Jean-François Le Bihan est le nouveau président de Bretagne Réunie qui succède à Paul Loret. Celui-ci ne se représentait pas au Conseil d’administration.
Les bilans moraux et financiers ont été approuvés. Une nouvelle modification des statuts a été approuvée aussi, à propos du bilan financier, qui devra pouvoir tenir compte des mouvements de fonds des Comités locaux qui se développent dont certains ont ouvert un compte bancaire pour leurs actions locales de vente de produits.
Le rassemblement du 18 juin à Nantes, Bretagne en Résistance (1), a donné lieu à un débat particulièrement développé, avec beaucoup d’échanges. Plusieurs points ont été soulevés :
– L’affiche qui ne comportait pas de Gwenn ha Du ni l’année (2) ;
– Le concert du soir : le choix des groupes, en particulier le premier, qui aurait particulièrement déplu. Cette intervention (3) a été huée, « sans doute par ceux qui n’y étaient pas », dit à ABP son voisin. Paul Loret a répliqué que c'était pour justifier d'une ouverture aux autres, aux plus jeunes, aux autres musiques...
Bretagne Réunie a renouvelé son Conseil d’administration de seize membres cette année (tous les deux ans comme le changement des statuts le permet depuis l’AG de Redon en 2009).
Les membres présents, nouveaux et anciens, se sont présentés brièvement. Les trois absents ont été excusés mais présentés.
Les sept sortants ont été réélus. Neuf nouveaux membres ont été élus sur les onze qui se présentaient.
– président : Jean-François Le Bihan, des Morbihan et Côtes-d’Armor ;
– vice-présidents : Alain Peigné, de l’Île de France, et Gérard Ollieric, du Pays de Guérande, en outre ancien président du Parti breton ;
– secrétaire : Henry Colliot, de Nantes/Saint-Sébastien, responsable du Comité local nantais (en remplacement de Paul Loret depuis que celui-ci était devenu président de l’association) ;
– trésorier : Michel Pannetier, responsable du comité local du Pays de Guérande ;
– porte-parole : Thierry Jolivet, du Pays de Vannes.
– Yves-Alain Le Goff, Douarnenez (sortant) ;
– Christine Churie-Le Goal, Vignoble nantais Bretagne sud ;
– Gilbert Deshayes, Saint-Herblain (sortant) ;
– Didier Berhault, Île de France ;
– Stéphane Briand, Nantes (sortant) ;
– Yvon Ollivier, Sillon de Bretagne (sortant) ;
– Patrick Lecat, responsable du Comité local du Pays de Saint-Nazaire ;
– Jacques Chotard, actuellement hors de Bretagne (sortant) ;
– André Corlay, responsable du Comité Vignoble nantais Bretagne sud ;
– Hervé Morvan, Bouée ;
Se sont aussi présentés : Hugo Hervé, du Comité local de Châteaubriant et Pierre Glotin de celui du Sillon de Bretagne (Bouée).
Ont été invités 4 membres de partis politiques :
– Philipe Fintoni, pour le MoDem44. (voir le site) de son blog ;
– Franck Nicolon, de EELV Pays de la Loire, en outre maire-adjoint de Clisson. (voir le site) de son blog ;
– Émile Granville, porte-parole du Parti breton, en outre maire-adjoint de Redon. (voir le site) de son blog ;
– Pierre Even, responsable de la fédération (Union Démocratique Bretonne) en Loire-Atlantique, en outre conseiller municipal à Nantes et conseiller communautaire à Nantes Métropole. (voir le site) de sa page sur celui de Nantes Métropole.
Parlant dans le cadre de la prochaine élection présidentielle en France, ils ont entretenu le public de leurs sentiments et des stratégies de leurs partis concernant la Réunification de la Bretagne.
Extraits de son intervention de 10 minutes en fin de journée. Une forme de bilan. Avec ses réflexions et recommandations sur la route à suivre...
