La ville de Nantes va signer la charte Ya d'ar Brezhoneg

Dépêche publié le 1/02/12 10:55 dans langues bretonnes par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
https://abp.bzh/thumbs/24/24747/24747_1.jpg
Jean-Louis Jossic sur scène.

Le Conseil municipal de Nantes a voté vendredi dernier pour le projet d'adhésion de la Ville à la charte Ya d'ar Brezhoneg (Oui à la langue bretonne). Seulement une partie de la majorité socialiste et des écologistes à voté pour, les chevènementistes, le nouveau centre et l' UMP ayant voté contre.

Les cinq actions retenues sont :

le développement de l'enseignement bilingue ;

l'acquisition d'ouvrages en breton dans les médiathèques ;

l'implantation de panneaux bilingues aux entrées de la ville (existent déjà) ;

une programmation culturelle bilingue ;

l'autorisation de cérémonies de mariage en français ou en breton ou les deux.

Bien sûr les contrats resteront écrits en français uniquement.

Jean-Louis Jossic, membre du célèbre groupe «Tri Yann» et adjoint pour la culture au conseil municipal de l'ancienne capitale de la Bretagne, a présenté et fait adopter le projet. (Voir aussi son interview dans Le Télégramme d'aujourd'hui).

Philippe Argouarch


Vos commentaires :
Marc
Jeudi 14 novembre 2024
Revoilà les chevènementistes...
Ce ne sont pas ces gens dont le candidat a permis la présence du FN au second tour de la présidentielle de 2002, puis l'élection de Chirac... Candidat qui bénéficie d'un logement à loyer préférentiel à Paris, alors que 300 000 Français sont mal logés ?
Bonne nouvelle, il se retire de la compétition présidentielle, il n'y avait pas assez de pèlerins pour le suivre.

Eik D.
Jeudi 14 novembre 2024
Enfin, oserai-je dire ! Il était temps. Mais ce n'est certainement pas grâce au maire (toujours opposant à la réunification je pense ?).

Pierre Le Lostec
Jeudi 14 novembre 2024
An Naoned e Breizh !

Hag ar brezhoneg e Kêr Naoned, yezh hor ouenn, yezh hor broad ! Normal eo e vefe sinet «Ya d'ar brezhoneg» ganti !


Yves Le Gonidec
Jeudi 14 novembre 2024
Ar brehonnek oe kauset e Bro Naonet betek Norz-Erz gand ar gis Gwennrann ha bro Naonet kaornog

Naon-e-dad
Jeudi 14 novembre 2024
«panneaux bilingues aux entrées de la ville (existent dèjà)».

A ce propos, le panneau d'entrée de ville situé au Rond-Point des Châtaigniers (près l'école Diwan) a besoin d'être remis d'équerre (suite à un vandalisme qui date de plusieurs mois déjà). Cela nécessite juste une intervention de services municipaux.

Toujours à propos de panneaux bilingues, peut-être aurons-nous à l'avenir des panneaux bilingues standard (analogues à ceux de Saint-Herblain, par exemple), comme l'on trouve (presque) partout dans la signalétique bilingue de Bretagne.

A propos, comment dit-on «Réunification» en breton? Ne serait-ce pas «adunvaniezh»? Tiens, un mot à glisser dans le glossaire pratique...joint au dossier. : - )


Iffig Cochevelou
Jeudi 14 novembre 2024
Cette signature sera une bonne chose, cela évitera de perdre du temps avec ceux qui considèrent que Nantes n'est pas bretonne, c'est toujours cela de gagner. Mais cela ne change pas l'état d'esprit d'Ayrault qui n'a , enfin de compte , jamais vraiment contesté le fait culturel breton en 44. Ce qui l'intéresse c'est sa ville entourée d'un territoire , même si celui-ci ne représente rien, ce grandWest qu'il nous prépare avec ses amis socialistes. Il ne faudrait pas que cette signature ralentisse l'effort de réunification : le PS depuis 81 a réussi ainsi à piéger beaucoup de Bretons.
Diwallit mat !

Torr Revr
Jeudi 14 novembre 2024

Geriadur an Armerzh, ar C'henwerzh hag an Arc'hant :
> «réunification adunvanidigezh b. (-adur, &) ; (pays) adunanidigezh b.»
> «réunifier (réconcilier) adunvaniñ ; (un pays) adunaniñ»

Geriadur Roparz Hemon :
> «adunanidigezh f. -ioù réunification»
> «adunaniñ v. réunifier»
> «adunvaniñ v. réconcilier, réunir»
> «adunvanidigezh f. -ioù réconciliation»

Geriadur René Le Gléau :
> «réunification f. adunanidigezh f.»
> «réunifier v. tr. adunaniñ»


Henri Cogrel
Jeudi 14 novembre 2024
Le délire du lobby, du mouvement nationaliste breton continue! Nantes n'est pas d'identité bretonne, on n'y a jamais parlé le breton, à part quelques ouvriers bas-bretons venus y travailler.Les Nantais ne sont pas des bretonnants! Nantes,Vannes,et Rennes sont des villes romaines,sièges plus tard d'évêchés francs! Les rois bretons,puis les ducs ont choisi très vite la civilisation franque qui les
fascinaient, et donc choisi Nantes.,Et adopté le roman puis le franc comme langue, PAS le breton! Naoned à l'entrée de la ville de Nantes , c'est insultant pour les Nantais, car cela nie leur véritable identité, de langue d'oil!, gallèse, potevine, angevine. «Un peuple, une langue, un territoire», voilà la volonté dangereuse de ce lobby bas-breton nationaliste, désireuse d'imposer une langue, la langue bretonne, de Brest à Vitré et Clisson!

Alwenn
Jeudi 14 novembre 2024
Et le Conseil général de Loire-Atlantique, a-t-il signé la Charte «Ya d'ar brezhoneg» ?

Padrig
Jeudi 14 novembre 2024
Bravo pour cette nouvelle !! et surtout merci à Jean-Louis Jossic qui est à l'origine de ce projet...

alexis bouchard
Jeudi 14 novembre 2024
petit message pour mr cogrel moi ossi je suis nantais et content de voir le mot NAONED a l'entrée de la ville et pour ton information c'est point les romains qu'on fondé les villes que du site est autre point les quartiers de st anne chantenay doulon et autres on recu pasquel que bas breton comme tu dis mais PLEIN bcp d'anciens le parle va faire un tours dans les vrais bistrots du COINS et tu verras !!!!!!!!!!!!!!! un nantais de base qui te salut et te conseil de revoire tes arguments a 2 franc a toute

Naon-e-dad
Jeudi 14 novembre 2024
Ca sort d'où cette maxime? De la constitution française?

Bon, une fois que l'on a dit cela, il reste un problème: comment fait-on pour discuter avec des gens qui sont en plein fantasme? J'avoue que je ne sais pas trop...

@torr-e-revr
Cela me fait penser que le vocable français de «Réunification» porte à la fois l'idée de l'action (1) et celle du résultat de l'action (2). Je pensais seulement au résultat (cas 2) d'où l'emploi du terme «adunvaniezh». Ce n'était pas une erreur, c'était se projeter directement dans la situation visée.

Ha re pismigañ eo komz pe brederiañ e-giz-se? Ur yezh resis eo ar brezhoneg... ivez! Est-ce trop chicaner que de réfléchir ainsi. Le breton aussi est une langue précise!


Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
Tamm ha tamm e vez graet e vragoù da Yann (-Loeiz). Un taol brav 'ni eo, hep mat. Betek an trec'h !

mac kinle
Jeudi 14 novembre 2024
Salut le soit disant «Corel»! J'ai bien rigolé quand j'ai lu de votre plume qu'à Nantes nous parloins le franc! On payait surtout en francs, mais la Francie n'existait plus depuis longtemps et la seule langue germanique (dont le franc) que les nantais on entendu c'est lors de l'invasion des troupes de Hitler. Henri (Cogrel), c'est henrigaule avec les copains de même instruction. Sans doute devrai-je dire «extruction». Comme lui «je suis fasciné par la civilisation franque (franque çaise)», fasciné par sa bêtise et toute la xénophobie et l'ignorance qui en découle. Ha la la! heureusement qu'en loire Atlantique nous sommes bel et bien breton... nous échappons ainsi, comme disait mon ami «Chouillard» à certains virus «franc». Bien sûr j'écris ça en toute amitié... pokoù bras!

