La rue Henry de Montherlant devient rue Polig Monjarret
Suite aux rumeurs colportées par un conseiller municipal de Plescop et un secrétaire de la Libre Pensée du Morbihan concernant l'attribution du nom de Polig Monjarret au futur collège de Plescop, des élus ont cru bon d'alimenter la polémique et de salir le passé d'un homme dont l'oeuvre est immense pour la Bretagne, aussi bien sur le plan culturel qu'économique. Ainsi, le conseil municipal de Plescop et les passionnés de culture bretonne ont dû céder à la polémique en abandonnant le projet.
Il est odieux de refaire le procès d'un homme qui a été déjà acquitté, de surcroît par un tribunal de guerre, réputé très peu clément. Nous invitons tout un chacun à consulter la biographie de Polig Monjarret dans nos précédents communiqués. La Bretagne doit beaucoup à Polig Monjarret, les accusations qui lui sont portées sont fausses ; elles tendent à atteindre la Bretagne en son coeur.
Face à cette injustice, Bemdez avait annoncé fin janvier une campagne de débaptisation des noms de lieux publics honorant des personnages dont le passé trouble ne semble pas dérangé outre mesure le monde politique.
Ce lundi 6 février, afin d'entamer cette longue campagne de débaptisation, Bemdez a remplacé les plaques de rue Henry de Montherlant à Vannes par le nom de Polig Monjarret (photos en pièces jointes).
En effet, si Polig Monjarret est irréprochable et a oeuvré positivement pour la Bretagne, ce n'est pas le cas d'Henry de Montherlant :
Henry de Montherlant
Romancier, essayiste, auteur dramatique français, né et mort à Paris, prolixe pendant la seconde guerre mondiale.
Publie en 1941 le texte “Le solstice de juin” à la gloire de la vigueur allemande.
Dénoncé publiquement comme "collaborateur" par le Conseil National des Écrivains (CNE) en 1944-1945.
Élu à l'Académie française en 1960.
Est-il normal d'avoir des rues, places et bâtiments publics portant le nom de “Montherlant” dans nos agglomérations ?
Est-il naturel que parce qu'un homme est breton, sa mémoire, sa vie et son oeuvre peuvent être salies en toute impunité ?
Pour cette raison, l'association Bemdez entend poursuivre ses actions de retraits de noms attribués à des lieux publics et appelle toutes les organisations, associations et individus à faire de même.
Le collège public de Plescop s'appellera Polig Monjarret.
Pour Bemdez, Bertrand Deléon.
Aucun risque non plus de querelles comme celle-ci...
PS : c'est de l'humour à... 80 %