Bretagne Réunie salue l'initiative de Dibab pour l'organisation de la votation citoyenne le dimanche 30 novembre à Saint-Viaud (commune du Pays de Retz).
Le résultat de cette votation de 75% des votants en faveur de la Réunification de la Bretagne est une confirmation de la volonté des Bretons de Loire-Atlantique. Les Parlementaires et toute la classe politique doivent le prendre en compte.
Alors que l'Assemblée nationale doit voter ces prochains jours en dernière lecture la carte des régions de France et les modalités du droit d'option pour permettre à un département de rejoindre une autre région, Bretagne Réunie demande solennellement aux Députés de ne pas insulter l'avenir démocratique en interdisant la Réunification de la Bretagne et en ne respectant pas les citoyens.
Bretagne Réunie saura soutenir toute initiative d'organisation de nouvelles votations citoyennes, et s'impliquera activement dans la campagne des élections départementales de mars 2015.
Jean-François LE BIHAN
Président de BRETAGNE REUNIE
■Ravagées par les Vikings, les terres du Sud-Loire (nord de l'actuelle Vendée, Pays de Retz, Mauges) connaissent une âpre lutte entre Bretons, Angevins et Poitevins. En ce qui concerne le Pays de Retz, il est rattaché à la Bretagne dont la frontière avec le Poitou est entérinée par deux conventions signées en 943 et 973. Le comte d'Anjou Foulques III Nerra sort principal bénéficiaire de l'affrontement entre comtes de Poitiers et d'Anjou : conquête des Mauges, sud de Saumur et Loudun. Le comté de Poitiers récupère une grande partie des pays d'Herbauges et Tiffauges, mais perd la totalité des Mauges au profit de l'Anjou. À l'extrémité sud du Pays de Retz et au nord-ouest du Bas-Poitou, la Bretagne et le Poitou s'accordent pour former des Marches Communes avec les paroisses situées entre les défenses (et châteaux) de la Bretagne (Machecoul et Clisson) et celles du Poitou (Palluau et Montaigu) ; il en est de même entre Bretagne et Anjou dans la région des Mauges. (Sources Wikipédia)
Mais au fait, qui est Pôtr ar skluj pour dire de telles inepties. ST VIAUD commune du Pays de Retz.BRETAGNE.
Quelqu'un pour qui la Bretagne n'est pas un pays abstrait, une tâche de couleur sur une carte entre des frontière plus ou moins arbitraire, comme peu l'être la France. La Bretagne est une patrie concrète, charnelle. Elle se reconnaît à coup sûr par les noms de ses villages, les noms et les accents de ses habitants, par leurs parlers vernaculaires et par leurs mentalités, par l'architecture des maisons et par les paysages. Votre histoire-bataille n'est intéressante que si elle a modifié le fond anthropologique des pays conquis. Rien ne montre que c'est la cas en Pays de Retz, où les gens ne portent pas de noms bretons et où la toponymie n'est pas bretonne. Le patois parlé localement est un dialecte poitevin et l'architecture traditionnelle est poitevine.
Ce chiffre ne veut rien dire si on ne nous dit pas quelle part des électeurs s'est déplacé.
«c'est le Midi Breton.»
Quelle appellation artificielle et ridicule. Brest c'est le Midi Léonard ?
«Mes voisins de Vendée ne se disent même pas bas-Poitevins, ils tiennent à être Vendéens»
Évidemment, le Poitou et la Saintonge ont une forte originalité ethnique mais (à l'exception des écrivains patoisants qui sympathisaient avec le Félibriges) il y a eu bien peu de monde pour la revendiquer. Aussi, l'identité très artificielle qu'est le département prime : c'est comme si certains, au lieu de se dire Bretons, se disaient Finistériens.
«Venez à Pornic»
Jamais de la vie ! J'aurais les tympans vrillés par l'accent du pays et je crèverais d'insolation.
«L'Hermine, connue à l'international, est un atout commercial de grande importance.»
Et oui, les gens du Pays de Retz ne sont pas bretons par leur identité ni leur culture, mais jouent à l'être pour faire du fric.
«le gallo mâtiné de paydret ou de maraîchin.»
«Nous nous comprenons, c'est une affaire de prononciation. Personnellement j'ai plus de mal à comprendre mes amis du bocage vendéen.»
Évidemment, l'influence de Nantes a atrocement francisé les parlers d'oïl environnants. Vous comprenez vos voisins du nord de la Loire parce que tout ce qui leur reste, comme à vous, c'est un français régional teinté de quelques formes communes au gallo et au poitevin (palatalisations, mots archaïque...). Cette francisation explique que vous ayez du mal à comprendre la langue plus authentique de la Vendée. Mais les traits les mieux conservés du dialectes du Pays de Retz sont clairement poitevins (conjugaisons, articles, démonstratifs...).
«C'est Charlemagne en instituant cette grande Marche de Bretagne comprenant aujourd'hui grosso modo les départements de l'Ile et Vilaine et de la loire-Atantique qui a commencé la débretonnisation»
On ne peut débretonniser que ce qui a été breton, et il n'y a pas de preuve que le Pays de Retz l'ai jamais été.
«De là, à envisager une Bretagne à 3 départements,»
Qui l'envisage ? Certainement pas moi.
«le précédent commentateur qui ne donne pas son nom.»
Rien ne m'y oblige, vous ne donnez pas davantage le vôtre.
Saint Viaud - Vitalis (lat.)- Vital - Vial - Guitaul ( vx.bret.)- Guidul - Guidel.
Je suis favorable à la réunification bretonne de Brest à Clisson et de Quimper à Fougéres.
Et vous paotr, vous désirez quels contours pour la Bretagne ?
Je n'établis pas de hiérarchie entre les hommes, ce n'est pas une tare de ne pas être breton.
«Je connais un franc-maçon qui s'exprime comme vous.»
Serrez-lui la main de ma part !
«Saint Viaud - Vitalis (lat.)- Vital - Vial - Guitaul ( vx.bret.)- Guidul - Guidel.»
Tout ce que cela prouve, c'est qu'un moine irlandais est venu évangéliser le pays. Il y a un Saint-Colomban est Savoie, ses habitants sont-ils bretons ?
«Et vous paotr,»
«Pôtr», je n'admets pas que l'on défigure mon noble dialecte.
«vous désirez quels contours pour la Bretagne ?»
La Ligne Loth me semble une frontière cohérente.
Si je vous comprends bien, Nantes et Rennes n'ont rien à faire en Bretagne. Je ne peux vous suivre, je suis pour B5, je pourrais développer.
Personnellement, je ne crains pas les votations à venir. Quand il y en aura une, chez vous, en Penn-Ar-Bed, je compte sur vous pour me communiquer les résultats.
Ceci dit, nous avons le même sang dans les veines : de l'Islande au Portugal en passant par la Grande Bretagne, l'Irlande, la Bretagne, l'Aquitaine,la Galice, les Asturies etc...nous sommes environ 80 % dans le même groupe sanguin - l'halogroupe dénommé brittano-celtique .
Il y a donc , d'après les recherches ADN récentes 2O % d'apports extérieurs.
Il y a des taches de couleur en Bretagne : par exemple dans le Golfe du Morbihan, il y a autour de 10 % de résidents avec du sang correspondant aux Germains.
Autre exemple qui concerne l'estuaire de la Loire, il y aurait 8 % avec du sang correspondant au groupe Grec.
D'où l'influence chez nous, des relations maritimes,
Un auteur grec a signalé l'existence d'un port sur la loire : Corbilo(n), les historiens ne sont pas d'accord pour le situer exactement. j.ch.