« L’explosion du mouvement culturel breton, sa notoriété en Europe et dans le monde n’a jamais été aussi grande... »
« Le rôle de Bretagne Réunie doit être de continuer à dire « nous voulons une Bretagne à 5 départements »... « Ne pas négliger de montrer qu’il y a des forces autour de nous... »
« Ne nous faisons aucune illusion, ce n’est pas la préoccupation première de nos citoyens, ni en Loire-Atlantique ni dans le reste de la Bretagne, donc n’attendons pas qu’un mouvement de masse dans la rue fasse suffisamment pression sur les élus pour faire bouger les choses... »
« En revanche inéluctablement si par bonheur une initiative nationale venait à organiser une consultation sur le sujet... Il y aura peut-être un moment où il faudra savoir dire “mieux vaut quelque chose qui n’est pas totalement satisfaisant que rien du tout” ».
« Mais je pense que le moment n’est pas venu, il faut garder une ligne ferme... ».
Maryvonne Cadiou
Notes photos
Première photo, à droite toute est Thierry Jolivet. Photo 8 voir (voir notre article).
(1) (voir le site) du même nom, élaboré pour, par André Corlay en français et trois traducteurs pour breton, gallo et anglais.
(2) Il a été précisé que noter l’année de la manifestation est important, au moins pour le Dépôt légal Imprimeur dans la bibliothèque habilitée pour dans le département de l’imprimeur. Même si la date est enregistrée à la réception du document, il est mieux qu’elle soit aussi sur l’affiche. Pour situer la mémoire.
(3) La critique huée : « Pourquoi avoir invité ces gens qui font peur, qui ont fait fuir tant de personnes qui voulaient apprécier notre cause ? J'ai eu la honte de ma vie ! » Et encore : « Ils ne sont absolument pas une représentation de la Bretagne... Des voyous tout simplement, déculturés ! ».
Merci d'apprendre qu'à 43 ans on est vieux. Plus sérieusement dire en parlant du nouveau CA de Bretagne Réunie que c'est scandaleux est faux et déplacé car personne n'a barré la route aux femmes et aux jeunes, elles et ils ne se sont hélas (je dis bien hélas) pas présentés à cette élection. A une exception une femme Christine Churie-Le Goal qui a été élue.
Unité Maü Maü – rap hip-hop énervé mod’socialo-citoyenne
« A l’heure des débats sur une identité nationale et des « acculturateurs » bienveillants, à l’heure du rabotage des différences aux mesures d’un universel rabougri que les empires coloniaux de sinistre mémoire n’ont pas obtenu fût-ce par la contrainte et l’humiliation, la Bretagne a conscience de son existence et souhaite se réunir, réjouissons-nous !
A l’heure où le pouvoir de décision a quitté les sphères politiques et s’est encore éloigné un peu plus de notre quotidien, la Bretagne revendique une existence politique accrue, réjouissons-nous !
A l’heure du capitalisme prédateur, à l’heure de la globalisation, version déshumanisée de la mondialisation qui voudrait à grands coups de manipulations médiatiques et de chefs-d’œuvres publicitaires nous réduire à la condition de maniaco-consommateur, nous conduire tout sourire à l’abrutissement, la Bretagne n’oublie ni son histoire, ni son avenir, réjouissons-nous !
« Dans l’intérêt du français », la langue bretonne doit disparaître » disait le ministre de Monzie au début du siècle dernier, « moi c’est grâce au breton que j’écris en français » disait Morvan Lebesque.
De notre point de vue l’appartenance à une culture régionale n’est pas incompatible avec une citoyenneté française, européenne ou mondiale, bien au contraire ».
Les lecteurs de l'ABP jugeront sur pièce et pourront comparer la prose de ces «voyous» avec le délire pseudo - journalistique de Maryvonne Cadiou qui est infichue de faire un compte-rendu convenable de la journée «Assemblée Générale de Bretagne Réunie 2011» (j'y étais en tant que participant, puisque moi-même militant de Bretagne Réunie)
Alan Haye programmateur artistique de la soirée du 18 juin 2011
en clair «mieux vaut ça » que de continuer avec B4 d'un coté et PDL de l'autre.
dans un sens il recasse un tabou .
à une époque il y a 10 ans il avait meme évoqué une «B4/PDL».
Je suis un peu seul à dire cela ici.
et je le redis :
mieux vaut une mauvaise fusion que prendre encore 70 ans de partition dans la vue.
