Réchauffement climatique, épuisement des ressources de la planète, guerres et crise de migrants, montée des extrêmes… Et vous osez parler d'indépendance de la Bretagne ?

Communiqué de presse publié le 6/09/15 22:55 dans Politique par Bertrand Deleon pour Gwened / Vannes 2014
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Ar Baol / La Baule

Les Etats occidentaux et leur société de consommation ont généré ces dernières années les principaux maux de la planète.

Nous donnons des leçons de civilisation à la Terre entière et pourtant nous sommes les responsables de l'épuisement des ressources de la planète ;

Nous avons souhaité considérer de nombreux continents comme notre immense terrain de jeu et nous nous étonnons du désordre mondial et des rancunes ;

Nous pillons toutes les ressources des autres continents pour notre profit et la population locale n'en voit aucun retour ;

Nous allons dispenser notre instruction dans les pays dits en voie de développement alors que la majeure partie de leurs langues meurent ;

Nous donnons des leçons de laïcité et nous détruisons les Etats d'Orient et du Moyen-Orient les plus stables pour laisser la place à la terreur dogmatique ;

Nous protestons contre l'immigration alors même que nos guerres ont ouvert le champ du chaos et entraînent des millions de migrants sur les routes de l'Europe ;

Nous appelons à héberger des migrants alors même que des millions de travailleurs se retrouvent sans emploi…

Mais est-ce vraiment « nous » ? Réellement, les Etats centralistes et impérialistes qui nous dirigent marchent sur la tête et nous font perdre la raison. Devons-nous aussi assumer les conséquences de ces politiques, pour finalement disparaître, ou allons-nous agir ?

L'unique solution à tous ces maux est l'indépendance de nos peuples, celle de la Bretagne comme des autres. L'indépendance c'est :

- Une autre Europe que celle des intérêts des Etats ethnocides et liberticides : il s'agirait de nouvelles ententes et de nouvelles voix dans l'Europe ;

- Un modèle écologique : les pays en marche pour l'indépendance (Catalogne, Pays Basque, Ecosse…) se concentrent sur la production d'énergies renouvelables ;

- D'autres circuits commerciaux internes à nos nations et un aménagement du territoire responsable, efficace, répondant à nos besoins ;

- D'autres partenariats commerciaux plus équitables à travers les pays du monde, permettant à chacun de vivre décemment du fruit de son travail, où qu'il se trouve ;

- Un monde diversifié et riche culturellement, dans lequel nos différences seront un barrage à l'uniformisation, facteur de l'esclavage économique moderne ;

- Un monde où la finance a une autre signification : la prospérité au service de tous ;

- Une planète où chaque civilisation peut s'épanouir à sa manière, sans qu'un modèle ne soit imposé à la face des peuples ;

- Des nations stabilisées où l'exode n'est plus l'une des solutions de survie (les Bretons aussi sont contraints à l'exode par la France, depuis des décennies. Certes, ils ne fuient pas la guerre mais la paupérisation d'une nation placée par l'Etat dominant comme périphérie européenne, sans grande marge financière, sans pouvoir…) ;

- Les repères d'une identité collective nationale et historique dont l'être humain ne pourra jamais se passer ;

- Une échelle responsable pour gérer nos intérêts, notre couverture sociale, le financement de nos retraites, d'abonder dans le sens d'un service public bien réparti sur le territoire…

La fin des maux dont souffre notre planète passe par notre indépendance. La lutte pour la Bretagne est universelle, c'est un combat pour le droit de vivre. Notre Liberté est celle de tous.

Notre Chance, l'Indépendance !


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Lundi 29 avril 2024

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