liberté, terre de quoi ? De qui ? Liberté de quoi pour qui ? Au moins chez les Corses les slogans sont plus clairs : CORSICA LIBERA : et ils ont des hommes ou des femmes vraiment d'un niveau supérieur, comme les Kanaks ou les Catalans ou les Écossais... bref ça va encore tourner en eau de boudin !
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Telles que sont ici exprimées les quatre revendications, on a l'impression que de la première (la reconnaissance du peuple breton) découlent les trois autres. Or cette première revendication est juridiquement inaccessible. Il vaudrait mieux se concentrer sur la Réunification qui pourrait n'être qu'une formalité (une loi suffit). Le blocage ne vient pas vraiment de Paris, mais des élus du pays nantais, et cela depuis le début. Toute notre énergie devrait servir à leur démontrer que le grand ouest qu'ils appellent de leurs voeux ne peut être qu'une impasse. Il faudrait aussi les culpabiliser pour avoir jeté à la poubelle la pétition des 100 000.
Lesur
Mercredi 25 décembre 2024
réponse à Anne M Chaque mouvement a son but, lesquels doivent s'intégrer les uns avec les autres comme des «briques» communes. Vous semblez parler de la Réunif comme seul objectif. Objectif «institutionnel» de Bretagne Réunie. Bien. Indispensable préalable, aucun Breton breton ne pourrait aller dans le sens inverse, la preuve en est de la pétition des 105.000, rien que dans L-A. Oui, mais non, la Réunif est une étape, certes indispensable. Mais, parallèlement, il nous faut bosser sur cette Assemblée unique qui créera les jalons d'une véritable autonomie «constitutionnelle», pour ceux qui se rangent dans le «constitutionnalisme». Mais que l'on propose plus ! J'ai même envie de dire, profitons d'un vent qui paraît au niveau de l'opinion publique française favorable pour nous fixer un objectif à long terme. Celui de l'indépendance. Ainsi, aux prochaines élections, les Bretons pourront arborer fièrement leurs couleurs, leur GhD. Pourvu qu'ils s'unissent...
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Je constate seulement que, des quatre revendications, c'est celle de la Réunification qui pose le moins de problèmes juridiques (à condition bien sûr de ne pas demander l'organisation d'un référendum inconstitutionnel, puisque seul un vote consultatif est possible, organisable par le CD 44). Quant à l'autonomie des régions, le vent n'est pas du tout porteur. Jamais depuis 1982 les régions n'ont eu aussi peu de marges de manoeuvres, ce ne sont plus que des machines à distribuer des subventions. Pour ce qui est des langues dites régionales, leur sort est lié à une circulaire, écrite en contradiction avec le Conseil Constitutionnel.
Lesur
Mercredi 25 décembre 2024
«administrativement», vous avez raison. Mais les peuples de France commencent à bouger, et le mot «autonomie» a une connotation de plus en plus positive. Quant à la Réunification, c'est l'Alpha, mais ne doit pas être en même temps l'Omega. La Réunification est un préalable, ensuite, n'attendons pas que Paris nous donne quoi que ce soit. Faut aller chercher ce que nous voulons, l'autonomie, et cette quête peut se faire aussi avec ceux qui veulent à terme l'indépendance.
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Le combat pour la Réunification est le plus porteur : - Il n'y a aucun blocage juridique. - La pétition des 100 000 est toujours en vigueur. - La B4 et les PDL perdent de leur substance.
Pcosquer
Mercredi 25 décembre 2024
@ Anne @Lesur. Bonjour à vous. L'assemblée de Bretagne a été largement mise en avant aussi à Nantes lors de la grande manifestation liée au régions. Il y a donc environ 7 ans; ce qui est parfaitement logique. Depuis les politiques et les médias l'étouffent (c'est mon impression... le président de région viens à mon avis de louper sa carrière politique, il avait un projet extraoprdinaire devant lui, sa jeunesse lui donnait le temps et pfuiit!!) alors que l'idée faisait son chemin dans les esprits. L'une ne contredit pas l'autre bien au contraire, c'est en fait la même chose, l'assemblée donnant un statut juridique à ce projet de réunification. De fait la réunification se comprenait immédiatement. Pour moi ils vont de paire. L'important c'est le projet global pour la Bretagne dont la réunification est un pilier évident. Qu'est-ce qui empêche de traiter les 2 en même temps. La société civile doit s'emparer de ce projet et le construire pour l'imposer au monde politique ce qui est ni plu ni moins que la marche normale et logique d'une démocratie... La grosse difficulté est de proposer un projet qui plaira à la majeure parti des Bretonnes et Bretons...
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
La mise en place de méga-régions rend improbable la fusion des régions et des départements, y compris dans les régions de plus petite taille. Présenter cette fusion comme une éventuelle spécificité bretonne ne peut que faire fuir les élus du conseil départemental de la Loire-Atlantique, c'est contre-productif.
