La maison de Jean-Marc Ayrault bloquée par Ai'ta !

Communiqué de presse publié le 25/05/13 15:56 dans Langues de Bretagne par Collectif pour Collectif
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Hirie beure eo bet stanket ti ar c'hentan ministr Jean-Marc Ayrault e Sarzhav gant Ai'ta ! Goulenn a reomp grons ma vo sevenet ar pezh a oa bet prometet warlene gant François Hollande : peursinan karta Europa ar yezhoù minorel. Derc'hel a ra ar Stad C'hall da ziskar hor yezh : ar panelloù divrezhonek dastumet ganimp war vord hentoù bras ar vro a ziskwel splann an dra-se. Se 'zo kaoz hon eus stlabezet un toullad anezhe dirak ti Jean-Marc Ayrault. Trawalc'h a bilbouserezh a-berzh ar pennoù bras-se hag a sav a-du gant ar brezhoneg pa vezont e Breizh ha ne reont tra ebet ur wech en em gavet er gouarnamant ! Derc'hel a ray Ai'ta ! da stourm muioc'h-mui keit ma ne vo ket doujet ouzh hor yezh hag ouzh an dud a ra ganti. Brezhoneg bev ! Brezhoneg ofisiel !

Le collectif Ai'ta ! a organisé ce samedi 25 mai une action de blocage de la résidence du premier ministre à Sarzeau, afin d'exiger que François Hollande et son gouvernement tiennent dès cette année leur engagement de ratifier la charte européenne des langues minoritaires. En signe de protestation, nos militants ont déposé devant le domicile de Jean-Marc Ayrault de nombreux panneaux de signalisation démontés sur les voies express bretonnes. Ces panneaux où notre langue n'a pas droit de cité sont autant de symboles de la répression qu'exerce l'Etat vis-à-vis du breton dans l'ensemble de la vie publique. Nous demandons que François Hollande tienne promesse et que le gouvernement mette enfin en place toutes les politiques indispensables en la matière. Tant que la langue bretonne et ceux qui la parlent ne seront pas reconnus et respectés, nous continuerons et amplifierons nos actions.


Vos commentaires :
Yannig Pennkalet
Vendredi 27 décembre 2024
Disheñvel tudoù ! Kement-se a zegas din eñvorennoù eus ar pezh a raemp er bloavezhioù pevar-ugent pa oa ur Fañch all bennak e penn ar jeu e Bro-Frañs. Ma oa bet gounezet maread a draoù ganeomp e departamantoù ha kêrioù zo, ez eo chomet sonn ar c’hilhog war e gilhoroù el lodenn vrasañ eus Breizh . Kendalc’hit da lakaat ar bec’h war ar c’hozh penn-yar betek ma vezo dibluñvet holl anezhañ. Ha bezañ m’emaon erru un tammig re gozh evit mont da c’haloupat war an heñchoù , emaon prest atav da sikour ac’hanoc’h e doareoù all pa vo ezhomm.

Yannig BARON
Vendredi 27 décembre 2024
Bravo d'ar re yaouank Ai-ta. Ul labour a feson eo evit ar yezh hag ar spered. Yannig Baron

eugène Le Tollec
Vendredi 27 décembre 2024
je le dis, en Français:
Il faut virer de Bretagne tous ces gens du gouvernements ET LEURS SUPPÖTS.
Ces socialistes ne nous apportent rien.. quand je vois que cet individu a une maison secondaire ,en Bretagne ,ici on est en Bretagne et non en PDL.
Monsieur l'ex de Nantes n'a pas à faire le ligérien «chez nous».

Gallèse
Vendredi 27 décembre 2024
Mad eo Ai'ta!

