Le 25 juin, le Conseil régional de Bretagne, réuni en plénière à Rennes, a adopté à l'unanimité une nouvelle motion en faveur de la réunification administrative de la Bretagne. Le texte déposé par l'UDB et Europe Écologie et examiné en toute fin de séance a été aménagé notamment sur les collectivités et «autorités compétentes» et le périmètre de la consultation.
A 15h35, Christian Guyonvarc'h a pris la parole. Il a fallu attendre la toute fin de cette session tenue sur deux jours pour évoquer, en dix minutes, cette Motion qui n'avait pas fait l'objet d'un consensus lors de la précédente réunion plénière. Le PC avait fait part de son hostilité au texte initial et BDZ (UMP, centristes et majorité présidentielle) s'était abstenu. «Je constate l'unanimité. Je m'en réjouis», a conclu Jean-Yves Le Drian.
Le président de la région administrative Bretagne Jean-Yves Le Drian et le président du Conseil general de Loire-Atlantique Patrick Mareschal ont prévu de se rencontrer le lundi 28 juin.
Le texte complet de la motion : (parties importantes en gras)
Motion relative à la réunification administrative de la Bretagne
déposée par Monsieur Guy Hascoet au nom du groupe Europe Écologie Bretagne et Monsieur Herri Gourmelen au nom du groupe UDB - autonomie et écologie
Le Conseil régional de Bretagne :
S'appuyant sur l'article 25 de son règlement intérieur relatif à la création de groupes de travail et les articles 61 et 62 relatifs respectivement aux propositions de vœux d'intérêt régional et aux propositions de résolutions,
Rappelant ses vœux et motions antérieurs relatifs au processus de réunification administrative de la Bretagne, en particulier :
- le vœu du 2 juillet 2001,
- la motion du 8 octobre 2004, adoptée à l'unanimité, qui a permis la création d'une commission mixte Conseil régional de Bretagne - Conseil général de Loire-Atlantique réunissant des représentants des exécutifs des deux assemblées et dédiée aux coopérations entre les deux collectivités,
- la motion du 20 décembre 2008, adoptée à l’unanimité, par laquelle le Conseil régional de Bretagne avait notamment décidé « la mise en place d’un groupe de travail interne à la Région Bretagne, pouvant faire appel à des expertises extérieures, afin de réfléchir et de faire des propositions sur ce que pourrait être la nouvelle architecture de la Bretagne dans le cadre de la
réforme des administrations locales» et par laquelle il suggérait aussi d'ouvrir les instances de concertation de la Région Bretagne au Conseil général de Loire-Atlantique,
Soulignant que l'article 72-1 de la Constitution de la République française stipule depuis 2003, que « lorsqu'il est envisagé de créer une collectivité territoriale dotée d'un statut particulier ou de modifier son organisation, il peut être décidé par la loi de consulter les électeurs inscrits dans le ressort des collectivités intéressées. La modification des limites des collectivités territoriales peut également donner lieu à la consultation des électeurs dans les conditions prévues par la loi »,
Considérant le renouvellement des membres du Conseil régional qui résulte des élections des 14 et 21 mars 2010,
1) réitère son adhésion au principe de la réunification administrative de la Bretagne,
2) se prononce en faveur de l'organisation d'une consultation des populations concernées par la réunification administrative de la Bretagne, conformément à l'article 72-1 de la Constitution, et
demande aux autorités compétentes d'agir en ce sens,
3) décide de créer un nouveau groupe de travail interne à la Région Bretagne, pouvant faire appel à des expertises extérieures, chargé de réfléchir et de faire des propositions en faveur de la
réunification administrative de la Bretagne qui soit conforme aux vœux des populations concernées. Ce groupe de travail sera également informé des travaux de la commission mixte qui réunit
des représentants des exécutifs du Conseil régional de Bretagne et du Conseil général de Loire-Atlantique et pourra émettre des propositions ;
4) confirme sa volonté de développer les coopérations concrètes avec le Conseil général de Loire-Atlantique et d'ouvrir les instances de concertation de la Région Bretagne au Conseil général de Loire-Atlantique à l'instar de ce qui a déjà été fait au niveau de la Conférence régionale de la mer et du littoral ou de la plateforme permanente des acteurs bretons de la solidarité internationale (ABCIS).
■M. Guyader a raison. Tout ce qu'on gagnera sera une fusion Bretagne-pdL, ayant pour nom définitif «GRAND OUEST» officiellement (déjà officieusement utilisé...) Le mieux aurait été que les partis bretons se rassemblent tous, au delà de leurs opinions personnelles, pour la RÉUNIFICATION, et fassent front commun contre les décisions parisiennes. Mais non: ils veulent croire qu'ils réussiront chacun de leur côté, pour s'attribuer l'éventuelle victoire en cas de réunification. A cause de ces incapables, nous serons pour longtemps, très longtemps encore, la risée des pdL...
J'espère sincèrement me tromper, mais là, franchement, ça me gave...
Le vote de CR B4 ? Le coup nous a déjà été fait lors du précédent début de mandat, c'est juste ce qu'il faut pour calmer des gamins.
