L'amateurisme du pouvoir central guidé par la peur de la Bretagne Que dire de la valse hésitation

Communiqué de presse publié le 3/06/14 16:44 dans La réunification par Frank Darcel pour Frank Darcel
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Que dire de la valse hésitation qui a prévalu pour cette annonce de nouveau découpage des régions ? On notera tout d'abord que le pouvoir parisien se montre une nouvelle fois inconstant et hésitant, mais surtout plus enclin à sauver les têtes de ses baronnies qu'à donner un sens profond et cohérent à cette réforme territoriale. Ce gouvernement, sur ce sujet et bien d'autres, mais aussi les gouvernements précédents, font preuve au final d'un grand amateurisme dans trop de domaines. Comment l'Hexagone pourrait-il s'en sortir quand l'intérêt de quelques-uns, quelques plans de carrières, les intérêts de telle ou telle corporation ou la survie des partis valent toujours mieux que l'intérêt général ?

Beaucoup de Bretons, devant ce spectacle affligeant, commencent à réfléchir. Et ce projet de réorganisation territoriale est la goutte qui fait déborder le vase. En effet, en ce qui concerne ce découpage globalement absurde, si l'on réunifie la Normandie sans coup férir, ce qui est logique, pourquoi ne le fait-on pas pour la Bretagne ? Parce que la Bretagne, a fortiori réunifiée, fait peur à ces politiciens professionnels. Et si nous faisons peur, nous, Bretons, c'est que nous avons un autre sens de la solidarité et de l'intérêt général que celui pratiqué par la classe politique française dans son ensemble. Et nous allons le prouver dans les mois et les années qui viennent.

Caroline Ollivro, présidente de Breizh Europa


Vos commentaires :
Lukaz Seznec
Vendredi 15 novembre 2024
Mme Ollivro,
cette crainte jacobine de voir une Bretagne reconstituée, pousse systématiquement le pouvoir central, ou l'état français, peu importe la façon dont on le nomme à bloquer tout projet d'émancipation pour notre nation. La voie du fédéralisme et de l'autonomie que vous partagez est souhaitable, pour de multiples raisons internes au peuple breton, notamment à sa capacité d'accepter l'émancipation à pas mesurés. Mais reconnaissez qu'elle s'accorde mal d'un pouvoir central qui refuse l'intégrité historique d'une de ses entités et qui de façon récurrente évoque des droits à l'expérimentation, avant de systématiquement fermer la porte en renonçant à la moindre avancée démocratique.
N'est il pas, en pareil cas, plus logique et plus pragmatique et in fine plus souhaitable de commencer d'évoquer un besoin d'indépendance, dans la mesure ou l'autonomie suppose une relation entité, état qui n'existe pas, et qui au vu des échecs successifs depuis 73 ans n'est pas prête d'émerger? Moins populaire peut être , mais plus réaliste, l'indépendance semble une question de survie, face à une forme de séquestration français. Qu'en pensez vous?

André Gilbert
Vendredi 15 novembre 2024
ce n'est peut être pas le bon endroit pour faire part de ma réaction , mais je compte sur vous pour la traiter.
comme suite logique du combat pour la réunification
il faudrait que la presse bretonne engagée ABP et 7SEIZH (évidemment pas OF ni le Télegramme)mette en place une pétition dans laquelle les signataires s'engagent à ne plus voter socialiste tant que la réunification ne sera pas effective. Cela fera une gamelle de plus pour F H et ses sbires.

yan ar gwad
Vendredi 15 novembre 2024
oui la Bretagne fait peur.Ce matin au cours de l emission de patrick cohen Andre Vallini secretaire d etat pour lareforme territoriale a dit:
la reconstitution de la bretagne serait un vrai danger pour la france.

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