Henri Cogrel
Jeudi 14 novembre 2024
Heureusement que le ridicule ne tue pas! La charte «Ya d'ar Brezhoneg», signée à Nantes est aberrante, comme elle le serait si elle était signée à Vitré, Fougères, Combourg, Dinan, Angers, Paris etc...Nantes est une ville gauloise, fortement romanisée qui s'est métissée très tôt par l'apport au Moyen Age d'Italiens..., puis au 16ème, 17ème siècles, d'Espagnols, de Flamands, d' Hollandais, d' Irlandais, de Portugais, etc...Aujourd'hui sur Nantes, il y a des communautés tunisienne, juive, musulmane, polonaise, réunionnaise, Kmer, algérienne,...A quand pour eux aussi, ce qui serait normal, et pour la population de souche gallèse d'origine, des mariages bilingues et des panneaux dans leurs langues à l'entrée de la ville? On peut aimer la culture bretonne, c'est mon cas, mais on ne peut tolérer l'instrumentalisation d'une langue à des fins politiques, colonialistes et nationalistes! Que ces militants aillent faire signer cette charte dans beaucoup de villes, qui ne l'ont pas signée, du Pays bretonnant, là où cela est COHERENT!

Naunnt
Jeudi 14 novembre 2024
L'impérialisme bretonnant a encore frappé ! Tri Yann qui chantait pourtant Je suis né à Nantes où on ne le parle pas (le breton).
Le breton n'a jamais été parlé que par des immigrés qui étaient considérés comme tel par les Nantais (c'est à dire étrangers).
Cette tendance lourde à réécrire l'histoire, à s'inventer des mythes m'inquiète. D'autant plus que ceux qui font preuve de cet impérialisme lingusitique sont les mêmes qui reprochent la politique linguisitque française. Un peu de cohérence !

Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
Le progrès est en marche, les grincheux n'y pourront rien. M. Cogrel se fait le chantre du métissage, mais il avance masqué, il entame un air à la mode pour mieux cacher son intolérance et son aigreur envers tout élémént allogène. Tant pis pour vous.
Oui, la langue bretonne est en pleine expansion. Et alors, en quoi cela vous gêne t'il, vous qui êtes soit-disant pour le métissage. N'est ce pas là une richesse supplémentaire pour Nantes la bretonne ? Prenez-le comme cela, n'en faite pas un ulcère !

François A.
Jeudi 14 novembre 2024
Personnellement, ça ne me choquerait pas de voir des panneaux en allemand et en italien à l'entrée de Genève, même si ces langues n'y sont pas parlées (peut-être ces panneaux existent-ils déjà ?).

Après, parler d'impérialisme pour une langue qui est classée «en situation critique» par l'unesco (le stade suivant étant «langue éteinte»), je pense que ce doit être de l'humour, non ?


Louis Le Bras
Jeudi 14 novembre 2024
@ Nauntt, que je sache cela ne vous dérange pas que le français soit présent sur les panneaux en Bretagne occidentale et soit enseigné à tous les petits bretons. Le breton et le français (ou le gallo selon le point de vue) sont les langues traditionnelles de la Bretagne.

Le terme «étranger» est totalement inapproprié d'autant que le breton dans sa version guérandaise (nantaise ?) est une langue endogène du pays nantais.


Yann LeBleiz
Jeudi 14 novembre 2024
@ Henri Cogrel
@ Naunnt

«Cohérence», vous êtes pas mal cohérent tous les deux!

La langue bretonne n'aurait rien à faire dans la capitale bretonne?

Comme le français à Paris, c'est vrai, on y parle aussi l'arabe, nombre de langues africaines et même le breton! Alors on pourrait aussi dire que le français est à Paris, d'un impérialisme/colonialisme insoutenable, n'est-ce pas!

A Copenhague (Danemark), presque plus personne ne parlait le danois au milieu du 19ème siècle et encore moins chez les personnes instruites.

Bizarre, mais aujourd'hui même la reine Margrethe II le parle, et cela en moins d'un siècle!

Mon Dieu, les danois devraient avoir honte de parler danois au sein même de leur capitale! ;-)

Et ben non, ils en sont fiers!!!


Alain Létévé Padioleau
Jeudi 14 novembre 2024
La cohérence est que tout comme le français existe dans l'ouest de la Bretagne, il est naturel que le breton existe dans l'est, il arrive un peu en retard il est vrai mais mieux vaut tard que jamais ;-)
Pourquoi la langue bretonne ne devrait-elle pas dépasser la ligne orientale du IX siècle si des bretons à l’est de cette ligne le souhaitent aujourd’hui ?
L'argument «on a jamais parlé breton à Nantes sauf quelques émigrés», vrai ou pas vrai, est d’abord et avant tout totalement hors de propos.
On parle breton à Nantes maintenant (et demain de plus en plus), tout comme on peut manger un kig ha farz à Leroux-Bottereau et boire du Muscadet à Ploudalmézeau et c'est ça qui compte : ici et maintenant, le monde qu’on veut et qu’on fait (du moins qu’on tente de faire).
Le monde change, il n'est pas figé, on retrouve cela partout en France ; des pratiques, des recettes, des usages bien spécifiques, encore dans les années 50 60, à des terroirs, des vallées, etc. se sont toutes étendues aux terroirs ou vallées voisines (si elles n’ont pas disparues !). Cela renforce la diversité culturelle, nos expériences, notre bonheur dans l’instant vécu...

Riwal Kernaunet
Jeudi 14 novembre 2024
A Belle-Isle en Terre, à Louargat, à Bégard on n'avait jamais non plus parlé français, jusqu'à ce qu'on y installe des écoles en français, de panneaux en français... Sinon, le fait d'avoir des panneaux bilingues à Naoned ou à Roazhon.... je vous rappelle que ces villes sont capitales de toute la Bretagne, haute et basse, et que les Bas-Bretons ont bien le droit d'y avoir le nom de ces villes écrits dans leur langue, c'est la moindre des choses!

Arkall Alan
Jeudi 14 novembre 2024
Histoire: Le chevalier Arnold Von Haff de passage à Nantes nous apprend que Nantes était une ville bilingue Breton , Français et ceci en 1499 , on peut donc en conclure que cette situation a duré au XVI ème siècle voire plus ... . voir wikipédia...
On ne peut plus affirmer qu 'à Nantes on n'a jamais parler Breton!

Peut on imaginer Nantes capitale de Bretagne ou personne ne parlait Breton?


Léon-Paul Creton
Jeudi 14 novembre 2024
test

François Martin
Jeudi 14 novembre 2024
@ Henri Cogrel

Je savais bien que votre 1er commentaire me disait qqch. Mais pourquoi changer de nom entre 2 sites?
Vous vous appeliez Yves Lobel ici :
Voir le site
...et maintenant Henri Cogrel. Schizophrénie, paranoïa ou simple copié-collé d'une tierce personne, toujours est-il que votre commentaire m'avait motivé pour participer à cet échange. Je vais donc à mon tour copier coller ma propre réponse, mais de mon côté toujours en signant du même nom.
A+ dans le bus.

Francois M. (Nantes), le mardi 31 janvier 2012
Avis

C'est sidérant comment quelques mots dans une autre langue que le français peuvent susciter comme délires paranoïaques chez certains; alors même que cela se fait tout naturellement ailleurs en Europe.

Nantes effectivement n'est pas en Basse-Bretagne et à ce titre ne fait pas partie de la zone traditionnellement de langue bretonne. So what? Les brittophones ont bien le droit d'être accueillis en langue bretonne dans la plus grande ville de Bretagne, comme d'ailleurs à Rennes, Saint-Malo ou Vannes.

A quand les panneaux de rues bilingues? (français dessus, breton dessous - l'inverse en Basse-Bretagne) Et en gallo dans les communes de Hte-Bretagne qui en sont les héritières?

Que les défenseurs (qui rarement voyagent) du monolinguisme franco-français se rassurent, leur idéologie d'un autre âge a encore de beaux siècles devant elle.


François Martin
Jeudi 14 novembre 2024
Tout à fait d'accord avec Riwall.

Et pour prendre un (autre) exemple à l'étranger, je citerai le cas de la Finlande qui possède 2 langues officielles: finnois et suédois.

