La vente du Rafale à l'Inde bénéfique aussi pour la Bretagne

Dépêche publié le 15/02/12 12:01 dans Economie par Philippe Argouarch pour ABP
t:1
https://abp.bzh/thumbs/24/24858/24858_1.jpg
Le cockpit du Rafale avec une carte electronique.

Basée à Paris, l'entreprise Asteelflash a racheté en juin 2011 l'ancienne entreprise bretonne Erulec qui avait été créée en 1976 à Langon au pays de REDON. Le site emploie 200 personnes. Il produit des coeurs électroniques pour l'Airbus A380 et pour les Rafales et même de l'avionique pour les Boeings. Contactée par ABP, l'entreprise n'a pas pu confirmer qu'une partie de ces fabrications ne serait pas délocalisée comme le laisseraient supposer les tractations en cours pour la vente de 126 Rafales à l'Inde pour un montant de 10 milliards de dollars. Un marché pour lequel la puissance asiatique exigerait un maximum de fabrication sur place ce qui inclut des transferts de technologies de pointe comme celles développées près de Redon.

Philippe Argouarch


Vos commentaires :
Lundi 6 mai 2024
@ Yann LeBleiz. D'accord à 200%, les Bretons se dévalorisent et n'ont pas le réflexe de mettre en avantleurs réussites dans les secteurs de l'innovation. Il faut reconnaître que cela n'intéressa pas les média généralistes. Pire que ça, il est de bon ton dans émission de TV pour ménagère de + de 50 ans de ne parler dans les studios parisiens que de la cuisine traditionnelle des «provinces où il fait si bon vivre». Dans ce stéréotype la Bretagne passe à la trappe commune comme si nous étions des Auvergnats qui auraient été arrêtés par le mer et qui n'auraient comme savoir faire que les crêpes et le chouchen. Le plus grave est que celà se passe avec la complicité passive de nos décideurs bretons qui restent dans l'acceptation du cliché d'une économie qui ne saurait s'appuyer que sur l'agriculture et le tourisme.

Oui il y a des quantités de réussites dans le domaine des technologies mais on fait comme si ce n'était pas de nous tant on nous aura rabaché l'opposition entre l'économie endogène (agro-industries, pêche) et les secteurs exogènes (l'électronique, la mécanique, les matériaux composites, l'informatique, les télécom etc ...).

Cela à été vrai pour l'électronique et l'automoblie dans les années 60 mais c'est de l'histoire maintenant. Cela fait deux générations que ces industries se sont acclimatées ou plus exactement ce sont des établissement bretons qui furent et qui sont toujours au top niveau de la recherche et de l'innovation même si en ces domaines, les avancées se font à l'échelle de la planète. C'est donc totalement assimilé dans la culture industrielle bretonne et cela d'autant plus que les cycles en high-tech sont très courts. Ils exigent une réactivité aux innovations qui n'était pas aussi impérative pour la survie dans d'autres secteurs conventionnels protégés par la lenteur des évolutions.

On est loin de la cuisine traditionnelle très chère aux commentateurs en mal d'images bucoliques, malheureusement ce sont ceux là que bien trop d'auditeurs Bretons écoutent.

0

Écrire un commentaire :

Cette fonctionnalité est indisponible en ce moment, mais existe sur votre ordinateur.

Combien font 9 multiplié par 7 ?
Note : Ce lieu est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. LES COMMENTAIRES ÉCRITS DANS UNE LANGUE AUTRE QUE CELLE DE L'ARTICLE NE SERONT PAS MIS EN LIGNE.