Algues vertes. Mesdames et Messieurs les intégristes, bonjour !
Le ton est donné et Jean-François Piquot se lance dans un discours où chaque mot pèse...
Il prend la parole au nom d'Eau et Rivières de Bretagne devant 1.500 personnes réunies pour lutter ensemble contre les algues vertes. Il était là déjà quand, en 1969, les automobiles se couvraient des autocollants "Quand le poisson meurt l'homme est menacé". En quarante ans, rien n'a changé, il parle ici de "scandale d’État" et d'impossibilité pour la Bretagne de régler son problème d'algues vertes tant qu'elle n'aura pas changé de modèle agricole avec les agriculteurs.
"Il est des constats qui ne souffrent aucune discussion". Les faits sont têtus et les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'incroyable cheptel breton fait que la Bretagne héberge l'équivalent de... 70 millions d'habitants avec tous les problèmes d'excès de nitrates, phosphates, azote... dans l'eau qui empoisonnent les eaux de l'intérieur (cyanobactéries) et de la mer (algues vertes).
A la politique de l'autruche succède selon lui la "politique des fermetures" : fermeture des plages, des plans d'eau, et la seule chose qu'on ne ferme pas, "c'est les élevages industriels. Nous avons affaire ici à un scandale d’État".
■Il est vrai que conditionnés par des siècles de centralisme, leur addiction à notre «pays en faillitte» est chronique voire irréversible.
Et il ne faut guère compter sur les médias, eux aussi sous assistance financière (subventions, grands patrons du CAC 40) pour leur enseigner un autre mode de gouvernance.
Combien de français sont capables de définir les mots subsidiarité, autonomie, fédéralisme ?!