Ce jeudi 27 août 2015, les indépendantistes bretons rassemblés sous la bannière «Notre Chance, l'Indépendance», mettent en ligne une plateforme de collecte de dons pour financer la création d'une liste indépendantiste bretonne. (independance-bretagne.org)
L'objectif est de collecter 50.000 euros afin de couvrir les frais occasionnés par la campagne des régionales (bulletins de votes, professions de foi, affiches...), le tout dans un délai de deux mois. Un pari difficile, mais qui fera de la liste «Notre Chance, l'Indépendance» la seule liste autofinancée et indépendante des partis politiques.
La liste est menée par Bertrand Deléon, vannetais de 41 ans et professeur des écoles. Également responsable syndical, Bertrand Deléon est investi bénévolement dans le Morbihan pour proposer des animations aux plus jeunes.
«Il y a un véritable désir des Bretons de pouvoir s'exprimer sur l'indépendance de la Bretagne, moins de 5 heures après le lancement de la plateforme nous avons déjà récolté 10% de l'objectif que nous nous sommes fixé» (Bertrand Deléon, tête de liste Notre Chance l'Indépendance)
La plateforme de financement est accessible à l'adresse internet www.independance-bretagne.org, et elle permet de suivre en temps réel la progression des dons effectués par les internautes.
■Je venais de réagir sur un autre article de l'ABP qui parlait nouvelles technologie et qui ridiculisait encore une fois le mouvement breton dans l'utilisation des nouvelles technos web, c'est un hasard de tomber sur votre article et ça fait plaisir.
Dans un autre registre DIBAB avait également fait appel à une plateforme de financement participatif, il faut croire que le mouvement breton se rajeunise et se professionalise sur certains aspects.
Encore bravo, je vais de ce pas faire un modeste don pour encourager la démarche.
Cette liste fait bien partie de ce qu'on peut qualifier de mouvement breton.
Bertrand Deléon avec son organisation est pour moi un évènement, qui avec sa revendication est le mouvement dynamique créé par sa propre énergie interne. S'il est breton ce mouvement? Bien entendu quoique l'on puisse être très étonné de plus en plus en Bretagne, se le demander tellement nous sommes dans l'interprétation du mouvement, quand il se fait breton...
LE mouvement? Ce que n'est pas du tout ce qu'inspire «LE» mouvement breton, qui quand il frémit un peu c'est que le vent des élections ou quelques courants d'air mal connus, mal situés venant de diverses directions se lèvent.
L'un s'emploie...L'autre est employé!...
Le mouvement breton, est l'expression même du mouvement immobile!Dire que l'on bouge, n'est pas bouger.
«L'accident Bonnet Rouge», serait-il breton? En deux pages SVP! (^0^)
Pour moi le mouvement des Bonnets Rouges portent la marque Bretonne:
Comme à Erdeven ou à Plogoff, un regroupement de Bretons autour d'un combat à mener.
Essentiellement des gens du coin au départ, ici des besogneux , hors partis politiques, hors syndicats, qui se reconnaissent en temps que Bretons , pour la confiance , et savent se regrouper pour gagner...
Ces mouvements Bretons peuvent paraître spontanés , voire éruptifs et ont souvent été rabaissés parce que trop populaires...Alors qu'on pourrait les analyser comme ayant été souvent précurseur:
Erdeven et Plogoff précurseur d'un autre regard sur notre environnement..
Les Bonnets Rouges précurseur de la prise de conscience du retard pris en hexagonie dans des domaines aussi variés que la démocratie et le principe de subsidiarité, de compétitivité , de capacité à se moderniser... Les débats économiques , qui agitent l'hexagone en ce moment, ont tous été débattus chez les Bonnets Rouges , mais absolument pas entendus....
Ces combats communs sont une marque de fabrique Bretonne , souvent très innovante , mais ils se traduisent souvent par une demi-victoire. Faute d'institution, la Bretagne empêche des projets plus qu'hasardeux hexagonaux, mais a du mal à construire un projet pour la suite...
Le maire de Plogoff , fier d'avoir empêcher la construction de la centrale , regrettait cependant de ne pas avoir pu construire un projet énergétique Breton . Tant que nous n'aurons pas nos propres institutions, nous pourrons gagner un peu , mais le centralisme reprendra la main aussitôt pour nous «punir» d'avoir eu raison trop tôt et sans lui....
Oui pour moi aussi « l'action » des Bonnets Rouges est justement bretonne SI comme d'hab elle en reste là, ou ne sert que quelques individus! Elle définirait parfaitement et confirmerait (une fois de plus) depuis très longtemps la société bretonne… dans et par le « mouvement inachevé qui confine au cul de sac » …Et n'en serait qu'une séquence parmi tant d'autres depuis Sébastien Ar Balp… Au moins ;)
L'action bretonne est depuis très longtemps, sporadique, de violente à très violente suivant l'accumulation des difficultés et ressentiments. Jamais reprise politiquement ni prolongement autonome pour un grand projet émancipateur pour la Bretagne et les Bretons. Puis disparaît.
