TILDE (BIS) et BLANQUER : les multiples visages du jacobinisme

Communiqué de presse publié le 4/12/19 8:34 dans par pour Pour la Bretagne
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Le jacobinisme, lui aussi, a de multiples visages.

La preuve, en voila deux qui se sont dévoilés ces derniers jours.

Le premier, aberrant et grotesque, c’est celui de ce procureur de Brest, qui, par courrier, interdit à un officier d’état-civil d’accepter le prénom Fañch – avec tilde – que souhaitaient donner à leur enfant deux jeunes parents résidant du côté de Morlaix.

Un acharnement d’autant moins compréhensible que cette affaire du tilde a un précédent, celui de cet autre petit Fañch,  dont les parents ont du aller jusqu’en cassation pour avoir enfin le droit d’orthographier le prénom de leur enfant avec la graphie bretonne adéquate.

Deux ans de procédure, et voilà que ça recommence!

Le second visage de ce jacobinisme, c’est celui du ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, qui, au lendemain de la manifestation pour la défense des langues régionales, déclare dans un grand sourire avoir “de la sympathie pour la langue bretonne.”

Un propos qui ne colle pas vraiment avec les  faits, vu que ce ministre passe plutôt son temps à freiner le développement des-dites langues, mais surtout un propos d’une condescendance à la limite du mépris.

Avoir de la sympathie pour son chien ou son voisin, nous savons tous ce que cela veut dire, mais pour une langue ?

Monsieur le ministre, si notre idiome est si sympathique à vos yeux, montrez-le par des actes concrets !

Mais ne vous contentez pas de ces propos pseudo-flatteurs qui ne vous engagent… surtout à rien !

Brutalité inepte d’un côté, flagorneries de circonstance de l’autre.

Tels sont deux des visages de ce jacobinisme qui fait tant de mal à notre langue.

Refusons-les, une fois pour toutes.

Michel LE TALLEC

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Mardi 30 avril 2024
« Les langues de France ; intervention F D VARENNES , page 47 »

« Soyons claire: il n'est pas discriminatoire en soi pour un état d'adopter une langue officielle. Ce n'est pas la désignation qui compte. Il est clair qu'en droit international nous n'intervenons pas dans la législation d'une langue ou d'une religion officielle; Ce qui compte, ce sont les effets concrets d'une politique ou préférences linguistiques sur les individus » Cet avis est donc celui du rapporteur aux nations unis spécialiste mondial du droit des minorités ainsi que du droit des langues... La dernière partie est clairement exprimée dans le sens où l'action du droit international peut condamner toute atteinte à la vie individuelle « ce qui compte, ce sont les effets concret d'une politique... sur les individus». Et quand on sait que les procureurs et vice-procureurs ne sont pas indépendants du gouvernement, et ne sont donc pas reconnus comme une autorité judiciaire par la Cour européenne des droits de l’homme, on en conclu qu'il s'agit bien d'une politique gouvernementale menée contre les langues régionales. Dans le cas présent le procureur de Brest, La vice procureur de Brest ainsi que la ministre sont condamnable relativement à l'atteinte à la vie individuelle de « fañch» ainsi que de son entourage...

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