A Barcelone, le Parlement catalan vient de proclamer l’indépendance.
Le Parti de la Nation Occitane approuve sans réserves cet acte fort et courageux.
Les obstacles à l’indépendance et à la création effective de cette république catalane sont nombreux.
Les Catalans hostiles à l’indépendance n’ont pour la plupart d’entre eux pas voté lors du référendum du 1er octobre.
Le Sénat espagnol sur la demande du premier ministre, Mariano Rajoy, vient de voter la mise sous tutelle de la Generalitat, ce qui signifie que l’autonomie est suspendue, que les dirigeants catalans vont être destitués et peut-être emprisonnés pour sédition, et que la télévision et les médias catalans seront bâillonnés.
Le gouvernement espagnol sous-estime probablement le soutien à l’indépendance chez les Catalans, que son intransigeance aura contribué à augmenter.
Si les Catalans se mobilisent trop dans la rue, une intervention de la police et de l’armée espagnole n’est malheureusement pas à exclure, ce qui montrerait le vrai visage de la « démocratie » espagnole, malgré les injonctions de l'UE à ne pas faire usage de la violence.
La nouvelle république ne sera reconnue ni par l’Espagne, ni par l’Union européenne ni par un nombre significatif de pays membres de l’ONU.
De ce fait, son existence demeurera pour l'instant symbolique.
Néanmoins, les indépendantistes catalans auront pris date. Les forces favorables au statu quo territorial en Europe risquent de triompher provisoirement malgré le droit, reconnu internationalement, des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Le Parti de la Nation Occitane, qui prône l’indépendance de l’Occitanie, salue le vote du parlement catalan, apporte son soutien fraternel aux indépendantistes catalans qu’il encourage à persévérer dans leur lutte pacifique contre l'État espagnol dictatorial.
Tôt ou tard, et peut-être plus tôt qu’on ne pense, la république de Catalogne et d’Aran s’imposera à l’Espagne et au reste du monde. Sempre endavant !
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