LFI et la langue bretonne : un silence qui interroge

Communiqué de presse publié le 15/06/22 8:05 dans Langues de Bretagne par pour Ai\\\'ta
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Le Collectif Ai’ta ! et la Coordination des associations culturelles bretonnes Kevre Breizh remercient les 84 candidats de Bretagne présents au premier tour des élections législatives 2022 qui ont répondu au questionnaire du collectif national Pour Que Vivent Nos Langues (PQVNL) sur la thématique des langues dites régionales.

Voir la carte interactive des réponses :

Il n’appartient pas à nos associations de se positionner pour tel candidat ou candidate, mais d’éclairer le choix des électeurs et électrices sur les projets politiques concernant la diversité culturelle et linguistique de la France.

C’est pourquoi, à l’approche du second tour, elles s’interrogent sur l’absence de réponses de la très grande majorité des candidats LFI en Bretagne – malgré quelques réponses argumentées – contrairement aux autres grandes composantes de la NUPES (EELV, PS et PCF) mais aussi d’Ensemble! (Renaissance, Modem et Horizons) ou des Républicains qui répondent à cette demande de transparence démocratique.

La question de la langue bretonne, comme celle de la langue gallèse, de leurs transmissions aux générations futures, le rôle social des langues ne seraient-ils pas pour la plupart des candidats LFI un enjeu devant être pris en compte pour un développement durable respectueux de l’égale dignité des cultures ?

Les candidats LFI qui n’ont pas répondu sont-ils dans la ligne du groupe parlementaire LFI qui a voté contre la proposition de loi Molac au printemps 2021 ?

Sont-ils en accord avec la position de Jean-Luc Mélenchon qui, le 11 septembre 2013, votait au Parlement européen avec l’extrême droite (Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, Bruno Gollnisch, Brice Hortefeux notamment) contre la résolution Verts/ALE en faveur des langues menacées et pour la diversité linguistique européenne adoptée à une écrasante majorité de 92%.

Les électeurs attachés à la langue bretonne ou à la langue gallèse, et plus largement celles et ceux qui défendent les principes de défense de la diversité sont en droit d’avoir des réponses, quelles qu’elles soient, pour se faire leur avis avant l’échéance de dimanche.

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Vos commentaires :
Samedi 27 avril 2024
Mieux vaut tard que jamais , en ce qui concerne l'udb , cette fois il ne faut pas généraliser ,tous les candidats et candidates de ce parti ne se sont pas désister pour NUPES .Il a fallu que LFI soumis à son gourou allergique à la matière bretonne , prenne le leadership de la gauche française pour que enfin l'udb remette en cause son désistement quasi systématique pour cette gauche . Cela va dans le bon sens espérons que çà dure .L'union des organisations bretonnes serait en soi apparemment souhaitable ,seulement quand on regarde les résultats d'un peu plus près ,les électorats de udb et du parti breton sont en général plus ou moins différents .Pour exemple dans la circonscription de Kemperle ,il y avait uniquement une candidate du parti breton , udb absent ,le résultat est à peine 1.5% alors que c'est une circonscription assez favorable au mouvement breton et que contrairement à d'autres secteurs cette candidate avait une campagne dynamique .
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