Muichka
Mercredi 25 décembre 2024
L'autonomie est une étape hélas obligée pour obtenir l’indépendance d'une façon pacifique. Exigeons-là. Les cinq départements, evel just. Ne plus tergiverser dans des «Oui, mais Paris ne voudra pas, la constitution machin-bidule, le cd44 ceci-cela». Bientôt, le pouvoir parisien éclatera, soyons prêts, anticipons.
Pcosquer
Mercredi 25 décembre 2024
En matière d'autonomie, les Bretons sont très largement mature comme le dit Aziliz Gouez. Et ils le prouvent tous les ans. C'est assez simple à comprendre quand le président L Chesnais Girard rend (finallement) officiel la différence entre les 12 Miliards d'Euros que doit l'état français à la Bretagne du fait de sa participation économique à la France et le versement restitué réel de 1,7 Miliard... Cette différence depuis le temps qu'elle existe aurait ceratinement permi à la Bretagne un développement conforme à ce que souhaitent le Bretonnes et Bretons. N'est-ce pas! Or on s'en sort quand même dans les compétences accordées à la région. Alors avec 11 Miliard en plus! «Présenter cette fusion comme une éventuelle spécificité bretonne ne peut que faire fuir les élus du conseil départemental de la Loire-Atlantique, c'est contre-productif.»je crois que l'interlocuteur premier sont les Bretonnes et les Bretons bien plus que ne le sont aujourd'hui les élus justement... ces derniers comme souvent démontré s'oppose à l'émancipation bretonne. Il est plus intéressant de faire nous même. Je suis assez d'accord avec Muichka; l'état français va mal et il est possible qu'il y ait des bouleversements peu maîtrisés; il vaut mieux avoir un projet à proposer plutôt que de voir à nouveau une énième centralisation autoritaire à la française...
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Il ne faut pas trop s'emballer par rapport au voeu d'autonomie du CR B4. Ce n'est qu'un communiqué de presse qui n'attend aucune réponse de l'Etat. De plus, il vient après le voeu émis par l'Association des Régions de France, lui aussi en faveur de l'autonomie. Cela relativise...
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Les gens ont raison d'être attachés au département 44 qui, à quelques communes près, correspond au pays nantais (une des bandes du drapeau breton). Les autres départements bretons ont des limites aberrantes, ce ne serait pas une grande perte. Quand on pense que les limites de l'évêché de Vannes dataient des Vénètes ! (avec seulement une extension au-delà de Redon)
Lesur
Mercredi 25 décembre 2024
jeu de bonneteau : 1- le préfet de Rennes voulait un accès à la mer. Donc le Pays de Redon a été «transféré» du futur Mor Bihan vers L'Ille et Vilaine ; 2- le préfet du Morbihan voulait garder une même superficie que les autres départements. Donc, il lui fut donné toute la partie NW du département de Loire-Inférieure (Penestin..La Roche-Bernard). 3- mais le préfet de Loire-Inférieure perdait du territoire, donc il lui fut attribué toute la partie sud de l'Ille et Vilaine. Donc le Pays Nantais n'est pas dans ses traces historiques, côté NW et N, et effectivement, à quelques communes près dans le sud, par rapport à la définition des Marches.
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Rennes renonce alors au pays de Châteaubriant... qui appartenait au pays nantais.
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Au nord du département, sept communes de l'évêché de Nantes n'ont pas intégré la Loire-Atlantique, contre trois de l'évêché de Rennes qui s'y retrouvent.
Kristof Bach-Bourdelier
Mercredi 25 décembre 2024
(at)Lesur : ~quelques_communes_pres_dans_le_sud : En effet - (L'Isle de) Bouin ; Bois-de-Cene ; Garnache (la) ; Grand'landes ; S~Etienne-du-Bois ; Lucs-sur-Boulogne ; Beaufou ; S~Philbert-de-Bouaine ; Montreverd ; Bernardiere (la) ; Treize-Septiers ; Boissiere-de-Montaigu (la) ; Landes-Genusson (les) ; Bruffiere (la) ; Cugand ; Bernardiere (la) sont les communes situees en territoire Breton (et en Poitou egalement pour ce qui est des Marches communes) pour tout ou partie (parfois tres petite) de leur territoire communal actuel - Remouille, est une commune de Loire-Atlantique qui releve du Poitou (source : Michel Pressense, Armorial des villes de Vendee [le departement], 1989)
KLG
Mercredi 25 décembre 2024
«La mise en place de méga-régions rend improbable la fusion des régions et des départements, y compris dans les régions de plus petite taille. Présenter cette fusion comme une éventuelle spécificité bretonne ne peut que faire fuir les élus du conseil départemental de la Loire-Atlantique, c'est contre-productif. »
Je ne suis pas du tout d'accord avec vous. D'abord qu'on se le dise, l'existence même des départements favorise la situation actuelle. Sans départements, pas de Pays de la Loire, pas de Grand-Ouest.
