Depuis plusieurs mois, tous les acteurs bretons concernés (élus locaux, agriculteurs, associations environnementales), en association avec l'État, se sont mobilisés pour mettre en oeuvre un plan audacieux d'éradication des algues vertes, en prenant le mal à la racine et en élaborant sur chacun des 8 territoires littoraux concernés une panoplie d'actions permettant la mutation des pratiques agricoles et la réduction draconienne des fuites d'azote.
Ce processus, soumis au contrôle d'un Comité scientifique indépendant, est d'ores et déjà engagé et permettra une inversion du phénomène dans les 5 ans. Mais pour que ce processus aille à son terme, il convient d'être en permanence dans la transparence et la vérité...
■Il serait plus utile que le CR renouvelle et renouvelle encore sa demande de transfert de compétences vers la Bretagne de la gestion de l'eau, de la gestion des aides de la PAC et certainements d'une partie de l'agriculture.
Quand la production porcine française est aux 2/3 en Bretagne, cela signifie que cette industrie porcine est bretonne avant d'être française! C'est donc aux bretons de la gérer et non à Paris!
Et si Paris ne le veut pas, il faut l'expliquer aux bretons pour obtenir leur soutien sur le dossier! (L'Alsace a obtenu des transfets, pourquoi la Bretagne ne le peut pas!)
On appelle cela la subsidiarité, mais aussi le bon sens!