Breizh Europa se félicite du départ annoncé de Donald Trump

Communiqué de presse publié le 27/11/20 8:05 dans Politique par Ollivro Caroline pour Breizh Europa
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Bien que la tragi-comédie se poursuive à Washington, Jo Biden sera bien le président des États-Unis d’Amérique à partir du 20 janvier 2021.

Vu d’Europe nous pourrions nous abstenir de tout commentaire mais, au nom des nombreux Bretons qui se sont installés de manière régulière aux USA depuis maintenant deux siècles, et qui ont de fait acquis la nationalité américaine, nous nous sentons concernés par ce changement de système dans la première économie mondiale.

Par ailleurs, en dehors de sa puissance économique et militaire, la république des États-Unis d’Amérique est, au même titre que la République Française, une nation "messianique". Au-delà de certaines similitudes entre la Constitution américaine et la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen (ces deux textes étant inspirés du Bill of Rights anglais de 1689), ces deux pays ont en effet toujours eu une propension à se projeter hors de leurs bases en prétendant apporter aux autres, qui n’en demandaient souvent pas tant…, la liberté et la démocratie. Pour des résultats plus que mitigés bien sûr dans les deux cas, mais aussi avec des réussites certaines quand il s’est agi pour les Américains de s’engager contre le nazisme lors de la deuxième guerre mondiale.

Espérons cependant que l’Amérique de Jo Biden évitera les engagements hasardeux hors de ses bases. N’oublions pas pour autant que les USA étaient un pourvoyeur important de fonds pour l’ONU, l’UNESCO et d’autres institutions internationales sans connotation guerrière, et que le président Trump a drastiquement baissé la participation américaine à ces budgets. Avec Trump, l’Amérique a décidé de s’occuper d’abord d’elle-même, mais elle n’est pas devenue plus grande pour autant en cessant de soutenir ces organisations, en se retirant de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran ou encore en se retirant des accords de Paris sur le climat.

Le soutien, même à demi-mot, de Trump aux milices suprématistes blanches et cette manière obscène d’excuser les policiers reconnus coupables de meurtres, a par ailleurs exacerbé les tensions raciales dans la société américaine.

On entend pourtant ici et là en France que Trump serait le candidat antisystème, ou que Trump/Biden ce serait la peste ou le choléra, et même l’inénarrable Luc Ferry est de cet avis. Trump antisystème ? Lui qui a si bien compris le système fiscal qu’il paye très peu d’impôts, lui qui possède une tour à Manhattan à son nom, des casinos et des clubs de golf pareillement estampillés. Lui qui aime « prendre les femmes par la chatte ». Si nos "rebelles" tricolores l’ont adopté comme nouveau symbole antisystème, où allons-nous ?

Souhaitons en conclusion que l’effarante mauvaise foi de Donald Trump quant à la reconnaissance de sa défaite puisse ouvrir les yeux à tous ceux qui seraient tentés de suivre ce type de leader ici ou là, ces présidents et prétendants qui s’adressent à ce qu’il y a de plus grégaire et réducteur chez chacun d’entre nous. La pathétique sortie de la Maison Blanche qui s’annonce pour Trump doit en effet nous rappeler que ce genre de personnages n’a aucune envie de rendre le pouvoir quand il y a goûté. Soyons partout vigilants !

Vincent Fraval, secrétaire général de Breizh Europa


Vos commentaires :
Vendredi 26 avril 2024
Pourquoi des commentaires sont-ils mis en ligne en double ?
D'autre part, j'aimerais bien que la presse française nous lâche rnfin avec ce malade...
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