En raison d'un mois de mars 2014 chargé, et s'annonçant fortement perturbé par la mobilisation et la présence des uns et des autres aux diverses manifestations et aux autres importants rendez-vous bretons, la prochaine séance de l'Université Populaire de Philosophie Bretonne aura lieu le samedi 5 avril 2014 (même heure, même lieu : 17 h 30, à l'ICB, 6 - rue Porte Poterne à Vannes).
Ci-dessus les vidéos des séances 1 et 2 de la session du Printemps 2014 (1er et 22 février derniers) au cours desquelles nous avons commencé à explorer la pensée française de Jean-Paul Sartre (1905-1980) en lui opposant celle de René Descartes (1596-1650).
La philosophie française de Jean-Paul Sartre est «déterministe» au sens où, selon elle, «tout est fixé d'avance» : on sait par exemple «ce qu'est, ou ce que doit être, un Français» (il suffit de se conformer à «l'idéal français» ou à «l'essence française»).
Pour Sartre, nous sommes toujours «captifs de nos situations», et la liberté consiste à s'en défaire. Ce que le philosophe appelle «la libération» ,et qu'il a pu illustrer avec son «existentialisme» en 1945 (deux ans après la publication de «L'Etre et le Néant » en pleine année noire de «l'Occupation», en 1943).
On peut être moins «déterministe» que Sartre, et Descartes nous y encourage : être libre, loin de consister à «se défaire de situations préétablies ou prédéterminées», consiste plutôt, et avant cela, à «se faire soi-même». En effet, pour Descartes, notre liberté est toujours «déjà engagée dans l'action» et ne se laisse jamais faire par « les situations ».
Pour l'UPPB,
Simon Alain
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