Après avoir abordé le 23 mars la question de la « causalité » chez l'Ecossais David Hume (1711-1776), nous aborderons le 6 avril celle de la « liberté » chez John Locke (1632-1704).
John Locke dédie son principal ouvrage, «L'essai sur l'entendement humain» (1690), au Comte de Pembroke, une localité du sud-ouest du Pays de Galles qui a vu naître le célèbre Henry VII (Tudor) qui bénéficia dans son enfance de la protection en Armorique du Duc de Bretagne François II.
Nous rappellerons qu'Henry VII devint roi à Rennes (où vivait la famille de Descartes), et que Locke connaissait très bien « le dossier Descartes ». En outre, Locke souhaitait remplacer la lecture qui commençait à être faite en France du «Discours de la Méthode» de Descartes. Car Locke n'a jamais confondu l'oeuvre de Descartes et sa lecture française !
Nous verrons ainsi que, si pour Hume, un esprit est « cause de ses idées », et donc « capable d'action », il ne peut aussi agir, selon Locke, que s'il est « libre ». Cette pensée de la liberté a davantage porté ses fruits aux Etats-Unis qu'en Grande-Bretagne car, comme chacun sait, Locke a inspiré « les pères fondateurs » de la nation américaine que sont par exemple Benjamin Franklin ou Thomas Jefferson.
« Locke et la liberté », samedi 6 avril, 18h – ICB : 6 – Rue Porte Poterne, 56000 Vannes
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