En visite à Madrid, Manuel Valls, nouveau ministre de l'Intérieur, a réaffirmé la poursuite de la coopération policière franco-espagnole contre le mouvement de libération du peuple basque. Les gouvernements passent, mais l'ETA des choses reste le même : tout doit disparaître.
Le ministre français de l'Intérieur a appelé à ne pas baisser la garde et ce jusqu'à la dissolution complète de l'ETA. Notamment parce que l'organisation possède toujours des stocks d'armes et d'explosifs, dont 1 kilo a été découvert chez deux etarras arrêtés ce dimanche dans les Landes.
A la mi-mai, l'ETA avait diffusé un communiqué à l'AFP par lequel il annonçait avoir désigné une délégation pour ouvrir un dialogue direct avec Madrid et Paris afin d'exploiter l'opportunité historique de construire la paix et de mettre fin aux décennies de désolation. Un appel au dialogue qualifié de propagande par le président socialiste de la Communauté autonome basque Patxi Lopez et catégoriquement rejeté par Madrid et Paris.
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