Nucléaire militaire en Bretagne  : de qui la France a-t-elle peur ?

Communiqué de presse publié le 1/08/08 4:13 dans Politique par Nil Caouissin pour Nil Caouissin

L'Union démocratique bretonne pose la question de savoir de qui la France à peur, au point d'héberger en Bretagne sur le site de l'Ile Longue, 96 têtes nucléaires dont chacune représente dix fois la bombe d'Hiroshima ?

Ces nouveaux missiles sont présentés comme l'arme majeure de la défense française.

Le nouveau commandant de la base nucléaire quitte ses fonctions de directeur du bureau de la maîtrise des risques nucléaires au ministère de la défense, pour venir exercer sa nouvelle mission en Bretagne, qui régulièrement, dit non au nucléaire civil et militaire.

Comment se traduira sa volonté affichée de communiquer avec les civils ? Des civils sous la menace quotidienne d'un accident, crainte fondée sur le flop du récent exercice IL2008 sur la presqu'île de Crozon ; accident qui serait à la mesure de ces armes de destruction massive.

L'UDB dénonce le fait qu'à quelques jours de la commémoration du 63ème anniversaire des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, la France continue de violer le Traité de non-prolifération qu'elle a signé.

L'UDB dénonce les exactions dont ont été victimes les militants pacifiques de l'association AE2D (membre de la commission d'information auprès des sites nucléaires militaires des ports de Brest et de l' Ile Longue) lors des fêtes maritimes de Brest 2008.

L'UDB demande le respect du Traité de non-prolifération nucléaire, le respect des populations vivant dans le périmètre de danger, une véritable concertation avec les associations.

Pour l'Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras


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