The Rake's Progress de Stravinski est toujours joué à l'opéra de Rennes avec succès !

Reportage photos publié le 7/03/22 23:17 dans Culture par Agnieszka Misiura pour Agnieszka Misiura
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The rake's progress

L'Opéra de Rennes joue actuellement l'un des classiques du XXème siècle The Rake's Progress de Stravinski, avec le livret de Wysten Hugh Auden et Chester Kallman.

Il a été écrit après la seconde guerre en 1951 mais à une forme classique du XVIIIe siècle.

Chaque acte est également inspiré des peintures de William Hogarth «A Rake’s progress».

Le protagoniste est Tom Rakwell, qui est un rêveur paresseux.

Il est fiancé à la belle Anna Trulove.

Tom n'a pas l'intention de travailler et aimerait profiter de la vie sans effort.

De manière inattendue, Nick Shadow apparaît dans sa maison. Il est la personnification du tentateur, le diable.

Shadow annonce que Tom a hérité d'une énorme fortune d'un oncle inconnu.

Satisfait, Tom dit au revoir à Anne, il part avec son nouvel ami à Londres pour y gaspiller sa fortune.

Dans la capitale, Tom et Shadow visitent « la maison des prostituées » et profitent de la vie, sans but.

Nick lui suggère d'épouser Baba la Turque, une femme à barbe qui est l'attraction d’une foire. Selon lui, il faut échapper à la passion pour toucher le vrai bonheur.

C’est alors qu’Anna vient à Londres pour rendre visite à Tom.

Voyant son fiancé avec une autre femme, elle s’enfuit en pleurant.

Nick veut détruire Tom, alors il lui propose une machine pour transformer les pierres en pain.

Naïf, Tom met toute sa fortune dans cette invention. Cela le ruine.

Après un an, Nick se présente et demande le paiement de ses services. Le prix est l'âme de Nick.

Notre héros se rend alors compte de ce qu'il a fait de sa vie et qu'il a perdu son grand amour, Anna Trulove...

Cet opéra, écrit il y a 70 ans, n'a rien perdu de sa pertinence.

Outre la couche moralisatrice de cet opéra, il fait référence à l'époque contemporaine où nous sommes entourés de fausses informations.

Nous vivons dans une époque où les « fake news » sont notre diable.

Le directeur musical est Grant Llewellyn .

Cet opéra techniquement compliqué exprime toute sa poésie grâce à chaque instrument de l'Orchestre National de Bretagne.

La mise en scène a été confiée à Mathieu Bauer .

On a l'impression d'être dans les années 50 grâce avec une pléthore de photos d'époque.

Dans le rôle d'Anna Trulove, on peut admirer Elsa Benoit.

Une star bretonne qui fait une carrière internationale dans le chant lyrique.

L’opéra va être joué jusqu'au 9 mars 2022.

Tarifs: 5 à 60 euros

Opéra chanté en anglais et surtitré.


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