A l'initiative de Isabelle le Bal (1), le Conseil régional de Bretagne a adopté un vœu sans équivoque. Après avoir constaté que «La Bretagne [était] une terre historique et économique qui s’étend sur cinq départements» il demande au gouvernement :
«- Que soient mis en œuvre tous les moyens permettant la prise en compte administrative de ce périmètre de la Région Bretagne associant le département de Loire-Atlantique afin d’engager une politique moderne et ouverte sur le monde pour tous ;»
«- à être associé à toute initiative institutionnelle notamment de consultation de ses habitants afin de faire reconnaître dans les meilleurs délais les droits culturels reconnus désormais par la loi»
Bretagne Réunie se réjouit de ce vœu et offre ses services au Conseil régional de la région Bretagne ainsi qu'au Conseil départemental de Loire-Atlantique, et pourquoi-pas aux services de l’État, afin de parvenir rapidement à l'objectif de la Réunification de la Bretagne. Bretagne réunie rappelle également qu'il existait une commission Conseil régional de Bretagne / Conseil général de Loire-Atlantique chargée de réfléchir sur des problématiques communes (économiques, culturelles...) qui a fonctionné de 2005 à 2012. Bretagne Réunie souhaite la remise sur pied de cette commission.
Bretagne réunie constate avec joie que la majorité régionale, et le groupe DCR ont voté ce vœu dès la 2e réunion du Conseil régional le 25 mars 2016. Seuls les élus FN ont voté contre. Ce parti utra-jacobin confirme ainsi sa volonté de nuire à un véritable développement de la Bretagne, qui passe par la Réunification. Bretagne Réunie espère aussi que les autorités parisiennes des principaux partis présents en Bretagne les entendront.
(1) Isabelle le Bal est Conseillère régionale MODEM dans le groupe DCR, Droite, Centre et Régionalistes. Elle est aussi 1re adjointe au maire de Quimper
■Quant aux élus front national ils montrent ce qu'ils sont : je laisse chacun choisir le terme qui convient pour les qualifier...
Il y a un autre combat qu'il nous faut à tout prix gagner , c'est celui du Crédit Mutuel Arkea, dont le siège est à Brest : 3000 emplois à Brest, 6000 emplois en Bretagne, et certains voudraient absorber ce fleuron de l'économie bretonne, qui est une banque saine et en plein développement, y compris à l'international(avec Financo, Suravenir, Fortuneo, dont les sièges sont tous à Brest).
Je comprends difficilement que ABP n'ait pas déjà parlé de ce hold-up qui se prépare, qui consiste à voler aux Bretons une banque essentielle au développement de leur économie.
Surtout qu'au Conseil Régional octroyé à B4, il ne reste plus aux «Régionalistes & Co» mortifiés que leurs yeux pour pleurer le fiasco prévisible dû à leur pathétique stratégie. Et qu'à peine disparus - eux-aussi - les derniers survivants du rêve soviétique, voici que le nationalisme troupier vient d'effectuer une percée triomphante, bousculant de ses certitudes à l'emporte-pièce le jacobinisme mou déjà majoritaire ...
Malgré toutefois il est vrai, ici et là, telle ou telle bonne volonté, en réalité pas considérablement plus libre de ses initiatives qu'un équipage de bobsleigh fonçant tête baissée dans son couloir de glace.
Il est en conséquence pour le moins souhaitable que cesse le temps des voeux pieux et des rites processionnaires implorant les faveurs des dieux temporaires de l'Olympe versaillais. Nous avons vu ce qu'ils valent, nous avons testé ce que vaut leur parole et ce qu'ils font de nos prières.
Nous avons également noté, avec une amertume proportionnelle à la confiance candidement placée en eux sur la foi de leur discours, que certaines de ces navrantes idoles étaient pourtant «bien de chez nous», ce qui se révéla être plus un leurre pour détourner nos forces qu'une faculté décisive pour ouvrir nos perspectives...
Mais plutôt que de s'obnubiler sur la longueur du nez de nos Pinocchios, mieux vaudrait s'orienter à présent sur le temps des exigences et des résultats par la voie des procédures juridiques devant les instances européennes et onusiennes compétentes. Réunir nos énergies pour financer un cabinet de juristes internationaux comme nos anciens ont su le faire pour l'Amoco Cadiz...
Mais cette fois pour la simple reconnaissance de nos Droits en tant que peuple, comme viennent de le faire nos amis Alsaciens ou chez nous la petite équipe de courageux ayant récemment fait reconnaître la Bretagne dans le concert européen des nations sans Etat.
Droits non reconnus on le sait par l'Une et Indivisible qui ne reconnait dans son Dogme en usage ni nations ni «sous-nations»- tout en étant contredite par sa propre position dans l'Union Européenne - mais qui peuvent néanmoins parfaitement s'appliquer sans drame dans le cadre de la reconnaissance d'une Région historique adaptée à notre cas, ainsi qu'il est de mise dans les démocraties qui nous entourent. Et... jusqu'à l'intérieur de l'ensemble français, comme le prouvent les statuts spécifiques de la Nlle Calédonie ou de la Polynésie.
On se demande du coup encore une fois pourquoi alors ne pas oser une forme ou une autre de «fédéralisme à la française» sur le territoire métropolitain ? Chacun voit bien la ou les réponse(s) mais ne manque pas en même temps de se demander pourquoi l'immobilisme étatique et le conservatisme administratif sont devenus à ce point vertus chez les descendants des nos ex-révolutionnaires ou réformateurs de tout ramage !
On nique les Bretons, les Bretons sont tristes,
On fait un voeu, les Bretons sont euphoriques,
On reniquera les Bretons, les Bretons seront tristes,
On refera un voeu, les Bretons seront encore une fois euphoriques....
Ça doit bien faire 60 ans que cela dure, on y prend goût!
Le seul truc intéressant à noter, c'est que le FN a voté contre (il serait utile de leur poser la question du pourquoi...!) car sauf erreur surprenante, les Bretons vont continuer à voter de plus en plus pour ce parti politique!!!
A part dire que le FN «c'est pas bien» et que ce qui nous «niques» sont «plus acceptables», on note que le mouvement breton (politique, média, association, etc...) n'a pas grand chose à proposer...!
Donc, aucune raison sérieuse de voir dans un avenir proche, les Bretons voter pour autre chose que «les niqueurs acceptables» et les «méchants pas bien»...!
Les Bretons (le peuple) pour sa part se lassant progressivement des «niqueurs acceptables» pour préférer les «méchants pas bien»...!