La PQR ampute le 44 du baromètre de l’immobilier breton
Le Conseil régional des notaires de Bretagne, un établissement d'intérêt public créé en 1945 et regroupant aujourd’hui près de 1300 notaires, exerçant au sein de plus de 600 offices employant plus de 4500 collaborateurs a toujours été basé sur la Bretagne historique à 5 départements. Sa cour de justice est d’ailleurs à Rennes.
Pourtant, la PQR (presse régionale quotidienne) comme le quotidien Le Télégramme s’empresse tous les ans de nous communiquer le bilan annuel de l’immobilier breton publié par les Notaires bretons sur seulement quatre départements.
Aucune loi, aucun intérêt commercial, aucun désir des lecteurs pour cette amputation, rien absolument rien n’oblige ces journaux à déformer le dossier publié par les notaires bretons et intitulé Baromètre de l’immobilier breton - Janvier 2021. Cette amputation est grotesque. Elle remet même en question l’indépendance de la presse régionale en Bretagne.
Financièrement on ne peut que remarquer que cette amputation géographique est un non-sens commercial puisqu’en diminuant une aire géographique, on diminue aussi le nombre de lecteurs, en particulier les lecteurs du numérique, et donc l’impact des publicités, un revenu essentiel de la presse.
Nous re-publions la carte des tendances éditée sur le site des Notaires bretons. Tout est en hausse en 2021, terrains, appartements, maisons anciennes et maisons neuves. Les maisons anciennes à Nantes ont la plus forte hausse et les propriétés les plus chères sont toujours celles de l’Ile-aux-Moines à plus d’un million d’euros.
■Serait-elle tant subventionnée pour n'avoir plus besoins de lecteurs en Bretagne ?
AV