Les festi-manifs cantonnées exclusivement sur Nantes au lieu de tourner chaque année dans une ville différente prive une plus large sensibilisation des bretons. Je viens de lire le dernier bulletin de BR qui annonce l'année prochaine la festi-manif à ... Nantes. Je ne fais plus les déplacements à cause de ça et aussi à cause du détournement à Saint Nazaire de la manif où un arrêt était prévu devant la mairie. Le problème est politique mais les partis ne sont pas admis dans BR. Lentement mais surement je décroche.
Parcequ'ici, en Loire-Atlantique, il faut savoir qu'il ne se passe guère de semaine sans que les militants locaux bretons interviennent sur le terrain à Nantes ou St Nazaire, de quelque façon que ce soit: «voeux bretons» au Maire de Nantes, la «Fresque» (2 000 personnes), La «Redadeg», les «régionales», La course SNSM, la Statue de De Gaulle, la défense des 6 inculpés de «barbouillage», le «baptème» de la «Maison des PdL» à la gare de St Nazaire...sans oublier les actes individuels de militance quasi permanents: distribution d'infos dans les festou-noz, salles de spectacles, affichage...
L'idée de mobiliser Rennais, Lorientais, Brestois...à cette cause commune n'est pas pour nous déplaire, car après tout, c'est bien à la Bretagne B4 que l'on a soustrait son plus gros département !
Quant au «détournement de la manif à St Nazaire» je ne me souviens pas «d'arrèt devant la Mairie» où pourtant sévi l'anti-breton notoire Mr Batteux (natif de Vitré) chez qui nous avons récemment provoqué des montées d'adrénaline il y a quelques jours mors de la commémoration du naufrage du Lancastria (3 000 morts) en 1940.
Quant aux partis politiques, ils sont tous admis à Bretagne Réunie dès lors qu'ils ne s'en servent pas comme tribune, j'en connais de l'UDB, du Parti Breton, de Breizhistance...mais aussi du MoDem, du PS, des Verts...certes en tant qu'individus puisqu'il est notoire que ces partis Nationaux sont avant tout jacobins en dépit de leurs déclarations...opportunistes ou électoralistes.
J'ai senti que Bretagne Réunie était sur la mauvaise pente quand j'ai reçu un bulletin de Bretagne Réunie qui laissait une tribune à 44=BREIZH, tribune qui plutôt que de parler de réunification parlait d'Adsav et insultait de tous les noms ce parti.
Étant sympathisant d'Adsav je n'ai pas renouvelé ma cotisation à Bretagne Réunie et je ne soutiens plus cette association, Bretagne Réunie n'a pas à prendre position contre un parti breton favorable à la réunification, c'est honteux et ça montre bien qu'il n'y aura jamais d'unité bretonne.
Aujourd'hui Adsav, demain le PB que les extrémistes de 44=BREIZH trouveront pas assez à gauche et qui leur en veulent de ne pas avoir voulu d'eux (enfin d'Emgann mais c'est pareil) sur la liste aux régionales..etc
Tant qu'il n'y aura pas d'unité bretonne incluant TOUS les bretons sincères, ça n'avancera pas et on ne fera peur à personne.
Concernant les partis bretons, je pose ces questions: Que font-ils pour convaincre les «B4 anti réunification» des bienfaits de la réunification? Seriez-vous prêts à retrouver vos adversaires, autour d'une table ronde, pour ce sujet commun qu'est la réunification? Est-ce trop demander de travailler ensemble, plutôt que de dire «je ne m'assiérais pas à la même table que celui-ci et celui-là»? Sont-ils Bretons ou pas ces partis? Si oui, prouvez-le!
Je l'ai déjà dit, je le redis et le répète: LA RÉUNIFICATION DOIT ETRE LA VICTOIRE DES BRETONS et non pas celle d'un quelconque parti breton, quel qu'il soit, et encore moins celle de l'état français!
Donc, un petit conseil au «partis bretons»: LAISSEZ TOMBER VOTRE FIERTÉ, ET POUR L'INTÉRÊT DE LA BRETAGNE, UNISSEZ-VOUS!!!
Frederig Ar Bouder, économiste, juriste, chercheur en gestion du risque, travaille avec les Nations Unis sur des questions de risque et de corruption des états.
Une perle rare pour le mouvement Breton, qui s'est barré dégoûté de voir que les Bretons sont incapables de s'unir et de travailler ensembles.
Dans 50 ans la Bretagne sera toujours une colonie de seconde zone, nous n'aurons toujours pas eu la réunification, et il y aura toujours des petits jeunes persuadés qu'ils vont réussir en excluant tels ou tels Breton qui sont pas assez ceci ou trop cela.
La Bretagne est fouttue si on reste sur cette voie.
Manifester ailleurs fera 3 lignes dans Ouest-france . Manifester à 1000 à Paris fera parler pendant des mois. et fera bondir sur leurs ergots tous les députés ultra jacobins et relancera un vrai débat.
Il est temps d'arreter de se la jouer «tout se decide ici», la vérité est que rien ne se décide ici .
Bon, d'une manière ou d'une autre, il faudra bien y arriver à la Réunification de la Bretagne. Mod pe vod e vo ret unvañiñ Breizh a-nevez.