Ensuite, la réalité c'est que les élus du 44 ne veulent pas faire partie de la Région Bretagne. Seule une Bretagne attractive, unie, ayant un statut spécifique et qui n'a pas vocation à mourir dans une Grand-Ouest, forcera à terme le 44 à quitter la Région Pays-de-la-Loire.
Tant que le 44 aura l'espoir d'un Grand-Ouest, car c'est la seule et unique chose qui motive les décideurs de ce département, la réunification sera impossible. C'est sûr à 100 %
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Promoteurs de l'ouest depuis cent ans, les élus du 44 ont une vision égocentrique : ils ne comprennent pas que les autres départements bretons soient si attachés à la Bretagne et que les autres départements des PDL ne veuillent pas devenir les nouvelles marches de la Bretagne. Gardons-nous d'avoir nous-mêmes une vision autocentrée : le département 44 (à une douzaine de communes près) est l'héritier de limites historiques vieilles de dix siècles, à la différence des autres départements bretons aux limites anti-historiques vieilles de deux siècles. Un projet breton doit en tenir compte.
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Je pense qu'il ne faut pas fusionner la B4 et ses départements, même s'ils sont des constructions artificielles : - parce que le département 44 est différent de ce point de vue-là, il est l'héritier du pays nantais (à une douzaine de communes près) aux limites vieilles de dix siècles. Ou alors le 44 pourrait intégrer la B5 en gardant un statut qui garantit sa pérennité. - parce que cette éventuelle fusion de la B4 avec ses départements pourrait être généralisée à toutes les régions, ce qui serait dramatique pour le 44 en PDL. Ainsi, ce qui était une bonne idée pour la Corse ou l'Alsace, ne le serait pas pour la Bretagne.
J'ai du mal à croire qu'un statut attractif pour la B4 tomberait du ciel, et que surtout il serait différent de celui des régions voisines. Nos élus sont bien trop timorés. Il vaudrait mieux démontrer que le grand ouest ne se fera jamais, ou s'il advenait, qu'il ne tiendrait pas la route, même si on en prendrait pour cinquante ans, les découpages institutionnels ayant tendance à se scléroser.
Pcosquer
Mercredi 25 décembre 2024
@ Anne Merrien J'ai l'impression que vous raisonnez l'avenir de la Bretagne essentielement dans le cadre de l'organisation politique Française. Personnelement, je crois à l'autonomie de la Bretagne et d'autre part, je pense que raisonner français conduit à l'impasse. C'est pourtant ce que font pleinement nos élus d'où un manque de projet sérieux pour la Bretagne... A mon sens, ne pas raisonner français c'est par exemple considérer les 9 pays Bretons et non pas les départements ( bien sûr on criera à l'inégalité territoriale mais je ne suis pas sûr que la taille d'un territoire ne soit pas là encore un raisonnement français), c'est davantage considérer le maillage des villes moyennes de Bretagne que les métropoles...c'est renforcer la carte juridique Bretonne, c'est peut-être aussi considérer davantage la réalité bretonne des chapelles plutôt que celle de l' Eglise ( qui fait la Bretagne B4 hélas!), c'est renforcer l'université de Bretagne dont Nantes évidemment, c'est redonner véritablement à la Région la politique touristique ( enjeux de choix politiques considérables ) et la transformer totalement; à mon sens le tourisme de masse est toujours une catastrophe à long terme...la Bretagne à d'autre atouts : la mer par exemple En théorie et depuis 2021 je crois, les départements n'existent plus: Sur le terrain, ils sont toujours là parce que l'on raisonne français. Cela fige les choses il me semble.
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
On est bien obligés de raisonner à partir de l'organisation administrative présente, pour pouvoir la modifier. Née en pays de Guérande, j'aimerais bien voir la Bretagne réunifiée et surtout pas la fusion des deux régions administratives. Le Léon, le Trégor, la Cornouaille, etc, on en parle encore, commençons déjà à en matérialiser la mémoire au bord des routes. Malheureusement, nos élus n'ont pas plus+ d'ambition pour la Bretagne que les élus des autres régions. Une remarque : l'archevêché de Rennes était organisé sur la B4 dès 1859 et depuis 2002, il s'étend sur B4+PDL.
