La carte de Bretagne de l'Institut Géographique National (IGN), l'édition 2012 régionale, routière et touristique porte en couverture les 5 départements bretons contrairement à l'édition précédente. Elle est même présentée en premier sur la page Cartes routières des régions de France : (voir le site) . Notons toutefois que cette grande carte a pour voisine une petite carte de France qui situe la région sur chaque carte, où seuls les départements de la Bretagne administrative sont colorés – en jaune.
20 cartes pour sillonner les régions de France et qui vous permettent de repérer immédiatement le meilleur itinéraire :
– Autoroutes et routes aux couleurs de la signalisation ;
– Numéros d'échangeurs, distances kilométriques... ;
- Principales curiosités touristiques ;
- Plan de la préfecture de région avec un index des rues ;
Échelle : 1:250 000 ;
Référence : REG06 ;
Édition : 009
– La couverture porte en plus (comme sur toutes les autres cartes) :
Réseau autoroutier gratuit/payant ;
Index des villes principales ;
Informations touristiques détaillées ;
Plus zoom sur les grandes villes pour faciliter vos déplacements [voir plus bas].
Elle avait été (voir photo) remarquée et sévèrement commentée, avec sa carte de Bretagne administrative sur la couverture. (voir notre article) du 17 octobre 2010 : Carte de Bretagne tronquée : Bretagne Réunie publie la lettre de Patrick Mareschal à l'IGN. Cette lettre ainsi que des réactions autres comme celle de l'Association des Géographes de Bretagne et de Bretons choqués ont dû avoir un impact positif auprès de la direction de l'IGN.
Notons qu'à l'intérieur, la carte de 2011 figurait comme les éditions précédentes les 5 départements bretons, donc sans logique entre l'annonce et le contenu réel mais avec la volonté d'imposer cette image de la Bretagne tronquée.
Il n'est cependant pas absent de la carte de la Bretagne entière. Cette ligne un peu plus épaisse matérialisant le mur (virtuel ou administratif) tenace en Bretagne, entre la Loire-Atlantique et les autres départements bretons, n'est pas très apparente et le grand public non averti du problème de la partition de la Bretagne n'y fera sans doute pas attention.
De plus dans l'édition de 1994, ABP a pu vérifier que le zoom sur les grandes villes comprend celui sur Nantes, alors que Nantes ne figure pas dans les zooms/villes de l'édition 2012.
À remarquer aussi que sur les cartes IGN de Bretagne, le sud Loire est entier (1), au contraire de la carte Michelin (230) où, pour naviguer en Pays de Retz et dans le vignoble nantais, il faut acheter la carte de Vendée (67). Nantes déborde même dans la marge inférieure. Près de la côte la carte ne va que jusqu’à la latitude de Saint-Père en Retz. Pornic n’y est donc pas.
Autre différence, les échelles : IGN 1/125.000e (1 cm = 1,25 km), Michelin 1/200.000e (1 cm = 2 km).
Dans les noms des cartes IGN, l’Ouest de la France est bien divisé en quatre régions fortes : la carte 106 est nommée Val de Loire... la 107 Poitou Charentes avec la Vendée, la 102 la Normandie entière.
Sur le continent on trouve 15 noms et assemblages de régions, plus la Corse. De quoi inspirer la prochaine réforme territoriale si ce n’est pas devenu une Arlésienne.
(1) Remarque faite sur une carte (105 Top 250) de 1994.
Maryvonne Cadiou
Note d’un scénario supposé
À la suite de la lecture d’ABP (publié le vendredi 2 déc à 0 h 19) par Agence France Presse, celle-ci joint IGN par téléphone, le vendredi 2, qui lui donne les précisions qu'elle met dans son article AFP. Le Télégramme publie le 3 décembre son article, qui renvoie à ABP, (signé AB (?) et A.F.P.) avec les remarques de l'IGN. D'autres sites de presse publient le 5 décembre. L’IGN envoie un communiqué de presse le 6 décembre. « Éclairage sur la carte régionale routière et touristique - édition 2012. Selon une information relayée par divers organes de presse, les cartes de l’IGN figureraient une région Bretagne comprenant cinq départements. L’Institut géographique national confirme qu’il n’a pas entrepris de réformer le découpage des régions françaises... ». Il est sur son site (voir le site)
OK le chômage, la précarité, etc. est une préoccupation plus importante que la réunification administrative de la Bretagne, mais à force de dire :non, il y a des priorités plus importantes, à ce rythme nous n'aborderons jamais le sujet.
Et un peu normal que la mobilisation soit faible avec le lavage de cerveau que fait la région PdL pour sa promo : d'ailleurs dans une gare SNCF du 44 tu ne peux pas louper un «Bienvenue en Pays de la Loire» je n'ai jamais vu ça ailleurs.
En attendant c'est pas la Bretagne réunifiée qui licencie, donc je comprends pas trop l'objet de votre message (?)
Passer sous silence la revendication légitime de réunification bretonne empêcherait-elle les licenciements ??
Sinon il y a peu de manifestations en Bretagne qui rassemblent 5000 personnes...
Vraiment n'importe quoi!
Cela ne passionne pas les foules car les médias veillent à ce que cela ne soit pas un sujet d'actualité.
Mais si les média bretons étaient libres, on pouvaient expliquer aux gens qu'une Bretagne réunie verait son économie dopée, avec toutes les créations d'emplois et les augmentations de salaire à la clé...
Là, je doute fort que tout le monde s'en ficherait!!!! Comme vous dites!
La Loire-Atlantique dont vous vous fichez est la région de Bretagne la plus prospère et son argent quitte la Bretagne pour l'ouest de la France... Donc loin de Brest et Douarnenez!
Qui et dans quel pays, se fiche t-on de sa région la plus riche?
La précarité dont vous parler, c'est l'état français qui nous l'apporte et la séparation de la Bretagne y contribue énormément!
Mais visiblement, vous êtes heureux de gagner moins, de bientôt payer votre électricité plus chère ou le gaz de Russie qui arrivera à Brest, et de voir vos enfants émigrer pour participer au projet du Grand Paris!!!
Allez, mes enfants, Papa se fiche de la Loire-Atlantique, Paris et sa banlieux vous tendent les bras!!!
Alors ne vous plaignez pas, cette précarité dont vous parlez, c'est votre choix et rien d'autre! La preuve!
¨Pour le Goéland,que dire. Sûr que quand l'on est dans la difficulté économique immédiate, il y a des urgences immédiates.
Pourtant, l'Euro risque fort de sombrer pour des raisons non pas d'abord financières, non pas d'abord économiques, non pas d'abord politiques, mais sur le fond pour des raisons culturelles (Emmanuel Todd, vient tout juste de s'exprimer à ce sujet à l'école Audencia (ex-centrale) à Nantes, ce soir).
Aussi, il faut être singulièrement aveuglé par l'éclat des vagues océaniques - existe-t-il des lunettes de soleil pour Goéland ? :-) - pour ne pas voir que la réunification administrative de la Bretagne est une priorité culturelle, sociale, économique, et qu'elle est aujourd'hui bloquée en raison d'un simple diktat politique..
Quant on est breton la Réunification est l’une de ses priorités !
A+