Trois jours de festival en milieu rural, avec de la pluie tous les jours, des générations mélangées, ville et campagne...
Les Indiens, comme ils aiment à s'appeler, avaient organisé leur cinquième festival dans le bourg de Querrien, longtemps connu pour sa tranquillité, son terrain de boules, son grand nombre de retraités... Mais les choses changent, et dans le village de Boudigwen (la fée blanche...) les alternatifs ont construit un nouveau projet, il y a déjà beaucoup d'années, d'élevage de chèvres, auquel s'est rajouté la brasserie «Couille de loup» de Vincent, puis ils ont commencé à organiser des événements, à soutenir des spectacles, à aider à la déco, accumulant expériences diverses sur les scènes de Bretagne : arts de la rue, du cirque, concerts «djeuns».
Mais ce qui surprend à Querrien, c'est le mélange de «punks à chiens» et de mamies, d'enfants qui ont des espaces qui leur sont spécifiquement dédiés, une fête foraine déjantée, des débats qui s'appellent «la culture, c'est comme un parachute, quand t'en as pas, tu t'exploses...».
Bref, un festival atypique, que la pluie n'a malheureusement pas épargné...
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