Unification du Pays du Vignoble nantais, réunification de la Bretagne, une même vision d'avenir

Chronique publié le 20/05/13 12:02 dans La réunification par Alan CORAUD pour Alan CORAUD
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Carte des cantons du Pays du Vignoble nantais.
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Carte des quinze régions de France, une refonte de la carte des territoires.

Les communautés de communes de Loire-Divatte : Sèvre, Maine et Goulaine, celles de Vallet et de la Vallée de Clisson, représentent le Pays du Vignoble nantais sauf Vertou et Basse-Goulaine qui font partie de Nantes Agglo.


Le 27 juin 2013, les 28 conseils municipaux des 28 communes concernées par un projet de fusion auront à se prononcer.

Unifier les quatre communautés de communes du Pays du Vignoble nantais

Unifier nos quatre communautés de communes participe à la démarche de renforcer notre collectivité territoriale en donnant une grande visibilité à notre petite région qu'est le Pays du Vignoble nantais, forgé par des siècles d'histoire de ce que l'on appelait au Moyen Âge le Clissonnais ; il est devenu un véritable territoire cohérent d'un point de vue géographique, historique, culturel et économique.

Face à un projet de loi qui donnera un poids démesuré aux métropoles, déséquilibrant ainsi les territoires, il est d'autant plus nécessaire de créer une communauté de communes de 80.000 habitants et très rapidement de 100.000 habitants.

Ce travail doit être fait au niveau de chaque département, ainsi l'avenir qui se dessine serait de fonctionner avec 6 à 7 communautés de communes en Loire-Atlantique.

La commune restera toujours la référence en terme de démocratie de proximité.

La future communauté de communes du Pays du Vignoble nantais se dotera alors de services de grande force, notamment pour le développement économique.

Nos services sauront répondre aux besoins de croissance, notre territoire étant fortement sollicité par les porteurs de projets.

Quinze régions françaises cohérentes

Dans cette optimisation du fonctionnement de nos collectivités, la réduction du nombre d'EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) - autre nom pour les communautés de communes - donnera à la région un rôle primordial d'harmonisation et d'organisation de ces collectivités.

Si cela se fait, nous fonctionnerons comme les autres démocraties d'Europe.

Encore faut-il que les régions soient cohérentes.

Les 22 régions administratives ont montré leur manque d'efficacité, dû en partie à des créations artificielles et technocratiques de régions-programme en 1972.

Quarante ans après leur création, certaines dépensent toujours des millions d'euros en communication pour se faire connaître auprès de leur population.

La refonte de la carte des territoires passe par la renaissance de 15 régions légitimes respectant les populations plutôt que les 22 régions administratives actuelles.

Les économies de fonctionnement seraient alors de plusieurs milliards chaque année.

Dans ce sens, la réunification de la Bretagne avec la Loire-Atlantique correspond à une région de dimension européenne, forte de 4,5 millions d'habitants, d'une économie dynamique, d'activités portuaires en synergie et d'une zone littorale des plus importantes d'Europe.

Sa très forte notoriété à l'international boostera nos exportations.

Une vision d’avenir

Avoir une vision d'avenir, préparer des lendemains enthousiasmants pour nos jeunes générations, doivent être dans les missions et les devoirs des élus. Encore faut-il avoir le courage de travailler en ce sens, chose difficile dans une société française bloquée, où les conservatismes régressifs, les démagogies populistes semblent plus faciles à porter que les changements pourtant indispensables.


Alan Coraud, maire de La Remaudière ;

Vice-président de la Communauté de Communes Loire-Divatte en charge de la Communication, Culture, Tourisme ;

Vice-président de l'Office de Tourisme du Vignoble nantais.

(voir le site) blog d'Alan Coraud


Vos commentaires :
Louis Le Bars
Vendredi 22 novembre 2024
Des intercommunalités immenses, c'est surtout un moyen de maintenir les communes...ça va rapidement se transformer en petits départements ces intercommunalités (sans supprimer l'échelon département et ses Préfets). Bonjour la simplification !

Le vrai problème n'est pas la taille pour faire contrepoids à Nantes mais l'inégalité de traitement en terme de compétences dévolues aux intercommunalités. Rien empêchera Nantes de piocher et de débaucher des communes si besoin dans les intercommunalités voisines...grand Vignoble ou pas.

La réunification bretonne est très mal en point, Jean-Marc AYRAULT construit actuellement les mécanismes qui feront de la demande légitime de réunification une chose totalement obsolète intellectuellement et impossible juridiquement. Les responsables de cet échec annoncé existent dans une grande partie du mouvement breton lui-même qui a soutenu envers et contre tout cet élu depuis plusieurs décennies.


eugène Le Tollec
Vendredi 22 novembre 2024
Je dis toujours
Une somme de communes forme une commune majeure,une somme de communes majeures forme un pays majeur, une somme de pays majeurs forment une province «région»,une somme de provinces forme un état fédéral.
Les régions de programme disparaissent au profit des provinces réactualisées, les communautés d'agglos devieent des prestataires de services ( logistique et prestations communes déléguées.
Disparition du département ,canton et autres incongruités issues du passé(arrondissement, circonscription).
But final
Réduire dans un ordre de 6000 à 7000 le nombre des communes
et dans un ordre de 400 à 500 pays majeurs et le tout dans 13 à 14 régions.
Cela amène un repositionnement de la pensée d'état.
Le pays reprend toute une légitimité décisionnelle.
Le département s'osmose dans le pays et la région.
Ce resserrement de la structure administrative devient primordial.
Au passage ,la Bretagne retrouverait de la visibilité,ainsi que la Normandie,l'Occitanie,la Corse et bien d'autres!
Les régions de programme actuelles sont devenues ue vastes fumisteries aux yeux de l'histoire!
La pensée d'état actuelle doit retrouver une nouvelle force (abandon du centralisme et jacobinisme).
@ M.Le BARS;
Pourquoi votre dernier paragraphe , cela m'amène à dire ...les bretons sont-ils tous C.... depuis des lustres ils ne votent que socialiste (voir les résultats), de temps en temps pour des partis de droite ou du centre(cela s'appelle de la démocratie «à la française»),font-ils mieux?
Sont-ils capables de voter pour eux?
Quand vont-ils ouvrir les yeux?
Jamais... car ils voteront encore et encore pour des sensibilités anti bretonnes.

J. Donat
Vendredi 22 novembre 2024
Remarquer : ce pays correspond prartiquement à l'ancien doyenné de Clisson, qui était aussi une circonscription financière.
A l'est du doyenné dit «de Retz», il portait le nom de «(Nantais) Outre-Loire» (nbreton Naoned Tralier). Source : Atlas des Pays de Bretagne, Jouët-Delorme, Skol Vreizh.
Déterminisme historique et géographique.

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