Les grandes villes du pays, même lorsqu'elles ne sont pas situées dans la zone traditionnellement suédophone, présentent leurs panneaux d'entrée ainsi que les noms des rues dans les deux langues. L'Etat considère en effet que les tailles de ces villes les amènent à recevoir les deux types de population, et qu'il est donc normal de les accueillir dans leur langue maternelle.

Naturellement, le suédois (un peu moins de 6% de locuteurs dans le pays) étant langue officielle, les services publics sont tenus de fournir leurs services également dans cette langue.

Qqs autres éléments:
- 3 ans de suédois obligatoire pour tous les écoliers
- Il existe un taux (de mémoire 8% de la population de la commune) à partir duquel une commune est considérée bilingue et doit donc mettre à jour ses différents panneaux.
Bien sûr, tout n'est pas qu'une question de panneaux, mais comme nous n'en sommes à Nantes qu'à la 1ère étape de la charte, inutile de développer plus en avant pour l'instant.. :p


Alwenn
Jeudi 14 novembre 2024
Pour avoir des informations sur Arnold Von Harff (qu'à ma grande honte je ne conaissais pas ! Mais je ne dois pas être le seul ! Merci à Alan Arkall !)

Voir le site

bara
gwin
doir
kick
follideck
ony
gwinagere
oinge
pisket
haelen
mat
...
ja
....
Dematio
Gwalget mar rochet !

Du breton recueilli à Nantes en 1499.

Pages originales :
Voir le site

Il faudrait faire connaître ce document largemement. S'aurait été bien d'en parler au moment de la signature de la Charte à Nantes (Ca a peut-être été fait ?)


Pierre Le Lostec
Jeudi 14 novembre 2024
Bec'h da enebourion Breizh ! Ar jakobined Nauntt ha Cogrel d'an tantad ! O farsal emaon evel just...An Emsaverien n'int ket ken sot hag entanet ha pezh a lârit. ;-)) C'hwi avat, ne lâran ket...

Berr-ha-berr, n'eo ket a-walc'h unvaniñ An Naoned da Vreizh evel ma voent unvanet gwezhall, red eo dimp degas sevenadur Breizh da Naonediz dre ar brezhoneg ivez. Ha neuze, gant ar sinadur-se e prepar An Naoned an adunvanidigezh. Un dra vat eo ! Ul labour a-feson kaset a-benn gant ar gwir Vrezhoned a'n Naoned !

Met labour zo c'hoazh rak panelloù divyezhek n'int ket a-walc'h evit advreizhekaat Bro An Naoned ha kas a rafe an dra-se ar mil da bemp kant ma chomfe politikerezh An Naoned a-sav war se...Da skouer, pegoulz e vo savet ur radio holl-vrezhonek en Naoned hag a skignfe e Breizh-Uhel a-bezh ?

Tud varrek, ampart ha maout zo en Naoned evit hen ober a dra sur...

Un dra all. Dre ma kresk soñj an unvanidigezh e penn an dud kalonek e welomp muioc'h-mui a istrogelled hag a sav a-du gant ar Jakobined a eneb ar gultur c'hallaouek ouzh sevenadur Breizh...An trec'hioù war ar bed ne c'hellont ket lakaat ac'hanomp da ankounac'haat anezhañ hag hon enebourion a vev ennañ ivez memes mod...Da ziwall zo, da chom war evezh zo...

G.S. evit ar vrezhonegerien : komzit brezhoneg, fidamdoue !


L. Berrou
Jeudi 14 novembre 2024
«Von HarffI s’est rendu en Bretagne, dans la ville de Nantes. Il y releva un glossaire de langue bretonne, ainsi on apprend que Nantes était une ville bilingue français breton en 1499.» (source Wiki).
Puten c'hast ! Ma yezh vamm en Naoned ! Me ne ouien dare ! N'eus ket da dortal, aet eo pell war-raok al labour louz a «zekulturasion» hon eus gouzañvet gant ar Republik diwar levezon e jakobined vrein. Piv a oar kement-se hiriv-an-deiz ? Pas kalz a dud, me bari !
Gant-se, ha kuit deomp da vont da get e-giz pobl, n'eus ken 'met un diskoulm : Breizh digabestr !

Gwen
Jeudi 14 novembre 2024
Il est tout à fait normal que Nantes dispose de panneaux bilingues (voir trilingues).... Les efforts pour sauvegarder et promouvoir l'usage de nos langues doivent être les mêmes pour le Breton et pour le Gallo !

PS : Ne parlant pas breton, les bretonnants pourraient-ils à l'avenir traduire leurs commentaires en Français ? Cela permettra à un grand nombre d'entre nous ne parlant pas breton de comprendre, de répondre en conséquence et également d'apprendre quelques mots de vocabulaire et des tournures de phrases (Merci d'avance)


Hiro
Jeudi 14 novembre 2024
Nantes, capitale politique ou culturelle ?
N'oublions pas que nos têtes couronnées ont vite abandonné l'usage du breton (la duchesse Anne ne le parlait pas, au mieux en comprenait quelques mots!). L'administration ducale bretonne a utilisé le français avant même que celui-ci soit officialisé dans l'administration du royaume de France, dans un soucis d'efficacité commerciale et diplomatique.
Attention à ne pas lire QUE ce que vous voulez dans les textes anciens : le dit Von Harff donne-t-il des exemples linguistiques ? le «breton» qu'il a entendu n'est il pas du gallo, une langue d'oïl que lui n'arrive pas à comprendre (et il la qualifie de «breton» car il est en Bretagne)? a-t-il été ailleurs en Bretagne pour pouvoir comparer ou affirmer que cette langue entendue à Nantes est bien du breton ?
Travaillons avec méthodologie et cohérence, pour ne pas réécrire l'histoire, déformer les faits, les interpréter pour aller dans le sens que l'on veut, et peu importe le camp !
Ville gauloise, bien évidemment, où est venu se placer une langue d'oïl / romane, mais où il y a toujours eu des bretonnants (activité commerciale oblige), qu'ils soient de Basse-Bretagne, du sud Vannetais, du pays Guérandais...Etc...mais de moins en moins avec le temps, et ne représentant qu'une petite communauté (tant mieux si elle existe toujours).
Quant à la politique de «conquête» linguistique, c'est simple : pour un état breton uni, il faut une langue unie, d'où le breton «peurunvan», et donc une politique linguistique globale revendicative et un ensemble néo-bretonnant plein de néologismes incompréhensibles pour les Anciens, souvent mal construits, mais dont le but est d'hisser le breton à la hauteur du français : toujours cette idée en fond que la langue bretonne serait plouc, dépassée, et qu'il faut la «mettre à jour». Comme si elle ne se suffisait pas à elle-même dans son état actuel (je ne parle pas du nombre de locuteurs, là)

Arabat adskrivañ an istor gant sotonioù, gant traoù ijinet, pe lennet a-dreuz (ha komprenet a-dreuz, adlavaret a-dreuz). Perak atao prechañ eus ur mare ijinet, ur vro hag ur sevenadur ijinet, ha n'oa ket bet morse ? Dao eo taput ar fedoù, hep ijinañ netra, ha sell war-zu an dazont ! Ar stourm eo a-enep ar republik gall, ket etre pobloù Breizh, diwar traouigoù an istor !
Ur vro unanet, dieub, gant ur yezh kentañ, ha yezhoù all !


philippe renaud
Jeudi 14 novembre 2024

Pour etre complet, je vous informe que nos deux élus du MoDem 44( Isabelle Loirat et Benoit Blineau) ont également voté pour, ajoutant pour l'occasion, une demande de liaison ferroviaire directe entre Nantes et Rennes. Une sorte de réunification par le rail.

mac kinle
Jeudi 14 novembre 2024
«Gwen» tout ça est bien sûr une juste sollicitation et je suis en accord avec l'idée de mettre des panneaux trilingues; nous sommes assez ouvert pour accepter cette idée contrairement à une majorité de franco-français.
P.S: ne parlant pas le francais, les «françonnants» pourraient-ils à l'avenir traduire leurs commentaires en la langue de Molière? cela permettra à un grand nombre d'entre nous ne parlant pas le français de comprendre, de répondre en conséquence et également d'apprendre quelques mots de vocabulaire et de tournures de phrases (trugarez bras). (pour écrire ceci j'ai bien sûr, dû employé mon -fidèle- traducteur prété par Monsieur Waldeck Rousseau).

Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
@ Gwen. Cher Gwen. Non, je ne traduirais pas mes messages en breton en français. Pour plusieurs raisons, mais la principale est celle-ci : Tu ne lirais que la traduction en français. Autant donc que j'écrive directement dans cette langue. Or, si je m'exprime en breton, c'est par choix. Comme tu pourrais faire le choix, toi qui est sans doute breton, d'apprendre, comme je l'ai fait moi même, l'une des langues de ton pays.
Car, finalement, tout est là : le breton n'a pas seulement pour fonction d'être figé sur de beaux panneaux à Nantes ou ailleurs. Il est surtout fait pour vivre, par lui même et pour lui même, sans devoir passer sous le joug d'une autre langue, particulièrement le français.
Il existe suffisamment de méthodes d'apprentissage et de cours de breton pour que tu t'initie à cette langue. Fais l'effort de t'y mettre, tu ne le regrettera pas.
Il s'agira pour toi, dans tous les cas, d'un enrichissement et d'une ouverture pour l'esprit. Un exemple, un seul : bilingue français-breton, je me passionne pour le cinéma anglo-saxon en V.O... depuis que je maîtrise bien le breton. Le fait d'approfondir mes connaissances en breton m'a pour ainsi dire ouvert de nouvelles perspectives, m'a ouvert à la différence, à l'autre.
A toi donc, si tu le veux, de te défaire de ce carcan franco-français qui limite tellement ton champs de vision... comme le désirent tant ce qui tentent, depuis 1789, de limiter l'influence des parlers autres que celui, officiel, de la République, intérieurs comme extérieurs : comme moi, tu as du sortir du système scolaire après 7 années d'étude de l'anglais... sans être capable de le parler ni de comprendre un locuteur de naissance ! Belle efficacité, neketa ?
Mais ne compte pas sur moi, certainement pas, pour te macher le travail. Prends toi en main, tout simplement. Et tu accèdera peut-être à cette universalité dont les défenseurs de la JaKKKobinie nous rabachent tellement les oreilles... en prenant toutefois bien soin de cadenasser les chaines de ton carcan.
Comme le chante si bien Jean-Louis, à toi, l'age venu,la découverte ou l'ignorance. Cordialement

R-A Moog
Jeudi 14 novembre 2024
Le Breton et le Gallo sont les deux langues de la Bretagne ! Il faut donc, qu'à l'avenir, la signalisation (entrée/sortie d'agglomération) soit trilingue, Français-Breton-Gallo !

Didier
Jeudi 14 novembre 2024
@Paul Emily

Chacun est libre d'apprendre la langue qu'il veut en plus de sa langue maternelle. L'éternel argument de l'ouverture d'esprit ne tien pas puisque vous affirmez que vous ne traduirez pas vos écrits en français pour les pauvres idiots qui ne le parlent pas. Bel exemple d'ouverture d'esprit. L'apprentissage est relève du choix et de l'intérêt du breton. Je n'ai pas eu besoin d'apprendre le breton pour m'intéresser aux films anglais ou allemand en VO, ni pour apprendre un peu de danois et commencer des cours de chinois.

En tous cas, la politesse veut, dans un groupe de personne, que l'on parle la langue que tout le monde puisse comprendre.


Gaël
Jeudi 14 novembre 2024
Il existe une version bretonne d'ABP, les personnes qui veulent écrire en breton devraient aller sur cette partie du site et éviter de regarder de haut les non bretonnants comme le fait M. Paul Emily.

Yann LeBleiz
Jeudi 14 novembre 2024
@ Didier
@ Gaël

Je ne suis pas d'accord avec vous. Ma langue maternelle est le breton et pourtant, je dois me la réaproprier.

Pourquoi? Parce que bien qu'étant ma langue maternelle (langue de ma mère), c'est en français qu'elle m'a parlé.

Beaucoup de bretons sont dans cette situation.

Le breton n'est pas une langue étrangère, ou optionnelle, ou une langue d'ouverture d'esprit... Non, le breton est NOTRE langue et qui nous a été volé! (je ne rentre pas dans le débat sur la raison de ce vol, ni sur les responsabilités).

Le breton a donc toute sa place sur ABP, et pas nécessairement dans un apartheid réservé!

Je ne comprends pas tout, pas encore, mais MOI, cela me fait IMMENSEMENT PLAISIR de voir ma langue être utilisé!

Désolé, mais le breton est la langue de la Bretagne!

Si vous voulez vous plaindre, écrivez aux responsables qui nous ont oté notre bilinguisme et fait de vous, de moi, des handicapés linguistiques!

Et faite apprendre le breton à vos enfants pour qu'il ne soit pas dans la même situation que vous et moi!


Julia
Jeudi 14 novembre 2024
Avec certains on ne sera jamais assez breton pour eux. Leur idéologie frise le jacobinisme le plus extrémiste en refusant de s'abaisser à parler à de misérables francophones...

C'est à se demander si la signature de cette charte ne va pas aboutir à plus de tensions.


Denis Quinquenel
Jeudi 14 novembre 2024
ATTENTION DANGER!
Le problème ce n'est pas de dire quelques mots en breton pour un mariage de bretonnants. Je trouve ça bien, à condition que toutes les communautés de Nantes, toutes les autres langues de France, et du monde, à commencer par le parler d'oil des campagnes autour de Nantes, qui N'EST PAS le breton, je le rappelle, y aient droit. C'est une question de respect et d'accueil pour les mariés!
Le problème, c'est la signature d'une charte en breton dans une ville non bretonnante et qui a envie de le rester! C'est de se servir de la langue bretonne comme ARME politique et revendicatrice sur un territoire qui n'a jamais utilisé cette langue! Cette charte est à différents niveaux, la prochaine étape, c'est la bretonnisation de tous les lieux publics de Nantes,
l'obligation pour les employés des services publics(mairie,...) d'apprendre le breton etc...etc... Bref d'en faire une langue officielle, une langue NATIONALE, dans une Bretagne UNE et indivisible d'Ancenis à Brest !! Croyez-moi, ce sont bien leurs intentions, sous leur faux prétextes de défendre la diversité. La langue, ils n'en n'ont rien à cirer! Voir comment ils traitent les beaux parlers bretons populaires, et le gallo! Ce qu'ils préparent, c'est le GRAND jour de la Bretagne INDEPENDANTE!, dans l'irrespect total et le mépris des populations!

Yves Le Guen
Jeudi 14 novembre 2024
La réponse de Mr Paul Emily est désagréable c'est sûr! (je ne parle pas breton !) mais il a raison, c'est à nous de faire un effort! sinon le breton mourra! Il veut choquer par son attitude mais c'est pour la bonne cause! et nous faire réagir!!

Yann LeBleiz
Jeudi 14 novembre 2024
@HIRO :
1) «N'oublions pas que nos têtes couronnées ont vite abandonné l'usage du breton (la duchesse Anne ne le parlait pas, au mieux en comprenait quelques mots!).»

Il faut arrêter avec ce stéréotype. Il fût une époque ou TOUTES les têtes couronnées d'Europe parlait français.

Jusqu'à Napoléon, TOUTE la noblesse britannique parlait français.
Au 19ème siècle, les souverains du Danemark, comme toute leur noblesse n'entendaient RIEN au danois (ils parlaient allemand).

Alors jetter ce reproche à la figure d'Anna Vreizh, sous forme d'accusation et sans tenir compte des usages en la matière en Europe, c'est proprement injuste! Et cela n'a pas de sens!

2)«a-t-il ( Le chevalier Arnold Von Haff) été ailleurs en Bretagne pour pouvoir comparer ou affirmer que cette langue entendue à Nantes est bien du breton?

Allez sur la page Wiki, il est présenté une page manuscrite de sa main en breton et bas-allemand. Il est aussi indiqué que cette personne était passionnée de cultures de de langues.

Ce n'était visiblement pas le premier imbécile venu (linguistiquement parlant), ni un touriste du genre »club med"!

Sur un site britannique, son ininéraire :
Voir le site


Alwenn
Jeudi 14 novembre 2024
«Attention à ne pas lire QUE ce que vous voulez dans les textes anciens : le dit Von Harff donne-t-il des exemples linguistiques ? le «breton» qu'il a entendu n'est il pas du gallo, une langue d'oïl que lui n'arrive pas à comprendre (et il la qualifie de «breton» car il est en Bretagne)? a-t-il été ailleurs en Bretagne pour pouvoir comparer ou affirmer que cette langue entendue à Nantes est bien du breton ?
Travaillons avec méthodologie et cohérence, pour ne pas réécrire l'histoire, déformer les faits, les interpréter pour aller dans le sens que l'on veut, et peu importe le camp !»

