Les adhérents du Parti Breton se sont réunis le dimanche 16 novembre pour la tenue de leur VIIè Congrès. Douze ans après son premier congrès le Parti Breton montre ainsi son enracinement dans la vie politique bretonne.
Le Congrès a d'abord été marqué par la stabilité de l'équipe dirigeante. Au niveau du CN, sur les 22 membres élus on ne compte que 5 nouvelles arrivées et sur les 7 membres du Bureau 2 changements. Yves Pelle est réélu président pour un troisième mandat, Claudine Perron et Jacky Flippot sont réélus comme vice-présidents, Gérard Guillemot conserve son poste de secrétaire général, tout comme Sébastien Girard celui de la communication extérieure. Entrent au bureau Emile Granville, comme porte-parole, et Yves Brun comme Trésorier. Cette stabilité était voulue afin de maintenir la cohésion de la direction du parti dans un contexte actuel très difficile pour la Bretagne et dans la perspective d'élections cruciales avec les élections régionales de 2015.
Deux motions ont été présentées au Congrès : « Libération nationale de la Bretagne », « Pour une Bretagne souveraine », loin de s'opposer elles se sont au contraire complétées. Elles ont posées une analyse complète sur la situation inquiétante de la Bretagne avec une crise, aux multiples facettes, liée largement à la politique française et aux blocages qui en résultent. Face à cela le Parti Breton se doit d'être une force d'opposition mais surtout une force de propositions. Cela doit passer par la prise de conscience des Bretons de la nécessité d'une prise de pouvoir politique pour pouvoir résoudre les problèmes actuels, notamment sociaux et économiques, et engager la Bretagne dans la voie de la réussite. Mériter la confiance des Bretons pour qu'ils s'engagent derrière une véritable alternative politique, voilà le défi à venir.
Les débats ont montré que pour les adhérents du Parti Breton la situation actuelle était inacceptable : la Bretagne est menacée dans toutes ses composantes et le pouvoir français est incapable d'envisager des réformes véritables. Pour eux ce sentiment est partagé par la majorité des Bretons, il faut maintenant que cette exaspération se transforme en un mouvement dynamique capable de faire évoluer la Bretagne de manière positive.
Gérard Guillemot
Secrétaire Général du Parti Breton
■