Nous publions sur notre site : (voir le site) les vidéos des séances 3 et 4 de notre lecture des «Méditations» de René Descartes, ainsi que les textes correspondants :
Dans sa première «Méditation», Descartes nous apprend à douter d'un monde dans lequel l'esprit humain ne se reconnaît pas. Dans la seconde, il explique davantage ce qu'il entend pas cette notion d' «esprit humain». Et cela, avec son célèbre exemple du morceau de cire approché du feu. Un texte que tout Breton devrait connaître par c½ur, tant il évoque «la Bretagne de l'après 1532», devenue «autre qu'elle-même» une fois «française» et demeurant pourtant «la même qu'elle-même».
Encore une fois, ce sont « les usages de Descartes » qui nous intéressent (en particulier l'usage français du 19e siècle, particulièrement illégitime et particulièrement daté, pour ne pas dire dépassé, en ce début de 21e siècle). D'où l'idée de développer « un point de vue breton » sur la vie et l'½uvre de René Descartes. Ce qui, depuis 2009, est devenu plus qu'une simple hypothèse de travail et qui rejoint une réalité (cette Bretagne que Paris « ne sait voir »). Les enjeux sont philosophiques, mais ils sont aussi bretons.
La prochaine séance est prévue le 6 décembre 2014. Elle sera consacrée à la deuxième partie de la seconde «Méditation» de Descartes. Nous mettrons en évidence que pour Descartes « ce qui a été senti » une fois doit aussi « être conçu »(c'est là tout l'enjeu du processus de « réflexion »). Et non « par la raison », comme ont souhaité le faire croire les intellectuels parisiens du 19e siècle, mais «par l'esprit». Pour ne pas dire que la Bretagne d'après 1532 devait se concevoir d'une autre manière que celle dont elle avait jusqu'alors l'habitude.
Pour l'UPPB
BreizhImPacte,
Simon Alain
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