Une délégation de "Libérons les énergies en Bretagne" demande à rencontrer Bernard Poignant

Communiqué de presse publié le 21/05/13 16:34 dans Langues de Bretagne par Marie-Josée Christien pour Marie-Josée Christien
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Délegation de "Libérons les énergies en Bretagne"

Une délégation de membres et de sympathisants de la plateforme Libérons les énergies en Bretagne est venue ce matin à 11 H rencontrer Bernard Poignant, maire de Quimper et chargé de mission auprès du Président de la République. Ce dernier absent, la délégation a attendu dans les locaux de la mairie que le rendez-vous qui lui a été refusé par courrier du 7 mai lui soit enfin accordé.

Nous apprenons vers 14H30 que Bernard Poignant recevra en mairie de Quimper une délégation de la plateforme le 13 Juin à 15H.

Voici le communiqué de presse accompagnant la démarche de la plateforme :

Quimper le 21 mai 2013

« Nous attendons un engagement de Bernard Poignant… »

« Il faut continuer à se battre et à faire pression… », ce sont là les mots de Frédérique Espagnac, sénatrice socialiste des Pyrénées Atlantiques et porte-parole du PS. Cette déclaration a été faite à l'issue du rassemblement sur le parvis de l'Unesco de représentants des différentes langues régionales de France qui réclamaient « l'asile culturel » et protestaient contre le refus du gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour ratifier la Charte européennes des langues régionales. Cette analyse de la sénatrice PS nous la partageons. C'est la raison pour laquelle nous sommes aujourd'hui devant la porte du maire de Quimper. Par une démarche pacifique mais déterminée, empreinte de respect pour le lieu où nous sommes et pour les personnes y travaillant, respectueuse de la fonction comme de l'homme à qui nous nous adressons, nous avons la volonté de convaincre de l'urgence de réformes dont quatre sont apparues prioritaires à de nombreuses organisations politiques et culturelles bretonnes. (Voir la plateforme)

Bernard Poignant a refusé ces derniers jours (lettre ci-jointe) de recevoir une délégation de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne ». Nous le regrettons. Sa position privilégiée comme chargé de mission auprès du Président de la République lui donne pourtant une capacité d'initiative que n'ont pas d'autres élus et donc une responsabilité particulière face à la Bretagne. Sur les dossiers qui nous tiennent à c½ur, il semble que le maire de Quimper ait fait preuve d'une oreille sélective et son refus ne manquera pas, à tort ou à raison, d'être interprété comme un acte de soutien à l'immobilisme qui prévaut aujourd'hui au gouvernement sur les quatre dossiers pour lesquels nous ½uvrons. Son refus ne manquera pas d'être associé au silence de François Hollande suite au courrier que nous lui avons également adressé pour lui présenter nos revendications prioritaires.

Pourtant il y a bien urgence ! Le congrès, où doit impérativement être votée une modification de la Constitution pour permettre la ratification de la Charte européenne des langues - un engagement de campagne de François Hollande - se réunira peut être en juillet, sans doute à l'automne. Il ne le fera probablement pas deux fois sous la mandature de François Hollande. Le temps presse donc et il faut « continuer à se battre… », comme le dit Frédérique Espagnac.

Des élus, des parlementaires bretons, députés, sénateurs, sont intervenus auprès du gouvernement sur les quatre points de la plateforme. Le conseil régional de la Bretagne administrative a proposé une contribution au débat sur la décentralisation. De toute évidence ce n'est pas suffisant et il faut amplifier le mouvement.

Aujourd'hui, pour les raisons expliquées précédemment, le positionnement et l'engagement de Bernard Poignant sont donc très attendus en Bretagne.

Nous attendons du maire de Quimper, « l'oreille du Président » dit-on ici et là, qu'il nous écoute enfin et qu'il fasse remonter nos revendications jusqu'au Palais de l'Elysée où il a ses entrées, chaque semaine. Nous attendons qu'il s'y engage publiquement devant les Bretonnes et les Bretons, sans attendre.

Nous attendrons sa déclaration devant sa porte !


