Le gouvernement français menace de faire disparaître la Bretagne !

Communiqué de presse publié le 10/04/14 1:20 dans Politique par Jonathan Guillaume pour 44=Breizh
t:1
https://abp.bzh/thumbs/33/33499/33499_1.jpg

Communiqué du collectif 44=Breizh suite aux déclarations de Manuel Valls.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré le 8 avril, lors de son discours de politique générale, sa volonté de diminuer le nombre de régions.

En 2009 le comité Balladur avait proposé de créer 15 nouvelles régions en France métropolitaine, au lieu des 22 existantes.

Un projet qui avait permis d'envisager une possible réunification de la Bretagne, attendue et souhaitée par les habitants et les collectivités concernées (Conseil régional de Bretagne et Loire-Atlantique notamment) depuis plus de 40 ans.

Néanmoins, et contrairement aux propositions reprises dans plusieurs média, le nouveau chef du gouvernement s'appuie d'abord sur le rapport d'Y. Krattinger et J.-P. Raffarin, préconisant eux une France de 8 à 10 régions.

Autrement dit le gouvernement privilégierait une région Grand Ouest, remettant clairement en cause l'existence administrative de la Bretagne !

C'est d'ailleurs le sens des déclarations du président des Pays de la Loire, J. Auxiette et de la ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu elle-même.

Le discours actuel est clairement la fusion des régions administratives entre-elles et non un redécoupage plus poussé.

En effet, les regroupements seront incités après les élections régionales de 2015, puis imposés si rien n'est fait par les élus concernés, avec une date butoir pour le 1er janvier 2017.

Depuis 40 ans la population se mobilise et se bat pour une région Bretagne à 5 départements.

Les élus qui voudraient faire croire qu'une région Bretagne élargie à d'autres départements serait le moyen de réunifier la Bretagne, préparent le terrain et les mentalités dans la perspective d'un Grand Ouest purement technocratique et sans légitimité démocratique ! Le Grand Ouest c'est la dissolution pure et simple de la Bretagne.

La revendication d'une réorganisation de l'Ouest de la France comprenant la réunification doit être entendue par les pouvoirs publics et donner lieu à la consultation des populations concernées sur leur avenir institutionnel.

D'ores et déjà, la mobilisation du 19 avril à Nantes s'inscrit dans un mouvement d'opposition au Grand Ouest et pour une Assemblée de Bretagne à cinq départements.

Chacun et chacune doit être conscient-e que cette mobilisation est celle pour que la Bretagne continue à exister en tant qu'institution !

Tous et toutes le 19 avril à Nantes !

Jonathan Guillaume, 06 12 30 67 15

(voir le site) du collectif 44=Breizh


Vos commentaires :
Jeudi 2 mai 2024
Tout à fait exact!

On va expliquer aux bretons que pour exister dans l'Europe, il faut le Grand Ouest car la Bretagne serait trop petite.

Le risque c'est que les bretons acceptent le discourt par ignorance totale de ce qu'être réellement la Bretagne :

L'un des plus anciens pays d'Europe,
un territoire plus grand que la Belgique,
une population de même dimension que le Danemark,
une densité de population supérieure à la France.

Imaginerait-on que l'on demande au Danemark et à la Belgique de fusionner avec la France ou l'Allemagne parce que Paris aurait décidé qu'ils seraient trop petits...!

M.Texier a raison, avant de convaincre les bretons, ce sont les européens qu'il faut convaincre... le reste suivra!

La preuve, les français eux-même évoquent régulièrement l'Ecosse ou la Catalogne.

On dit que les bretons sont ouverts sur le monde, c'est bien maintenant qu'il va falloir le prouver!

Car si nous bretons, nous ne nous occupons pas de notre avenir, c'est l'ex-catalan admirateur du centralisme parisien qui va s'occuper de nous!

0

Écrire un commentaire :

Cette fonctionnalité est indisponible en ce moment, mais existe sur votre ordinateur.

Combien font 6 multiplié par 8 ?
Note : Ce lieu est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. LES COMMENTAIRES ÉCRITS DANS UNE LANGUE AUTRE QUE CELLE DE L'ARTICLE NE SERONT PAS MIS EN LIGNE.