Après avoir abordé le 6 avril la question de la « liberté » chez John Locke (1632-1704), nous nous intéresserons le samedi 20 avril à celle du « sentiment d'exister » chez Baruch Spinoza (1632-1677).
Spinoza est l'un des plus importants lecteurs de Descartes au 17e siècle. Il est issu d'une famille portuguaise qui a transité par Nantes avant d'arriver à Amsterdam.
En un sens, l'½uvre majeure de Spinoza, l'«Ethique» (publiée à titre posthume en 1677), peut être lue comme le développement du «Discours de la Méthode» de Descartes (1637).
Spinoza connaissait tout de Descartes et notamment ses origines « rennaises ». Il est le premier à avoir lu Descartes dans le texte, par-delà les interprétations françaises qui commençaient à en être faites.
Le philosophe développe une conception extrêmement perti-nente du « sentiment d'exister » qui éclaire considérablement l'½uvre de Descartes.
Texte de référence : Spinoza, «L'Ethique», partie 3.
Samedi 20 avril 2013, 18h, ICB - Porte Poterne, 56 000 Vannes.
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