Hiro

Pour le coup c'est vous qui avez envie de réécrire l'histoire, comme tous ceux qui affirment qu'on n'a jamais parlé breton à Nantes.

Cela vous gêne manifestement qu'Arnold Von Harff ait découvert en 1499 du breton à Nantes, et vous voudriez que ce soit du gallo. J'ai pourtant donner une liste de mots, dans l'orthographe même d'Arnold Von Harff : bara, gwin, kick, pisket, haelen, mat ...
En voici d'autres : Nosmat, golo, gorwet, hifit, dribit ...
Et des phrases :
Me vel tin paia (= Me a fell din paiañ)
Gwalget mar rochet ! (= Gwalc'hit ma roched !)
Madin nent la renis ? (= E-men emañ an hent etrezek Roazhon ?) Où est la route pour Rennes ?

Il est rare d'avoir des documents écrits en breton à cette époque. Et ces informations d'Arnold Von Harff sont précieuses et passionnantes. C'est un voyageur allemand qui a parcouru beaucoup de pays, et à chaque fois il s'est intéressé aux langues qu'il rencontrait. En voici la liste : le breton, le slovène, le turc, le biscayen (le basque), l'hébreu, le « sarrazin » (l'arabe), l'albanais, le hongrois, le syrien, l'« éthiopien » (l'amharique), l'arménien.

«Arnold von Harff (1471 in Castell Harff, Bedburg - January 1505) was a German traveler from the XVth century, from Köln. Von Hariff went on pilgrimage to many countries, collecting both languages and cultural information. He wrote about several languages during his travels (1496-1499) : Breton, Slovenian language, Turkish, Basque language, Hebrew language, Arabic, Albanian language, Hungarian language, Syriac language, Amharic language, and Armenian language.»
Wikipedia
Il est allé à Saint-Jacques de Compostelle, a traversé le Pays Basque, est remonté, passé par Nantes, puis Rennes, pour se rendre au Mont Saint-Michel.


Alwenn
Jeudi 14 novembre 2024
@ Didier
«En tous cas, la politesse veut, dans un groupe de personne, que l'on parle la langue que tout le monde puisse comprendre.»

La politesse veut que l'on s'adresse à quelqu'un dans la langue qu'il comprend. Mais sur internet, lorque l'on commente un article de presse, on ne s'adresse pas à une personne en particulier.
Si on veut aller vers une société plurilingue, ce n'est pas en demandant systématiquement de traduire que l'on y arrivera. La traduction se faisant en plus toujours de la langue dominée vers la langue dominante.

A partir du moment où un commentaire ne s'adresse à personne en particulier, mais seulement à ceux qui ont envie de le lire, c'est à ceux qui ont envie de le lire de faire l'effort d'apprendre la langue dans laquelle le texte est écrit. Sinon, c'est la langue dominante, ici le français, qui s'impose au détriment des langues minoritaires.


Fulup
Jeudi 14 novembre 2024
Je rappelle, pour ceux qui serait intéressés et qui ne parle pas le breton, que le site Internet de l'Office Public de la Langue Bretonne propose un traducteur automatique breton-français qui permet d'avoir une idée du sens d'un texte rédigé dans cette langue et donc permet du même coup aux brittophones de s'exprimer dans leur langue lorsqu'ils le souhaitent.

Yann LeBleiz
Jeudi 14 novembre 2024
@Denis Quinquenel

Le jacobin qui accuse de jacobinerie.... Toujours un délice!

Merci d'avoir mis le panneau «ATTENTION DANGER».

Mais rassurez-vous, même sans ça on s'aperçoit sans difficulté de la dangerosité de vos idées!


Michel Prigent
Jeudi 14 novembre 2024
@ Denis
«Bref d'en faire une langue officielle, une langue NATIONALE, dans une Bretagne UNE et indivisible d'Ancenis à Brest !!»

J'ai cru un moment que vous parliez de la France ?!


L. Berrou
Jeudi 14 novembre 2024
«Il existe une version bretonne d'ABP, les personnes qui veulent écrire en breton devraient aller sur cette partie du site et éviter de regarder de haut les non bretonnants comme le fait M. Paul Emily.»
Digarez, paotr, met war lec'hienn ABP emaout aze ! N'eo ket na war hini ar C'h/K.K.K, na war hini ar «Soñj Dieub». Ha me 'gav dit, ga' prepojoù 'giz da re, emañ nebeutoc'h da lec'h amañ eget hini Paul Emily.



Nétanel Hazo
Jeudi 14 novembre 2024
Dixit Denis: Ce qu'ils préparent, c'est le GRAND jour de la Bretagne INDEPENDANTE!, dans l'irrespect total et le mépris des populations

Oui vous avez raison, le but final c'est l'indépendance de la Bretagne, Nantes inclus bien sûr, et nous sommes sur le bon chemin.
Malgré tout, je n'arrive pas à croire que vous pensez ce que vous écrivez,à moins que vous ne soyez un barbouze de la piscine...


Hiro
Jeudi 14 novembre 2024
Je n'ai rien contre le fait que le sieur Von Harff est découvert des mots de breton à Nantes en son temps (bien au contraire, en tant que bretonnant et militant - j'enseigne l'histoire géo en français, breton et anglais - il suffisait de lire les dernières lignes de mon post).

Mes remarques étaient pour amener à argumenter sur le sujet : cela a été fait et c'est très bien.
Mais peut on dire qu'il a été «en Bretagne», n'ayant fait qu'un passage entre Nantes le Mt St Michel via Rennes ? ya, me a oar : klask a ran spazañ laoù !
Mais le tout est d'argumenter sur ce qu'on avance, afin d'être le plus pertinent possible.
Et je vous remercie d'avoir été dans ce sens.

Quant aux têtes couronnées, non représentatives des peuples qu'elles dirigent, il était nécessaire de souligner leur pratique du français et leur méconnaissance du breton, afin d'éviter les clichés sur le sujet, que l'on lit trop souvent.

En Histoire, il est nécessaire de prendre du recul pour analyser les faits, sans passions.


Yann LeBleiz
Jeudi 14 novembre 2024
@ Hiro

«il est nécessaire de prendre du recul pour analyser les faits, sans passions. »

Oui, mais il faut aussi savoir remettre les faits dans leur contexte pour les comprendre. (Ne pas reprocher aux souverains bretons ce que l'on ne reproche pas aux autres souverains d'Europe).

«Mais peut on dire qu'il a été «en Bretagne», n'ayant fait qu'un passage entre Nantes le Mt St Michel via Rennes ?»

Peux-t-on dire d'un américain qui vient à Paris qu'il est venu en France?

Peux-t-on dire d'un Français ou d'un Breton qui vient à Londres, qu'il est venu en Grande-Bretagne???!!!

Ben oui, et non, mais néanmoins oui!


Louis Le Bras
Jeudi 14 novembre 2024
Au passage, je ne félicite pas ABP sur ce début d'année 2012...manque d'info sur le devenir de l'amendement Le Fur-de Rugy et sur son enterrement évident. A la place on a eu droit à un croquis d'enfant de 5 ans sur l'oppression des gallos sans le moindre article et sans la moindre information. On est obligé d'aller sur un blog d'Ouest-torchon, c'est dire !

Alwenn
Jeudi 14 novembre 2024
@ Hiro

Je ne comprenais pas vraiment le but de votre message. J'avais donné dans mon post des mots et phrases en breton, tels que relevée par le voyageur Von Harff, et vous vous demandez si en fait ce ne serait pas du ... gallo. Avec les liens internet il était en outre facile de vérifier la justesse de l'information.

«Mais peut on dire qu'il a été «en Bretagne», n'ayant fait qu'un passage entre Nantes le Mt St Michel via Rennes ? ya, me a oar : klask a ran spazañ laoù !»

Là encore, je ne comprends pas. Si aller à Nantes et à Rennes, ce n'est pas aller en Bretagne, alors, c'est allé où ? En PaysdeLoire ? Je crois qu'à l'époque, en 1499, Les PaysdeLoire n'avait pas encore germé dans le cerveau de ses concepteurs !

Pour un voyageur allemand, Nantes, en 1499, c'est en Bretagne ! Et pour tout le monde. L'idéologie «ligérienne» n'existait pas alors. Etonnant, non ??


Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
Bonsoir. Je ne comprends pas vraiment les réactions de certaines personnes par rapport à mes propos.
«vous affirmez que vous ne traduirez pas vos écrits en français pour les pauvres idiots qui ne le parlent pas», «regarder de haut», etc... Jamais je n'ai employé de tels propos méprisants. Je considère simplement que la langue bretonne a au moins autant de légitimité que le français en Bretagne, voire davantage.
«Il existe une version bretonne d'ABP, les personnes qui veulent écrire en breton devraient aller sur cette partie du site et éviter de regarder de haut les non bretonnants comme le fait M. Paul Emily.» :je voudrais simplement signaler que même en Afrique du Sud, l'Apartheid appartient au passé depuis pas mal d'années.
Il est particulièrement choquant que ce genre de propos se retrouvent sur le site de l'ABP, revendiqués par un prénommé «Gaël», prénom celtique s'il en est. J'en déduit que, hélas, le processus de déculturation en Bretagne est réellement très avancé et a fait de gros trous dans les cervelles.
Ne serait-ce que pour cette raison, je maintiens l'ensemble des propos de mon premier commentaire,sans en retrancher un mot.
Pour les moins fainéants des francisants (voire des fascisants), je conclurais par un proverbe: «gwelloc'h deskiñ mabig bihan eget dastum madoù dezhañ», soit plus ou moins l'équivalent armoricain du confuciusien «Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.» Mais encore faut-il que l'homme ou le petit-fils en question veuille bien se donner la peine de «crocher dedans», comme on dit (aussi) chez nous.
Et là, je ne peux rien pour vous. C'est par la volonté, le goût de l'effort, le travail et la passion pour son pays et sa culture que l'on parvient à se dépasser : pas par la charité ou l' aumone. C'est là une leçon de mon père goémonier, bretonnant, du temps où, malade comme un chien, il devait aller à la grève pour gagner sa croute. Car pas d'allocations. Une vie dure, des hommes durs... la sélection naturelle, en quelque sorte, et non pas une société d'assistés. Et oui, c'est mon côté «homme de Droite». Cela plaira sans doute à «paotr an Apartheid». Emphatie, quand tu nous tient. Et puis, finalement, je peux être méchant, tiens ! Ha kenderc'hel 'rin da ober g'ar brezhoneg amañ, 'lec'h all ha 'lec'h ma karin, hiriv, warc'hoazh ha da viken ! Bevet Breizh !

mac kinle
Jeudi 14 novembre 2024
Chacun s'exprime dans la langue qu'il désire. Laissez respirer les gens et les langues.

Naon-e-dad
Jeudi 14 novembre 2024
Il est deux façons de considérer l’Histoire, :

.1 dans le rétroviseur

L’Histoire est alors figée, momifiée. Comme par une sorte d’arrêt sur image généralisé, l’Histoire est enfermée dans une armoire qui sent la naphtaline. Et dont les portes sont fermées à double-tour, afin de ne pas contaminer le présent. Le passé est prié de rester à sa place et de ne pas interférer avec aujourd’hui. Car aujourd’hui est autrement plus sérieux. Aujourd’hui est calme, lumineux, et civilisé quand le flot historique est plein de fureur, de tumultes, d’obscurités, et de barbarie. Tu parles ! Les siècles passés devraient donc être lus à travers une grille d’analyse d’aujourd’hui . Et l’on aperçoit bien que cela sert certains intérêts contemporains.

Ce petit jeu du rétroviseur sied manifestement aux promoteurs de la Pédéhélie. Des historiens, bien en cour, se démènent pour nous expliquer que la Bretagne n’a jamais vraiment existé comme entité politique pour la simple raison qu’elle n’a pas d’existence reconnue aujourd’hui. On se croirait dans un mauvais film policier. En gros, la victime n’a jamais été vivante ou en bonne santé puisque je constate aujourd’hui qu’elle est décédée ou sérieusement blessée. Voilà leur raisonnement, ou plutôt la fable qu’ils nous content. Malgré des précautions parfois pitoyables, ils ne parviennent guère à masquer à quel point ils sont inféodés – intellectuellement, mais sans doute pas seulement – à un pouvoir, dont ils défendent l’ «écrasante » logique « jacobine » maint fois dénoncée ici. Ces gens-là sont droits dans leur bottes (modèle 1941).

.2 en marche avant.

L’Histoire est alors cette passerelle, établie sur le fugace ou aérien présent, qui prend pied sur les rives du passé pour nous projeter vers l’avenir, lointain ou déjà palpable, mais en continuité vitale, avec ce qui a été. L’Histoire respecte les précessions. C’est là un truisme qui semble échapper à certains. Tout déploiement, toute action se tisse dans l’espace (la géographie, qui parfois atteint au sublime, ainsi avec la péninsule bretonne) et dans le temps (l’épaisseur historique, un lest qui bien souvent en Europe, et singulièrement en Bretagne, s’évalue sur une durée plus que séculaire, millénaire).

Cette Histoire vivante, qui dit – pour qui veut bien en lire les traces multiples (pierre, papier, langue, musique et autres formes culturelles filtrées au tribunal du temps, etc…) – qu’elle vient de quelque part, affleure au présent et se fait promesse d’avenir. Elle ne masque pas les conflits et le sang lorsqu’il a coulé, elle prodigue fierté et confiance…et invite à accueillir la nouveauté dans la vigilance. Cette Histoire, pour nous en ce débat, est bretonne. Elle dit que la Bretagne, qui s’est construite à la faveur de plusieurs siècles de migrations bretonnes trans-Manche en continuité avec l’Armorique celtique et romaine, a manifesté la force d’exister face au danger maritime (la menace viking, écartée) comme face au danger continental (la menace franque, victorieuse). Et la Bretagne, qui se sait européenne depuis toujours, veut continuer à être ce qu’elle est, un promontoire avancé, ouvert aux vents du large et des échanges, commerciaux mais pas seulement. Rappelez vous : les Grecs (Uxisama est le premier nom connu d’Ouessant, l’ile la plus haute), les Romains (leurs galères, mais aussi leurs bateaux marchands qui naviguaient en Manche), les courants du Christianisme antique (portés jusqu’aux iles britanniques, puis vers la péninsule continentale à nouveau, par effet boomerang), tout cela s’est rencontré en terre de Celtie. Alors oui, la Bretagne qui respire l’air du large, aspire à une liberté que l’on nous dit aller de pair avec la démocratie. Seulement, voilà, un certain impérialisme remue encore, et rugit et piaffe sporadiquement, sous l’habillage de la république (à la française). Le vent tourne. Le (prin)temps arrive. Il me semble que la Bretagnerajeunit.

Meur a zoare zo da sellout ouzh an Istor. War-gile ha war-aok. An eil o vezañ hini renerien rannvro velestradurel Pedehell, pa vez eben hini ar Vretoned. Seul vui e brederian seul vui e soñjan e dleo da Vreizh bezañ doujañs outi.


Hiro
Jeudi 14 novembre 2024
Assez surpris par des remarques significatives sur la non lecture complète de mes posts, je me permets de répondre qu'une réponse comme «Ben oui, et non, mais néanmoins oui!» est absolument géniale et ferait fureur dans un argumentaire sérieux sur le sujet. Trêve d'ironie; pour moi, quand on est allé à Londres, on ne peut pas dire qu'on a été en Grande Bretagne et qu'on peut en parler au sens large. De même pour Paris et la France. Donc aller de Nantes à Rennes, ce n'est pas «aller en Bretagne», ou «connaître le Bretagne» : on en a vu qu'une infime partie ne permettant pas de parler de LA Bretagne dans son entier, de ses cultures et de ses langues (rien de bien nouveau sous le Soleil).

Et quelle idée ai-je eu d'oser «critiquer» la sacro-sainte duchesse Anne ! que les foudres des dieux s'abattent sur moi !
Bien sûr que la plupart des royautés d'Europe utilisaient le français à une époque ! d'où mon rappel pour bien remettre les choses à leurs places, et qu'on arrête avec les idées reçues bien loin de la réalité historique sur des personnages comme la Duchesse Anne.

C'est en laissant derrière nous tous ces clichés, et en appréhendant l'histoire avec un regard neuf, que l'on pourra avancer.


