Christian Troadec a présenté, aujourd'hui, sa liste devant la mairie de Carhaix dont il est le maire. Intitulée «Europe, nous te ferons», la liste est composée de 18 candidats rassemblant des citoyens de toutes les couches sociales bretonnes et des leaders de petits partis bretons comme le Parti Breton, Breizh Europa, le Mouvement Bretagne Progrès ou l'Alliance Fédéraliste Bretonne. Corinne Nicole, salariée de l'agroalimentaire, syndicaliste et Bonnet rouge, a aussi rejoint la liste à titre personnel comme, d'ailleurs, Amélie Barrely des Bonnets rouges de Nantes.
Les 18 candidats :
Christian Troadec, maire de Carhaix et conseiller départemental
Claudine Perron, salariée du commerce à Guidel et vice-présidente du Parti Breton
Jacky Flippot, adjoint au Maire de Blain, aussi dirigeant au Parti Breton
Caroline Ollivro, enseignante, et présidente de Breizh Europa.
Yves Pelle, cadre d'entreprise et président du Parti Breton.
Christian Derrien, Maire de Langonnet, conseiller général du Morbihan
Corinne Nicole, salariée de l'agro-alimentaire et conseillère municipale
Yves Pelle, expert comptable, président du Parti Breton.
Marie Donnard, commerçante-artisan, à Châteauneuf-du-Faou.
Bernard Hamon maire de Ploumagoar, président de Guingamp communauté
Maeva Coïc, salariée du secteur agricole, à Quimper.
Jean-Yves Callac, conseiller municipal de Lannion.
Amélie Barrely, secrétaire de direction, à Nantes.
Jacques Madec, adjoint au maire à Locmariaquer.
Anne-Édith Poilvet, journaliste de Lamballe, ancienne rédactrice en chef d'Armor Magazine
Jacques-Yves Le Touze, commerçant de Lorient.
Valérie Bescond, pêche artisanale
Hervé Le Guen, capitaine de la Marine marchande de Lorient, Bonnet Rouge
Marie Sergent, infirmière de Brest
Philippe Argouarch
■C'est ce que j'ai toujours pensé : il n'est pas nécessaire d'avoir un grand parti unique à l'écossaise, mieux vaut bénéficier d'une diversité qui sait s'unir sur l'essentiel à la mode de Catalogne.
Savoir s'unir, c'est aussi savoir présenter aux citoyens bretons ces valeurs qui nous rassemble.
Cette capacité d'union manquait, elle commence à voir le jour, c'est a dire que les citoyens vont enfin obtenir l'opportunité d'entendre et d'accueillir une vision à la bretonne de leur avenir.
(@ ABP: Avec le système jacobin, ce qui n'est pas parisien sous le vocable de «national» n'a aucune considération, aucun pouvoir démocratique donc aucun enjeu. Le fait d'exister dans ce contexte est déjà une «grande» chose. L'adjectif «différents» pour qualifier les partis politiques bretons aurait été plus heureux...)
L'union Bretonne réclamée depuis plus de 30 ans était possible.
Il faudra nous expliquer pourquoi les «Grands et petits leaders» bretons actuels ne peuvent pas préparer ensemble des objectifs au minima,avec des stratégies à moyen terme?
Un peuple en lutte -pacifique-doit avoir des leaders «passant bien médiatiquement».Cela manque en Bretagne.
On constate pourtant dans d'autres régions du monde que même des organisations en lutte violente entre elles ont réussi à se mettre autour d'une table.
D'autre part :Il faut avoir des «leaders réactifs et représentatifs»
Le viel argument des années 80, de dire que «les cimetières sont pleins d'hommes célèbres» contre le souhait d'avoir des personnalités bretonnes emblématiques et qui aboutit à avoir aujourd'hui, pleins de confettis politiques bretons, est politiquement un des freins à la conquête de nos droits.
En Bretagne cela manque,pour accompagner les organisations dans leurs luttes.
je voterais donc pour une «gueule Bretonne libre,
solidaire,humaniste » ayant fait ses preuves sur le terrain.
Si l'élection au parlement européen est très intéréssante,plus que d'aller dans des élections françaises,elle reste très difficile avec les conditions actuelles.On en reparlera selon le résultat des promesses perpétuelles du PS F (depuis 1977) et avant 2017 j'espère.
Par contre il serait bon que le maximum de «militants bretons »s'investissent" sur les municipales et intercommunalités.Ensuite cela sera progressif pour la conquête des autres structures en Bretagne.