La crise sanitaire que nous traversons actuellement révèle l’inadéquation du système politique français et son incapacité à assurer la santé des citoyens en dotant les personnels soignants des moyens adéquats. On le sait depuis le début de cette crise, les masques et les tests auraient permis à la Bretagne de ne pas être confinée totalement et auraient sauvé des vies.
Et pourtant, jusqu’en 2018, l’usine bretonne de masques de Plaintel produisait jusqu’à 200 millions d’unités ; elle était rentable, inventive, avec du personnel local qualifié. Elle a été sacrifiée par ses repreneurs étrangers. L’Etat français a laissé faire… Nous ne pouvons pas nous accommoder de cette situation.
Tro awalc’h ‘zo ! Cela suffit ! A Plaintel, le personnel est toujours là et, fort de son expérience, peut réanimer cette activité stratégique pour notre pays. Pourquoi s’enfermer dans le cycle infernal des commissions délibérant du lieu improbable de la création d’une unité de production ? Au lieu de cela, donnons au plus tôt, à une équipe reformée les moyens de produire ces masques dont nous avons besoin.
Le Parti Breton appelle la Bretagne à réagir. Dès lors qu’une entreprise stratégique bretonne est en danger, tout doit être fait pour la sauver en palliant notre incapacité politique et financière par l’inventivité. Être inventif, cela commence par la recherche des capitaux nécessaires auprès d’investisseurs locaux -certains ont fait leurs preuves en ce domaine - pour réparer notre tissu industriel stratégique. C’est aussi faire appel à la capacité d’investissement des particuliers. C’est exiger la participation des investisseurs publics afin de permettre à cette activité stratégique de se maintenir dans le temps et répondre à une demande internationale.
Le Parti Breton soutiendra toute initiative qui apportera une réponse aux problèmes sociaux et sanitaires qui vont se poser au Peuple breton.
Le Parti Breton appelle les collectivités des 5 départements bretons à être parties prenantes de cette entreprise comme le permet le statut de Société Coopératif d’Intérêt Collectif (SCIC).
La Région administrative de Bretagne, qui a brillé par son absence dans cette crise, doit se mobiliser pour susciter l'adhésion des collectivités de Bretagne.
Le cas de l’usine de Plaintel n’est pas isolé et on doit préparer l’avenir. Le Parti Breton répond à cette préoccupation en offrant une vision économique et pragmatique d’une société émancipée répondant efficacement aux besoins des Bretons.
Pour le Parti Breton
Sébastien Girard
Porte Parole
contact : sebastien.girard@partibreton.bzh
■Si nous voulons une entreprise de fabrication de masque en Bretagne, c'est avant tout à nous-même de la financer!
Vu que nous croyons en sa nécessité, nous croyons donc en sa rentabilité...! Sauf erreur!
Un capital détenu par les citoyens bretons ferait revenir les dividendes aux citoyens bretons!
L'argent breton créé ainsi resterait en Bretagne!
Il existe des sociétés bretonnes spécialisées dans le financement participatif (il existe même une banque bretonne voulant retrouver son indépendance)!
Reste à savoir si un capital citoyen breton intéresse les promoteurs de ce projet?
Si leur projet me semble viable!
Je ne m'interdis pas d'investir 1000 ou 2000€!
Combien d'autres bretons seraient favorable à investir (en connaissance du projet, evel just)...?
C'est en fait, la seule est unique démarque pour parvenir à une société bretonne émancipée!
(PS : du temps du lin et de la marine bretonne, les industriels et armateurs ne demandaient pas à l'administration bretonne d'investir dans leurs projets industriels et commerciaux... et l'argent gagné revenaient aux investisseurs bretons ayant eu le courage de s'engager.... La Bretagne était riche à l'époque... mais depuis les Bretons ont oublié et maintenant ils attendent tout de l'administration française...)