An Derzhienn
Jeudi 14 novembre 2024
@ Naon-e-dad
Votre considération sur l' Histoire m'est apparue particulièrement intéressante. J'adhérais déjà à cette vision des choses que vous avez fort bien formulée, et vous sais gré de l'avoir ainsi mise en ligne.
N'oublions pas, effectivement, que l'«on vit vit en avant et on comprend en arrière». Le printemps que vous annoncez réchauffera le coeur de bien de vos concitoyens (j'allais dire :«compatriotes», mais sans doute m'avancai-je...)

L. Berrou
Jeudi 14 novembre 2024
'H an da adlavaret 'pezh zo bet embannet amañ meur a wech gant lennerien gouiziekoc'h egedon, sur a-walc'h, met me soñj din eo gwelloc'h komz brezhoneg eget kaketal diwar e benn e yezhoù all.
Dre-se 'rankan anzav on dipitet-kenañ gant an tabutoù, dibaot betek re m'eo ar vrezhonegerien a oar kemer perzh enno, memes pa vez kaoz eus o yezh.
Ma talc'h ar jeu da vont e-mod-se ne vo ket pell e vo en em gavet hor yezh e renk Paotred-ar-Sabat du-mañ : traoù hag a vez klevet anv diwarbenno,bep an amzer, hep kaout tro d'o c'hlevet james.
'Fin, un dra vat 'vo pa vo sinet ar garta «Ya d'ar Brezhoneg» gant kuzul-kêr an Naoned. Ur paz war-raok ouzhpenn evit ar Brezhoneg. Gloar d'an Ofis, a gustum, daoust d'ar skoilhoù diniver (ar Jakobined sod ha drouk, lod bretoned laosk...) lakaat an traoù da vont war-zu an tu mat. Peadra eo da gaout spi en dazont. Gourc'hemennoù ha dalc'hit peg !

Alter Ego
Jeudi 14 novembre 2024
Il est assez facile de citer des villes de Bretagne où Ya d'ar brezhoneg fut signée par telle ou tell municipalité, et jeté pour ainsi dire à la poubelle par la municipalité suivante. A part quelques exemples rares de véritable implication dans la reconquête linguistique, cette charte s'apparente plus à un gadget qu'il est bon de signer quand les échéances électorales approchent. La photographie qui illustre l'article est parlante à cet égard : tout ça c'est de la comédie.

Christine Viard
Jeudi 14 novembre 2024
Alter Ego, rapproche-toi d'un des centres de l'Office public de la langue bretonne avant de juger, tu verras que Ya d'ar brezhoneg n'est pas un gadget, il y a un vrai travail derrière avec procès verbaux et labellisation. Que certaines communes signataires n'aillent pas assez loin peut-être mais parle en connaissance de cause !

Spastik Lullaby
Jeudi 14 novembre 2024
Gwelloc'h vefe postaouiñ e brezhoneg, gwechou zo koulskoude n'eo ket fall kaout lañs ha boued spered e galleg, deom de'i ! D'abord «Ya d'ar brezhoneg» c'est une photo. Enfin mince quoi c'est déjà ça non ? Nous les bretons on a besoin d'être revalorisés, de sortir décomplexés de la boite noire, remis en selle, il y va de notre fierté retrouvée et que sais-je de plus moi...

Sur ces jolis plans on y voit la toujours sémillante vice-présidente. Elle est attablée, tailleur-chemisier, le stylo est en main, le sourire est figé, c'est pour les torches du cru. La charte c'est un texte imbitable (heureusement traduit en français) que les élus paraphent avec empressement :
allez mettons le niveau 1 ça ira pour ce coup-ci, c'est à dire des ronds points en brezhoneg, après il ne sera pas dit que....

Les élus du petit peuple devront s'attendre à recevoir de temps à autres un coup de fil d'un ayatollah du peurunvan, orthographe rémunérée par la région, le préposé à la surveillance du territoire neo brezhoneK s'emportera volontiers pour un maudit toponyme orthographié en skolveuriek ou en interdialectale (manque un skrab da reorig ou un -hash après le Zed, ben oui nondedie zorro n'a pas sa place en Bretagne). Entre les tulipes et les jonquilles ça fait tâche, même si aucun paroissien n'y prétera la plus petite attention qui soit. Souvent d'ailleurs si le paroissien lit le breton, il a une préférence pour l'orthographe de kantik ar baradoz, étonnant non ?

Il se murmure que nombre de communes restent coincés sur le live unan et refusent de passer au niveau mac2 vitsse supérieure, c'est à dire celui des privezhioù, sprotsva, vodkava et arsellva bevoniezh (si si ça existe).

Plus c'est gros plus ça passe, pendant un temps, puis cette esbrouffe se tasse, ça fait pshitt et ça se rétame la gueule dans un coin de bureau. Cette charte c'est rien de mieux qu'une charretée de 5 ans. La date de péremption est sur l'emballage, c'est marqué, après on remballe. Alors bien sûr seuls les jacobins ferraillent contre l'ofis, cela n'empêche pas un bon nombre de gens plus neutres et plus sages d'y réfléchir à deux fois et de se dire: ne vim ket paket diw wech, ga'd ar vèz.


Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
@ Alter Ego. Ya, matreze, a-wezhioù, pas atav, pell alese... kalz re aes eo kavout abeg e-giz-se.
Ret eo krediñ, ha strivañ, strivañ dreist-holl, ha klask gouzout : «petra a ran-me evit ar brezhoneg ?» Hag kement-se 'c'hell bezañ nebeut a dra, evel skrivañ un nebeut frazennoù brezhonek dister war al lec'hienn-mañ... Krediñ, strivañ, ha pa vefe en un doare munut ... ha paouez da bismigañ. Ya ! Paouez da glask pemp troad d'ar maout ! Gourc'hemennoù da dud an Ofis evit o labour. Gant ma kendalc'hint ganti, betek an trec'h !

Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
@Spastik Lullaby. C'hwi 'skriv brav, bepred. Damnul eo labour an Ofis, d'ho soñj ? Droed 'p eus da soñjal kement-se.
Met petra 'ginnigit-c'hwi dre-just ? «Ramplasiñ» ar banell «arsellva bevoniezh» gant unan all, skolveuriek an tamm anezhi ha kuit a «neolojism», 'giz «observatouar a violoji». un taol kaer, avat ! Peotramant laoskel ar brezhoneg de greviñ a-nebeudoù ? Ah Ya ! N'eo ket fall «dutout», sell ! Klap, klap, klap, brav-tre, aotroù.
Ma. Trawalc'h gant ar c'honirioù : petra 'ginnigit-c'hwi ?

Alwenn
Jeudi 14 novembre 2024
Le but d'une telle charte est de faire prendre conscience aux élus qu'il est de leur intérêt (de leur devoir ?) de faire quelque chose pour la langue bretonne. Le point le plus important étant l'aide à, voire la création d'une école bilingue ou immersive. On ne peut pas empêcher les mauvaises volontés, notamment quand il y un changement au niveau de la municipalité.

La charte ne fait pas de miracles, est-elle inefficace ? Je ne pense pas, et je suppose qu'à l'Office public .. on peut en mesurer les résultats. Je crois qu'une telle charte exise au Pays Basque, si même elle n'a pas inspiré la charte bretonne.

La charte est un outil pour essayer de faire bouger les choses dans chaque commune, sinon, rien ne se passerait. Mais seule une généralisation de l'enseignement bilingue permettra de faire des progrès substanciel, et d'ici là la charte s'emblera n'avoir que des résultats modestes.

Présentation de la charte sur wikipedia, avec les signatiares :
Voir le site

Spastik Lullaby, alias envazao, alias pochik, alias ... ne semble pas prêt d'avoir une vue un minimum objective des choses, ni de changer de style, reconnaissable sous la multiplicité des pseudos.
Tant qu'il ne se montre pas trop aggressif.


Spastik Lullaby
Jeudi 14 novembre 2024
Paul Emily, rispont a rin deoh pa vioh gouest c'hwi ho unan da vond pelloh en o soñjou eged Skouterez war an daoulamm (pe an daouviz)

... pa lavarez divez kaer : «petra a ran-me evit ar brezhoneg ?» (skoutegoh n'us ket war an douar)

... peotramant CheGevaregez war an Ti Shirt (roched T): «betek an treh...».

Gwelloh din-me ha d'eur c'hlaz all (muioh eged ma soñjit) peuri langach va zadou koz eged lakad ginaouien da gredi e tlarou an trede emsav eet da EMSAV XXI...

amen ! prest bepred !


