A propos du bordereau
Une nouvelle impulsion pour le développement économique régional (Agence économique de Bretagne/Bretagne Innovation)
Les liens entre culture et économie en Bretagne sont évoqués de manière récurrente, souvent d'ailleurs pour souligner le caractère innovent et dynamique de ces deux domaines conjoints. Le monde culturel s'est depuis un certain temps ouvert au monde économique, de même que le monde économique se montre souvent attentif aux réalités culturelles.
Aussi on peut se demander si, dans la mise en place d'un outil rénové, la nouvelle Agence régionale de développement et de l'innovation, ce monde de la culture n'aurait pas pu trouver à être présent, dans le Collège 6 de l'assemblée générale par exemple, à côté des acteurs de la recherche et de l'enseignement.
A propos des Orientations pour le budget 2011 : Mission IV (formation dont langue, VII (culture) et VIII (patrimoine)
J'interviendrai brièvement au nom des acteurs culturels bretons, sur quelques principes recoupant les missions IV, VII et VIII.
Concernant la langue bretonne, qui a fait l'objet du vote remarqué du plan de politique linguistique de 2004, le document du Conseil régional évoque le souhait d'une « vision globale » (p. II-19). Il est évident que la collectivité devrait faire procéder à l'évaluation suivie de cette politique linguistique et établir le rapport de l'année 2009 après ceux des années précédentes comme elle s'y était engagée dans le plan adopté en 2004.
Au-delà de cette observation, le déroulement de la session de ce jour souligne une fois de plus l'éclatement des éléments de politique culturelle et linguistique en de nombreux dossiers. Sur un plan plus large, s'il est nécessaire de viser à l'articulation souhaitable entre les éléments constituant la culture bretonne et les autres réalités culturelles dans notre région, il semble non moins indispensable d'accroitre la cohérence entre les différentes initiatives en renforçant les synergies entre les acteurs, donc également entre les services avec lesquels ces acteurs doivent travailler, et pourquoi pas entre les engagements et les réalisations effectives.
Alain Monnier, représentant ICB au CESER
■