Il vaut mieux etre ensemble bretons avec d'autres, que désunis.
dans cet ensemble on pourra negocier une entite culturelle.
on peut tres bien imaginert differents niveaux de politique :
e-economique unie
- culturelles avec des distinctions.
la politique et la perennité d'une region ou nation , ça implique de faire des concessions , pour rebondir un jour.
peut etre ces «annexes» 53, 49 ou 85 voudront partir au bout de 10 ou 20 ans de «nouvelle region».
il faut faire bouger les lignes !
Comment ?
- si une Bretagne de 4 500 000 habitants était diluée par l'ajout de 1 500 000 Vendéens + Angevins + Mayennais , ce serait que l'identité bretonne n'est pas bien forte ....
- Si la Bretagne + deux ou trois département voisins, c'est ce qu'on appelle le «Grand Ouest», comment nommer alors un ensemble B + PdL + Basse-Normandie + Poitou-Charente : un «super méga grand ouest» ?
Cordialement
Le Grand Ouest républicain?
BR propose donc à la République d'un dernier foutage de G. pour les bretons!?!
Non, cela suffit, nous sommes en Europe au 21ème siècle, l'Etat français ne peut plus se comporter de cette manière.
Les Anglais ont su évoluer, les Castillants également, les Français resteraient donc les indécrotables connards de l'Europe (désolé pour le mot)? Je n'y crois pas!
Il faut que cela bouge de partout, aux Nantais d'avoir enfin de l'ambition, aux autres bretons d'arrêter enfin d'être les ploucs de la République!
A une époque ou le magasine Breton (Télégramme) évoque un statut d'autonomie, et ou Eva Joly en parle franchement, ou même l'IGN fait marche arrière sur ses cartes républicaines, cela suffit les demi-ambitions à la bretonne!
Non, elle s'appellera la région Grand-Ouest, et la Bretagne disparaîtera des cartes européennes!
Ce genre de contrainte est vraiment d'un autre âge!
Même les français peuvent avoir légitimement honte de l'action de leur état!
D'ailleurs, les français voient bien qu'actuellement la France, malgrè son excité de Pdt, ne peut dire que oui et Amen à l'Allemagne, tellement le modèle centraliste soit-disant républicain est au bout du rouleau!
Actuellement, Sarko ne tape plus dans le dos d'Angela, en lui disant «salut ma loute!». Non, il ressemble à un écolier qui s'est fait remonté les bretelles!
L'Europe bouge, l'Allemagne appelle aux Etats-Unies d'Europe, et nous bretons du haut de notre ambition à 2 sous, on va dire merci pour une ènième vexation?!!!
Nous serions le pis aller, d'une France qui ne pèse plus grand chose en Europe, mais qui peut encore se satisfaire d'imposer sa volonté aux bretons!
Même la Mayenne, l'Anjou et la Vendée sont intéressées pour avoir sur leur flan ouest une vraie Bretagne puissante, dynamique et européenne. C'est tout bénifice pour eux!
Historiquement, des villes comme Laval et Angers profitaient plainement du dynamisme économique de la Bretagne voisine!
Nous bretons sommes loin des ambitions de nos voisins européens, juste des pleurnichars qui seront les derniers en Europe à carresser nos chers jacobins dans le sens du poil, pour espérer obtenir des miettes de reconnaissances!
@ A P : Oui, suivont l'exemple de l'Alsace, cela aura encore plus de poids pour réunifier la Bretagne.
C'est le statut quo, qui est le danger.
Et peut-être enfin, les Nantais reléverons la tête, et souhaiterons reprendre leur place légitique à la tête de cette Bretagne à l'ambition européenne!
Il vaut mieux un os à rogner pour le mouvement politique breton et un cailloux dans la botte des partis politiques français que plus rien du tout !
Qui peut dire quelle serait la politique d'un PS ou d'un UMP grand oustiti pour une Bzh agglomérée dans cet ensemble ? Tiendrait-ils compte des légitime revendications bretonnes ? D'une politique linguistique ? Leur politique économique et de développement serit-elle tournée vers l'océan ou plutôt vers leur grand (tient encore un !) Paris ?