Spastik Lullaby
Jeudi 14 novembre 2024
mersi dit Alwenn, brao ha ledan an dachenn a zo bt turiet ganeoh ive war ar oueb ive...

Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
@ Spastik.
Deskiñ a reer kalz traoù digant ar Skouted.
Klask bezañ an efedusañ ar gwellañ, da skouer.
Gant hoc'h emzalc'h n'eus ket ezhomm eus Jokobined dizesk war hor sevenadur hag hor yezhoù evit freuzañ stalig ar brezhoneg : boulc'het-kaer eo an erv ganeoc'h.
Pismigañ, kavout abeg, klask pemp troad d'ar maout : setu hoc'h obererezhioù. Kinnig ebet, emlusk a-bouez ebet: setu ho disoc'hoù.
Neuze, ya : ur mod da skivañ nemetken, ur mod ober urzhiet-kaer abalamour da vezañ efedus, setu aze traoù hag a oar reiñ frouezh, e-giz ma vez gallet lenn er pennad-skrid-mañ.
Evit a sell ouzh ma «lugan muiañ-karet», kavout a ra din eo koulz hag ho «peuri langach va zadou koz». Ar saout an hini eo a gustum peuriñ (penaos ? Ha c'hwi ken tost eus ar bopl, «sañsetamant», n'ouzoc'h ket se ?). Kendalc'hit neuze da zaskiriat en ho korn, «margarit» pe mar karit, m'emaoc'h brav en ho jeu e-giz-se.
Met da ziwall zo memes tra. Gant a-vec'h 200 000 komzer emañ kontell ar boser o tostaat ouzhomp-ni holl. Peadra da lakaat an den da brederiañ, n'eo ket 'ta ? Kenavo kentañ tro e-barzh ar buorzh !


Léon-Paul Creton
Jeudi 14 novembre 2024
Ce spectre singulier n'a pour toute toilette,
Grotesquement campé sur son front de squelette,
Qu'un diadème affreux sentant le carnaval.
Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
Fantôme comme lui, rosse apocalyptique
Qui bave des naseaux comme un épileptique.
Au travers de l'espace ils s'enfoncent tous deux,

Et foulent l'infini d'un sabot hasardeux.
Le cavalier promène un sabre qui flamboie
Sur les foules sans nom que sa monture broie,
Et parcourt, comme un prince inspectant sa maison,
Le cimetière immense et froid, sans horizon,
Où gisent, aux lueurs d'un soleil blanc et terne,
Les peuples de l'histoire ancienne et moderne

C.Baudelaire


Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
«Ha c'hwi ken tost eus ar bopl», ken tost «da», kentoc'h, pe «ken tomm ho kalon ouzh ar bopl», pa larin mat, ma digarezit (pe iskuzit c'hanon, ma kavit gwell !)

Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
@LPC

«Pep den a dle heuilh e donkadur.

Honnezh eo lezenn ar bed-mañ.

Gwasket 'voe va c'halon a-dra-sur,

Met 'gare ket pezh a garan.

Dezhañ pinvidigezh, enorioù,

Din-me paourentez ha dispriz.

Met 'drokfen ket evit teñzorioù

Va Bro, va Yezh ha va Frankiz»

Anjela Duval.


Léon-Paul Creton
Jeudi 14 novembre 2024
Paul Emily, je ne crois pas au déterminisme!

Je crois à l'émotion et aux sentiments! Je crois...

Ä la puissance des moyens!

J'aime mon pays...Et vous savez lequel? Hag ar «Frankiz» au dessus de tout!A us da...

Je ne veux de «Fitna» en quelque domaine que ce soit, qui puisse réduire toujours et encore la Bretagne!!!!

Il est des débats, des combats de Bretons, qui sont pour l'AVENIR!


Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
A-du ganeoc'h penn-da-benn, Leon-Paul. Eus an dazont an hini eo emaomp o komz. Bec'h dezhi, neuze... met kentoc'h e brezhoneg evit e galleg pe en arabeg (fitna) ! Inch Allah ! Mar kar da Zoue !



Léon-Paul Creton
Jeudi 14 novembre 2024
Oui/ya! Paul Emely C'est du futur que «nous» causons ...Et seulement!
N'euzh forhz ma gomzomp bremañ, eus ar pezh a c'hoarvezo en un dazont ijinet en o speredoù, met ret eo ober evel ma c'hoarvezo warc'hoazh, buan, an davoud -se...

Yann LeBleiz
Jeudi 14 novembre 2024
@HIRO

Vous déviez du sujet.

La personne en question est allé à Rennes et Nantes et à fait la connaissance avec une langue qui n'est pas la sienne mais qu'il a identifié comme du breton, et ses écrits le prouve.

Si vous allez à Berlin, certes vous ne connaissez certainement pas toute l'Allemagne mais vous êtes néanmoins capable d'identifier que la langue parlé dans cette ville est de l'allemand.

Faut pas prendre les gens pour plus bêtes qu'ils ne le sont, mais pour une homme vivant il y a 5 siècle!

La «sacro-sainte duchesse Anne», encore une attaque gratuite.

Désolé, mais c'est vous qui avez laissé entendre que cette duchesse ne parlait pas breton (d'une manière accusatoire) en omettant de placer le fait dans son contexte, c'est à dire de mentionner que beaucoups de souverains européens ne parlait pas, ou mal, leur langue.

Vous êtes profs d'histoire, désolé de vous le dire, mais présenter un fait en le sortant de son contexte n'est pas très professionnel!

Et c'est ça que je n'apprécie pas! Car en sortant un fait de son contexte, on peut tout faire dire à l'histoire!

D'une certaines façon, on profite de l'ignorance des gens!

Mais je ne dis pas que c'était votre intention.


SPERED DIEUB
Jeudi 14 novembre 2024
Enigme??? François III celui qui devait être le dernier duc de Bretagne avait bel et bien fait une déclaration en breton

Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
@Hiro. Re wir eo ! Edward ar C'hentañ (Roue Bro-Saoz) ne ouie ket saozneg, da skouer. Ha ne rae nemet gant ar galleg ! Shocking !

Paul Emily
Jeudi 14 novembre 2024
Diwar-benn Edward III a Vro-Saoz (mamenn Wiki) : «Comme tous les rois d'Angleterre depuis Guillaume le Conquérant, il est élevé en français et ne connaît pas l'anglais».

mac kinle
Jeudi 14 novembre 2024
«Bretonnant»? Il y a germanophone, anglophone, turcophone... etc... A part faire un jeu de mot comme «breton-nantes», je pense qu'il est temps de s'exprimer en bon «francophone». Pour ma part je dis «brittophone» et non «bretonnant», qui, de plus, pour ce dernier mot, est actuellement légèrement péjoratif.Bien sûr, quelques esprits tortueux me diront que ce mot n'est pas reconnu par l'académie française, mais il est temps aussi de s'imposer.

Pierre CAMARET
Jeudi 14 novembre 2024
Encore une «mesurette» pour calmer le jeu et se donner «bonne» conscience ...... et un argument defensif.
A part cela rien de change sur le fond.

Phil Paris
Jeudi 14 novembre 2024
J'ai cru lire que NANTES n'avait pas de lien avec la Bretagne. Mais à qui appartient ce château que j'ai vu au loin SVP ? Je vous propose un petit jeu, essayez de remplir les points d'interrogation. À partir de 1207, Guy de Thouars, veuf de Constance, duchesse de B?????? et à ce titre régent du duché, fait construire le premier château dit « de la Tour Neuve » au pied de l'enceinte gallo-romaine. Pierre Mauclerc et son fils Jean Ier de B?????? étendent les fortifications de la cité et agrandissent le château.
Durant la seconde moitié du XIVe siècle, le « Chastel de la Tour Neuve » est agrandi par Jean IV de B??????, qui fait bâtir plusieurs tours polygonales en granit. En 1466, François II de B????? décide de reconstruire le château. À la mort de François II en 1488, sa fille, Anne de B??????, qui sera reine de France de 1491 à 1514. En 1532, l'édifice devient propriété royale à l'occasion de l'union de la B?????? à la France.
Sous les ducs Claude de France, François III et Henri, François Ier de France est usufruitier du duché. Sous son impulsion et au cours des XVIe et XVIIe siècles, le château est choisi comme résidence b????? des rois de France.Le duc de Mercœur, gouverneur de B??????, renforce les défenses du château.

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