Vos commentaires :
eugène Le Tollec
Mardi 2 juillet 2024
Voilà encore une bavure dans le messagez breton .
Seul l'ordre dispersé tient lieu de commandement...et le pouvoir a toute latitude pour mieux disperser.
(CIRCULER,il n'y a rien «à voir»).
Cela aurait du être une démarche unitaire des tenants de la réunification et des protagonistes économiques.
Chez moi ,on dit tout faux; chez d'autres on dit «mauvaise pioche!».
Mais bon sang ,pourquoi vouloir constamment parler avec ces socialistes (regardez les résultats!

Yann LeBleiz
Mardi 2 juillet 2024
Bonne démarche, mais il faudrait surtout faire le tour des élus favorables à la signature!

Beaucoup ne la signerons pas d'eux-mêmes pour ne pas se mettre en avant!!!

Mais si une délégation leur écrit, puis vient les voir pour leur expliquer la position inacceptable de l'Etat Français (une discrimination officielle et contraire au respect international des peuples), je suis sûr que beaucoup la signerons!

Ne pas signer, c'est considérer que l'Etat Français a eu raison de brutaliser nos grands-parents pour faire disparaître leur identité... J'aimerai savoir quel élu considère que l'Etat à eu raison de brutaliser son grand-père ou sa grand-mère, et que grâce à cela il est devenu une personne «acceptable» (selon les critères français)!


Bon courage à la délégation!


Reun Koupa
Mardi 2 juillet 2024
Poignant a déjà fait ses preuves lors de son rapport sur les langues Régionales sous Jospin / fanch Mît ou pourtant il avait beaucoup consulté pour la forme

Sebgi35
Mardi 2 juillet 2024
Les tenants de la réunification sont présent dans la plateforme. Bien sur il manque les acteurs économiques avec l'Institut de Locarn mais pour cela il faut que les acteurs de cette plateforme inscrive dans leurs propositions une stratégie économique. Le jour où les acteurs économiques de la Bretagne s'uniront notre pays aura fait un grand pas. Mais la plateforme a le mérite d'exister avec des mouvements politiques qui ne parlait pas, à nous de la promouvoir et de la développer.

eugène Le Tollec
Mardi 2 juillet 2024
Le message «breton» ne se fait pas à partir d'une plateforme revendicativevers quelques poilus de la République.
Je propose dans un premier temps de renvoyer les cartes d'électeur à ces différents maires pour transmission à leur ministre de tutelle.
S'il y a tant que ça de bretons «vrais bretons»,l'état français risque d'avoir un souci de la représentation démocratique.
Nous n'avons même pas une carte d'identité bretonne !
Sebgi35
JE VOUDRAI VOIR TOUT LE PANEL DANS UNE TELLE PLATEFORME (problême de «com» entre breton?

Alwenn
Mardi 2 juillet 2024
La démarche «Libérons les énergies en Bretagne» est une bonne nouvelle et une bonne chose, mais sur un point, la signature de la Charte pour les langue minoritaires, c'est insuffisant. La signatur de la Charte ne permettra pas de sauver le breton et le gallo. Ce qu'il faut, c'est, comme en Corse actuelement, la co-officialité et l'égalité de droits entre les langues.

Je ne comprends pas que «Libérons les énergies en Bretagne» se contente de demander la signature de la Charte au lieu de demander une égalité de droits et la coofficialité.

Quant à Poignant, précisément, dans le film que certains ont vu, il est pour la signature de la Charte, parce qu'il sait que c'est sans grande .. conséquences : ça ne changera pas fondamentalement de la situation actuelle, et ne permettra pas au breton de se développer. Par contre, pour la co-officialité, il faudra lui arracher les dents, dit-il.


Poignant est hypocrite, jacobin, et anti-breton, il n'y a rien à attendre de lui que des miettes pour patienter.


eugène Le Tollec
Mardi 2 juillet 2024
Alwenn
bonne réaction
Mais qu'elles sont ces plateformes qui semblent ne présenter que leurs points de revendication?
Je maiintiens que ce type de plateforme ne représente qu'une minorité(et qu'il y a derrière d'autres impératifs.)
Il e faut jamais s'adresser à des sous fifres! cela frelate le discours d'une nation!

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