Paskal AUDEON
Vendredi 27 décembre 2024
A Monsieur Le Tollec
«ici on est en Bretagne et non en PDL» pourquoi ce sous entendu, ailleurs 44 en Bretagne aussi et pourtant toujours en «PDL» administrativement parlant. Monsieur l'ex-Maire de NANTES n'a pas à faire le Ligérien «chez nous». C'est chez nous aussi, c'est quoi ce clivage, une erreur de propos ? Je suis nantais et je suis surpris de ces écrits, il faut avant tout être ensemble pour cette réunification que nous voulons, je ne relance rien ici mais ce type d'écrits m'exaspère, j'en ai marre d'entendre cette différence, le 44 est en Bretagne point barre. Pas plus tard que samedi dans le Berry ou j'habite une personne après lui avoir dit que je suis nantais puisque le sujet était la Bretagne, m'a dit «Ah oui Nantes, la fameuse polémique Nantes était-elle en Bretagne ou pas !!!» Je lui ai bien sûr répondu avec mon argumentaire qu'il n'y avait pas de polémique, mais j'entends cela depuis toujours (juste en aparté, une pensée sur cet état de Nantais, Breton, qui ne reçoit à ce sujet et souvent que des retours négatifs, essayez de vous imaginer dans cette situation au moins une fois. La Bretagne est comme vous mon «chez nous» et mon c½ur breton ne supporte plus et de quiconque, ce type de réaction engendrée par le silence de cette population bretonne dont je fais partie qui a quand même assumé par allégeance sa propre amputation et qui a aussi laissé s'accroître cette fausse idée dans l'esprit collectif.) Il faut arrêter par notre seul vouloir cette propagation de l'idée ancrée dans l'esprit populaire, s'en est assez. Assez de faux semblant, réagissons aussi par notre sensibilité bretonne à cet état de fait, le laxiste de nos compatriotes. Nous savons très bien que l'idée populaire est née de notre silence sur l'appartenance ou non du 44 à la Bretagne. Silence dont chacun doit tirer les conclusions et je m'inclus dans cette responsabilité. La réponse est de dire aussi à cet interlocuteur surtout s'il est breton et donc compatriote que sa responsabilité a été et est engagé par ce silence et que son identité bretonne à de part ce mutisme été également amputée. Le c½ur même de son existence ancestrale lui a été en partie ôtée, mais il faut lui dire puisqu'il ne s'en ait pas aperçu. La crainte que les «Ligériens» prennent d'assaut la Bretagne entière est déjà en marche cela s'appelle le Grand Ouest et je constate que cette perspective commence à être ressentie. A nous de la faire connaître et de la transmettre de manière objective à toute la population bretonne. Peut-être une réaction généralisée de défense à ce que nous avons de plus chère, notre Bretagne, verra le jour qui sait ? Après le 44 place est maintenant d'amputer le reste de notre belle province par le seul fait de lui retirer son nom, à la place «Grand Ouest» s'est mieux, les médias s'en chargent déjà... Écoutez les !!! De plus et d'ailleurs l'ex-Maire de Nantes a le droit aussi d'avoir une maison ou il veut, nous n'allons pas non plus «virer» les personnalités d'où quelles soient et autres gens seulement sur le fait que nous ne sommes pas d'accord avec eux, toujours sous entendu. Pour finir sur ces propos, il s'avère que c'est à nous de faire changer les idées mais encore faut-il que nous soyons d'accord ensemble, attention aux propos mal exprimés, la sensibilité de chacun est à prendre en compte, nantais et autres bretons. Le passage par l'information sur notre histoire, notre langue avec aussi l'existence du gallo est obligatoire et à faire auprès de nos jeunes, moins jeunes et l'ensemble de notre population intra et extra muros de Bretagne, ici merci a Ai'ta pour leur action. Bien sûr, il y a bien d'autres problèmes à cette réunification, seulement ce travail de fourmi entreprit depuis déjà bien longtemps et qui, il me semble est en voie de porter ses fruits doit perdurer. J'imagine qu'elles en sont les difficultés, hélas mon éloignement géographique actuel m'empêche au jour le jour d'être aussi efficace en tant que breton que je le souhaiterai, j'y travaille. Je pense souvent à la chanson des Tri Yann «La découverte ou l'ignorance» c'est toujours d'actualité. Voilà simplement et en toute modestie, monsieur Le Tollec mon ressenti à vos propos et ceci bien évidemment en toutes amitiés bretonnes.

Naon-e-dad
Vendredi 27 décembre 2024
@Yannig Pennkalet

Ur gwir plijadur eo lenn ho prezhoneg! Mersi deoc'h!

@eugène Le Tollec

Pe e brezhoneg pe galleg emañ Naoned e Breizh.
En «brezhoneg» ou en «galleg», Naoned/Nantes est toujours en Bretagne. On ne change pas la géographie de la planète, fut-on premier ministre ou élu local.


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