Pour l'unité des forces régionalistes

Communiqué de presse publié le 19/07/20 14:21 dans Politique par Paolig Kombot pour Paolig Kombot
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Bretagne Majeure
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Bretagne Majeure

Les futures élections régionales se profilent à l’horizon. Aussi, comme à l’habitude, nous assistons actuellement à des grandes manœuvres entre courants politiques divers et politiciens en mal de pouvoir afin d’élaborer des listes permettant en théorie de conserver ou gagner le pouvoir. Ce jeu assez habituel de calculs et de compromis, voire de compromissions, a pour but de faire émerger une majorité permettant de conduire la Région. Mais où réellement ?

Car la véritable question aujourd’hui n’est pas de mettre en place des accords pour accaparer les postes et fonctions, au bénéfice de telle ou telle formation, le plus souvent hexagonale qui, les élections passées, oubliera les vrais enjeux de la Bretagne. Trop souvent inféodés à la direction parisienne de leur parti, ce jeu régional n’est, pour beaucoup d’entre-deux, qu’un paravent à d’autres ambitions. La valse des égos et intérêts croisés pour constituer une majorité ne doit plus avoir cours.

Car la Bretagne, la société bretonne, méritent mieux. Non seulement elles le méritent mais elles ont besoin d’un engagement uniquement dédié aux questions et intérêts de notre territoire breton. Et, en la matière, il y a urgence. En effet, tant les questions environnementales qu’économiques ou culturelles nécessitent actuellement des réponses volontaristes et progressistes fortes, supposant une réelle autonomie décisionnaire et financière pour la Région. Là est le vrai combat. Celui consistant à faire de la Bretagne une « Bretagne majeure », libre de définir ses choix sociétaux, ses orientations économiques, ses options d’aménagement, libre d’affirmer sa culture originale pour qu’elle continue à survivre.

Là est la seule question dont nous devrions débattre lors de ces futures élections régionales, loin de ces querelles partisanes ou d’égo, loin des réponses souvent exogènes qui actuellement banalisent les orientations de la Région et stérilisent son avenir. Ne pas le comprendre, c’est accepter dans un horizon proche la disparition d’une société particulière, la nôtre ! Dans 10 à 15 ans, il sera trop tard : la Bretagne aura perdu toute distinction, toute originalité.

Ces élections doivent donc avoir comme seul objectif l’intérêt de la Bretagne, la définition d’un projet sociétal novateur, tourné vers l’avenir, tenant compte des mutations en cours sur la planète de manière responsable et visant l’autonomie la plus grande quitte à se heurter aux cadres imposés devenus des carcans insupportables.

Nous citoyens bretons, nous membres de « Bretagne Majeure », profondément attachés à l’avenir de notre société, à son originalité au sien de l’espace français, européen et mondial souhaitons que le débat des futures régionales et les programmes des listes concurrentes ne soit tourné que vers le seul objectif régional.

Travaillons à cette union souhaitée par de trop nombreux électeurs et acteurs de la vie régionale. Et tournons le dos à ces professionnels de la politique qui oublient trop souvent l’intérêt commun, celui de la communauté qu’ils sont censés représenter.

Recherchons pour cela l’unité la plus forte des forces régionalistes afin de porter un projet progressiste, seul apte à assurer un avenir à la Bretagne, une Bretagne libre de ses choix fondamentaux et forte dans l’espace national et européen mais aussi dans le Monde.


Vos commentaires :
pcosquer
Jeudi 14 novembre 2024
Sans vouloir vous offenser mais simplement vous faire réfléchir, vous dites: «Recherchons pour cela l’unité la plus forte des forces régionalistes afin de porter un projet progressiste, seul apte à assurer un avenir à la Bretagne, une Bretagne libre de ses choix fondamentaux et forte dans l’espace national et européen mais aussi dans le Monde.»
Ne croyez-vous pas qu'il est temps de laisser des mots comme «progressistes » définitivement de côté... Cela est plutôt collé au républicains de la 3ème République dont le cadre politique, selon Y PERSON ( dicour de DAKAR,en 1971), n' à jamais évolué dans son discours schizophrène... Ainsi la gauche républicaine porteur de valeur sociales pourquoi pas mais la même gauche foncièrement colonialiste... alors là cela ne va plus...et explique l'impasse politique Bretonne d'aujourd'hui. Le «mont war raok» votre progrès comme vous dites est le masque qui cache l'uniformisation de ( des ) populations. Il a coûté ni plus ni moins que la destruction en grande partie réalisée de l'identité Bretonne... Voyez ci-dessous.
Concernant la position idéologique de la gauche française, Loeiz LE BEC écrit, dans «La révolution et les Bretons, élan et déception» «Les Cahiers du Peuple Breton n°3»(28)
«...pourtant, la gauche française ... demeure jacobine dans son ensemble, elle s'accroche à son modèle d'état obsolète, alors que la plus part des états de la C.E.E. se régionalisent ou se fédéralisent. L'Etat et sa raison, la raison d'Etat, voilà ce qui lie la gauche à sa structure bourgeoise de commandement organisée par Robespierre et Napoléon, belles références démocratiques! La gauche ne veut en France ni critiquer, ni changer les structures de cet état qui la fascine; Elle lutte contre le capitalisme mais pas contre l'état qui le soutien et le défend. Aberration politique absolue si on ne savait pas que les hommes de la gauche française sont partisans d'une politique de puissance nationale tout azimut, interne et externe,*** analogue à celle des Français de droites qu'ils combattent sur d'autres terrains. Attaquer, critiquer l'état en France, vous n'y penser pas, c'est un tabou politique! L'Etat centralisé, se renforce donc depuis 1789. Il crée au coeur de la démocratie française un centre autoritaire et irresponsable dont le pouvoir pour le pouvoir est la seule loi; Les luttes politiques modernes de l'hexagone entre la gauche et la droite, continuent à s'emparer légalement de ce pouvoir, dans le but essentiel de le diriger contre l'adversaire de classe, jamais pour le transformer en vu du bien de tous et surtout des peuples périphériques que cet état, depuis deux siècles étouffe de son mépris.» Si vous voulez une Bretagne majeur il va falloir faire le grand ménage... Pezh ne vir ket ouzh an talvoudoù sokial da zont war wel moarvat!

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