Pcosquer
Mercredi 25 décembre 2024
Justement, «être obligé de »... Pourquoi? Voici un exemple sur la langue Bretonne qui ne va pas plaire, mais bon!... L'on prête à la langue Bretonne mais, cela pourraît être le gallo, le concept suivant que j'écrie ici parce qu'il n'est pas ouvertement officiel. Il prend la réalité d'un «outil d'apprentissage». Et j'en fait la critique: la langue Bretonne est dans sa promotion scolaire 1- un excellent outil pédagogique d'apprentissage global sur les situations complexes. 2- le développement de la plasticité du cerveau ( les sons par exemples comme la logique grammaticale devenue une stratégie de réflexion...) 3-un outil ethno linguistique... d'ouverture sur les langues etc Tout cela est merveilleux seulement voilà où se situe le hic? Il n'y a strictement aucune promotion de la langue en ce qu'elle est vernaculaire et est d'abord le moyen d'expression d'une pensée particulière ( d'origine celtique donc originale comparée à la pensée latine par exemple) et singulière compte tenu de sa fragilité et pourtant porteuse de l'identité d'une vieille Dame que l'on devrait respectée...et comment. Qu'elle permet l'accès aux textes écrits en Bretons (ancien ou nouveau par la standardisation de l'écrit) qu'elle permet un échange sur tout le territore breton, qu'elle peut si les Patrons se décident un jour à envoyer balader leur carcan stratégique bien commode:«nous ne faisons pas de politique»empêch,nt par cela la normalisation de la langue...devenir justement une langue pleine et entière de Bretagne employée quotidiennement du fait de sa valeur socio économique pour alors acquise... Bon je m'emporte mais entre la pensée française qui limite la langue à un simple «outil»dont on fait la promotion, certe bon, mais qui restera un outil aux yeux des parents (donc une stratégie éducative) et une place pensée par le fait d'être breton... Il y a un monde. Il faut être ambitieu et réaliste à la fois, l'un n'empêche pas l'autre.
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Le breton est avant toute chose une langue de culture, la langue de notre culture (surtout si on vit en zone bretonnante). Le discours utilitariste dont vous parlez répond en fait au discours ancien comme quoi connaître le breton ne sert à rien. Evidemment, si la Bretagne était compétente pour promouvoir le breton dans tous les domaines... Ce devrait être notre affaire, mais cela ne l'est pas.
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Dans une toute nouvelle tribune (qui n'a rien d'officiel), les président(e)s de régions demandent encore (après avoir beaucoup perdu ces deux dernières décennies) «une vraie grande réforme de la décentralisation» pour «promouvoir les libertés locales», pour «consacrer le principe de différenciation et donc instaurer un véritable pouvoir réglementaire local» et que l'Etat «se concentre sur les sujets régaliens» afin d'éviter «à notre pays d'étouffer sous la verticalité». Je doute qu'ils ou elles soient entendu(e)s... Quoi qu'il en soit, la B4 n'aura ni plus ni moins que les autres et donc aucune spécificité pour attirer les élus de la Loire-Atlantique. Seule la disparition des départements pourrait motiver la Réunification, en espérant (!) que le 44 préférerait plutôt être dilué dans la B5 que dans les PDL.
Pcosquer
Mercredi 25 décembre 2024
Je ne pense pas que la langue Bretonne soit une langue de culture pour tout le monde ..., DE FAIT(s) elle l'est depuis quelques temps à cuse de comportements non breton. Mais cette langue de culture n'est absolument pas une fin en soi c'est mon point de vue. L'étape 2 doit commencer c'est-à-fire sa normalisation. Et c'est la pratique que j'en ai. Encore une fois imaginer l'avenir dela langue bretonne comme langue de culture est une pensée française...Cette façon de voir n'est pas bretonne...Les entreprises Bretonnes qui peuvent impulser cette normalisation sont malheureusement soumise au MEDEF pour une grande partie d'entre-elles donc elles sont de pensée française.. Les chefs d'entreprises sont rares à penser Breton. Pour moi «Produit en Bretagne» n'est pas de pensée bretonne.. Cette façon de penser toujours accrocher à ce que la France veut est une erreur qui nous empêche de projeter la Bretagne dans l'avenir..
Anne Merrien
Mercredi 25 décembre 2024
Je ne connais pas le monde de l'entreprise. Norac, une boîte de Rennes, a financé la statue de Louis XIV, pour que les Bretons se pâment d'admiration devant ce roi qui a fait tant de mal à la Bretagne. Norac comme «non à nos racines».
Dr Mortmagus
Mercredi 25 décembre 2024
Risible ! juste en lisant les commentaires, on voit déja que l'idée unitaire est détricotée avant même d'avoir vécu parce que machin n'y est pas, que l'idée vient de truc, parce que fallait le faire avant ou que ça a deja été fait par bidule et qu'on va pas tout recommencer, et produit en bretagne c'est pas breton... et que le gallo c'est ceci et pas cela...blablabla.. ! bref l'art d'enculer les mouches dans toute sa splendeur ...Et ça fait bientot 90 ans que ça dure..et c'est pas près de changer.