Victimes de la répression nazie en Bretagne - Leurs enfants parlent

Présentation de livre publié le 15/09/21 12:03 dans par pour
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Editeur COOP BREIZH Auteur ISABELLE LE BOULANGER Genre Histoire Présentation Broché Nb de pages 336 Dimensions 15.5 x 24 cm Parution 2021-09 21 euros

La déportation organisée vers les camps de concentration et d’extermination nazis a abouti à la disparition de plus de six millions d’êtres humains. En Bretagne ce sont environ 4 000 déportés dans les cinq départements dont approximativement 500 femmes et une cinquantaine d’enfants de moins de 15 ans. Parmi eux, 1 850 environ auraient succombé.

Les survivants, la plupart du temps très malades et affaiblis, font face aux contrôles sanitaires et administratifs, vécus souvent comme des interrogatoires. Méfiance et maladresses des questions heurtent les rescapés. Les déportés doivent alors se séparer de leurs camarades de souffrance et réintégrer le domicile familial. Le retour des femmes particulièrement véhicule nombre de fantasmes et de représentations négatives. Elles sont perçues comme étant de mœurs légères et susceptibles de porter des maladies vénériennes. Tous ces motifs provoquent un repli sur soi des déportés, hommes et femmes.

Aujourd’hui Isabelle Le Boulanger s’attache à la parole des descendants de déportés. Ces témoignages sont la transmission de la mémoire de la déportation des intéressés à leurs enfants ainsi que de l’impact du traumatisme sur la vie du déporté et ses effets transgénérationnels.

L'auteur

Isabelle Le Boulanger est docteure en histoire, enseignante et chercheure associée

au Centre de recherche bretonne et celtique de Brest. Elle a consacré une dizaine

d’ouvrages à l’histoire des femmes et des enfants en Bretagne à l’époque contemporaine, notamment cinq ouvrages parus aux éditions Coop Breizh :

L’Exil espagnol en Bretagne, 1937-1940

Bretonnes et Résistantes, 1940-1944. Approche sociohistorique d’un engagement hors norme

Henriette Le Belzic résistante déportée

Enfants de guerre dans l’ouest de la France

Femmes d’exception en Bretagne sous l’occupation.


Vos commentaires :
P. Argouarch
Lundi 23 décembre 2024
Le 16 décembre 1943, 2000 soldats allemands sous les ordres de la Gestapo, ont détruit le réseau de l'armée secrète installée à Billom dans le Puy-de-Dôme. Ils ont arrêté les gens au hasard dans les rues de la ville, une centaine, dont mon grand-père, le Chef de bataillon Kléber Argouarc’h, alors démobilisé et relâché d’un camp de prisonnier en Allemagne. 45 résistants furent fusillés, d'autres déportés, beaucoup furent torturés Par une chance inouie mon grand-père fit partie de ceux qui ont été relâchés.

Alan-Erwan Coraud
Lundi 23 décembre 2024
Juifs, communistes ou tout simplement anti-nazis furent déportés. La lâcheté aussi de certains comme Picasso qui refusa de signer une lettre d'artistes demandant la libération de Max Jacob.
Ce dernier est mort à Drancy le 5 mars 1944. Drancy n'est pas en Allemagne mais bien en France. Il n'y a jamais eu de procès de la France fasciste car il aurait fallu arrêter des dizaines de milliers de cadres de l'ÉTAT FRANÇAIS ce qui aurait décapité le système étatique.

Alan-Erwan Coraud
Lundi 23 décembre 2024
Juifs, communistes ou tout simplement anti-nazis furent déportés. La lâcheté aussi de certains comme Picasso qui refusa de signer une lettre d'artistes demandant la libération de Max Jacob.
Ce dernier est mort à Drancy le 5 mars 1944. Drancy n'est pas en Allemagne mais bien en France. Il n'y a jamais eu de procès de la France fasciste car il aurait fallu arrêter des dizaines de milliers de cadres de l'ÉTAT FRANÇAIS ce qui aurait décapité le système étatique.

thomas
Lundi 23 décembre 2024
@Alan-Erwan Coraud
«Il n'y a jamais eu de procès de la France fasciste»
Environ 10k morts pendant l'épuration, les cours de justice et les chambres civiques ont chacune condamné environ 50k personnes avec plus de 20k révocations....
Ca a fait de la place pour les anciens copains des nazis, ceux de 39 à 41

Rafig e Liger-Atlantel
Lundi 23 décembre 2024
Je suis Nantais né en 1972 et je témoigne que je suis une victime moi aussi du nazisme !
En effet, la séparation de la Loire-Atlantique et la création d'une fausse région bretagne a pour origine la Collaboration du Régime de Vichy avec l’Occupant Nazi en 1941.
Car depuis l'État français s'inspire de cet fait accompli pour maintenir la Bretagne coupée et redécoupée donc avec l'impossibilité pour ses habitants de penser leurs avenir.

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