Visite de Macron : où en est le droit des Bretons ?

Communiqué de presse publié le 19/06/18 17:27 dans Politique par Angèle Jacq pour Angèle Jacq

Le président Macron vient en visite cette semaine en Bretagne… l'omnipotence républicaine avait fait que, dès son élection, il respecta la traditionnelle descente à la base de l'île Longue… L'armée avant tout… Espérons que cette visite des prochains jours soit plus proche des gens de ce territoire et de leurs attentes… telles qu'annoncées avant les “présidentielles”…

Car que sont devenues ces promesses de campagne ?

À savoir :

“Je suis et serai sensible à toute nouvelle organisation du territoire”, et de l'importance “ de la gestion des territoires au plus proche du citoyen”… que “La France est riche de sa diversité”. Et puis encore : “ L'intérêt d'une réflexion sur le périmètre et les compétences de la région. J'y suis favorable, convaincu que la vitalité de nos territoires est intimement liée à son appropriation par les citoyens, y compris, grâce à des évolutions institutionnelles quant aux limites administratives… ”. 

C'était hier. Aujourd'hui, qu'en est-il ? Où en est-on de “Nantes en Bretagne” ?

Les décisions positives envers ces territoires, hormis la Corse, au lieu de progresser se sont amenuisées… jusque la suppression pour les élus locaux de lever directement un moindre impôt afin d'abonder le budget communal : Ils doivent attendre la quote-part chichement calculée par l'État Central qui lui, se sert le premier et ne lésine pas sur les dépenses… en conseillant au reste du pays de se serrer la ceinture ! Le rêve de Bercy s'est accompli !

Donc re-centralisation des décisions – sans consultation de la population – or, ces décisions ne devraient se prendre qu'au plus proche du citoyen… l'Europe des Régions souligne ce manque de démocratie et pointe Paris du doigt ! Mais vous vous en moquez.

Les écoles Diwan affrontent le vent mauvais des difficultés… ce qui n'est autre qu'une répression de langue et de culture régionales, chose incompréhensible dans un État qui se dit républicain… et respectueux des différences !

Résumé des 2 points précédents… ce qui les explique  et pour cause : la France, bonne dernière en la matière, en retard sur son siècle, n'a toujours pas ratifié la Charte Européenne des Langues régionales ou minoritaires.

Mais La France se permet de donner des leçons de morale aux autres pays d'Europe… Monsieur Macron, moins de discours. Appliquez vos promesses.


Vos commentaires :
Fañch
Samedi 16 novembre 2024
les promesses n'engagent que ceux qui les entendent et ceux qui les croient.

«Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies.» (Machiavel aurait pu le dire, François Hollande l'a réalisé)


Léon-Paul Creton
Samedi 16 novembre 2024
Si j'étais Macron je répondrais comme ceci, à cette question. Où en est le droit des Bretons … (je Blague à peine, mais un peu)

« Mes chers compatriotes (ou presque) »

« Tout d’abord, Posant ainsi votre question qui démarre sur les chapeaux de : «Où»… je suis en droit de penser que vous l’avez égaré et que vous ne savez plus où il se trouve, s’il est mort ou que vous n’êtes plus capables dans refondre un. Mais je vais vous rassurez, vous pouvez et pourrez toujours continuer à vous appuyer sur le nôtre, si sécurisant »

« ... alors considérez que le droit des Bretons est celui des...Français ! Et qu'il n'y aucune raison, aucun évènement, aucune contrainte qui existe, et notez-le bien qui puisse exister, qui m’obligerait _ah !ah !ah !_ de penser l’impensable, l’inimaginable. Qu'un instant il y ait en France, entre la France et en Bretagne, des droits différents, qui «nous» fassent obstacle ! Comment peut-on y songer ? Comment pouvez-vous ?»

« Moi Président ! Élu par les Français, tous ! J'ajoute et confirme dans mon langage dérapant, somme toute toléré par la cour et la basse-cour, et astucieusement contrôlé par «nous», mais toujours arrogant, que les droits des Français me conviennent parfaitement ainsi, et doivent être rigoureusement appliqués, comme depuis toujours ! »

« Et surtout ne pas oublier que «nos» droits communs, c'est de Paris que cela se fait le mieux. C’est de ce lieu historique, central, envié du Monde, que se pense et s’élabore le plus intelligemment, Le Code qui devint si Universel ! Et d’ailleurs voyez, de tout le pays, tout ce petit monde politique qui s'y dévoue, s’affaire et s'y plie avec grande satisfaction, et s’emploie à ce que ces droits structurent et facilitent la vie des…Français, et des Bretons pour vous faire plaisir !... Les 80 km/h, la CSG de retraités, et j’en passe tant la liste est longue, et le sera encore davantage…»

« Laissons cependant quelques libertés relatives aux provinces, bien encadrées pour que la bonne marche de l'ÉTAT, le mien, se passe au mieux durant mon mandat...Que je compte bien prolonger tout à votre service, avec mon cher premier ministre.»

« Je vous remercie tous, pour le cœur que vous mettez à l’ouvrage, et je suis sûr qu’un jour vous reconnaîtrez que j’avais raison de penser, et de faire appliquer mes réflexions les plus profondes. »

« Mes résultats le démontreront de façon troublante de prédiction. De plus, c’est écrit donc déjà fait ! »

« Des droits bretons ? Pourquoi faire ? Nous vous apportons tellement mieux. Je suis convaincu que vous n’avez pas bien perçu, pas envisagé un instant la réelle régression que cela serait. Et que vous seriez bien à plaindre si quelques utopistes arrivaient, accidentellement bien entendu, à mettre en application leurs divagations, gardez-vous en bien à droite et à gauche. »

« Je prierai dès demain, pour que cela ne vous arrive jamais ! Á Notre Dame de Paris comme il se doit, sous le couvert médiatique adéquat… »

« Vous m’écouteriez encore longtemps, j’en suis navré, mais mes occupations diverses, mes voyages me réclament, et ce toujours pour notre bien à tous. Pour servir et vous servir ! »

Signé : Moi (sans x) Président !


Fañch
Samedi 16 novembre 2024
«certains souhaiteraient que la Bretagne se prolonge jusqu'à l'estuaire de la Loire» ....mais c'est «un sujet dépassé» selon Macron à Quimper devant 1500 élus de Bretagne venu l'écouter religieusement. La populace, elle, était mis à l'écart devant une escouade de CRS.

Aussi que sont 65.000 électeurs («pygmés» bretons de Bretagne Réunie) face à une révolution qui va changer la face du monde. (Mirabeau)


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