Je ne suis ni ethnologue, ni sociologue, ni politologue, ni économiste …Très loin de là ! Et encore moins un homme politique…
Alors sans remonter au 17ème siècle (mais si !) l'on peut prendre deux ou trois exemples dans une période plus ou moins proche.
a) L'attitude des représentants bretons lors de la révolution française, notamment la nuit du 4 Août 1789
Ceux-ci se sont rangés docilement, étouffés, dilués les Bretons qui prétendaient défendre les libertés bretonnes…
Nous pouvons juger de l'avenir qui en a résulté !
b) La révolte paysanne de 1961 avec des meneurs comme A. Le Gourvennec et Marc Bécam.
Ceux-là se sont casés dans les partis jacobins de droite …
Si quelques résultats ont été obtenus à titres personnels et corporatifs, localement. Ce n'est pas suffisant pour toute la Bretagne !
Nous pouvons juger de l'avenir qui en a résulté!
c) Plogoff et le projet de centrale nucléaire en 1979/80 avec pour Jean Marie Kerloc'h le maire, la figure paternelle…)
L'udb peu audible, les représentants de la population parfois encartés et des différents comités, écolos indécis, et élus sentant le miel, se sont mis au service des partis jacobins français, et principalement pour celui de la gauche française et jacobine comme cochons, la fameuse Union de la gauche...
Ce combat a été excellent pour l'avenir en Bretagne du PS et cette Union …l'udb en bavé d'envie et voulu aussi s'asseoir à la table du banquet, elle s'est soumise au pouvoir PS et d'un Mitterrand bien élu…
Nous pouvons juger de l'avenir qui en a résulté !
L'ACTION, ou les actions des Bonnets Rouge en ce temps électoral, vont-elles rejoindre les précédentes, obtenir d'aussi piètres résultats, et envoyer encore et toujours des opportunistes et calculateurs, aujourd'hui tout comme ceux d'hier dans les ors et velours des assemblées françaises et jacobines?
Les Bonnets Rouges vont-ils être les vecteurs d'ambitions personnelles, de magouilles électorales?…
Nous pourrons juger de l'orientation, ou de la manipulation et ainsi plus tard de l'avenir qui en aura résulté !
«Nous revendiquons le droit à une différenciation au sein de la République, et si nous ne l'obtenons pas, nous demanderons l'indépendance». Qu'ils ont dit !
Tiens Daniel Cueff de Oui la Bretagne « mouvement » mené par Troadec, menace de « demander l'indépendance » ???? Si bien entendu « …le droit à la différenciation » oui mais au «… au sein de la république » n'est pas obtenu ???
L'Indépendance comme chance pour la Bretagne. Non! Mais comme menace électorale Oui !
Je pense que son mouvement, sa pirogue à Troadec ne se déplace que dans le sens et par le courant de la rivière, remonter l'Amazone avec une petite cuillère comme pagaie, c'est une autre Histoire. Et nous avons l'Amazone à remonter, ma Doué !
Il aurait été très applaudi, Daniel Cueff il a même menacé, entendez-vous MENACÉ l'État super jaco français, de « demander l'Indépendance » de la Bretagne. SI... Comme Breton électeur j'en suis tout chaviré !
Donbzh, c'est tout à fait ça Être Breton… jusqu'à aujourd'hui ! Même le CELIB a disparu ! Où ?
Oui ! Ouvrons enfin, les yeux !
«donbzh, votre réflexion globale dans la réponse à mon commentaire est exactement la même qu'au moment ou je l'écrivais.»
Je voulais écrire «...la même que la mienne au moment où je l'écrivais»
Sorry
Tout à fait d'accord avec vous!
Le problème aussi est que nous parlons beaucoup d'autonomie, que nous parlons beaucoup d'indépendance, mais que nous avons les yeux rivé sur Paris ou nous faisons passer nos ambitions personnelles avant le but à atteindre!
Pourtant, si j'en crois les sondages (même si ceux-ci sont à prendre avec des pincettes) 25% de la population est plus ou moins favorable à l'indépendance.
Pourquoi ces sondages ne se reflètent-ils pas dans les votes?
Une flambée sociale se fait en Bretagne? Hop! on signe un «pacte d'avenir» décidé à Paris (et non imposé par les Bretons) et l'on s'en félicite, on s'applaudit d'avoir reçu de la poudre aux yeux!...Ben oui! nous avons reçu la visite de ces Messieurs de Paris! Vous vous rendez compte! ils se sont déplacés pour signer un beau papier!... histoire de nous faire croire qu'ils nous ont entendu!
Des élections se profilent à l'horizon?
Quand un espoir de rassemblement naît, on fait tout pour le détruire de l'intérieur (exemple de OLB), pour en faire non pas une force autonomiste, mais une force de gauche avant tout.
Est-ce à faire passer une idéologie, qu'elle fusse de droite ou de gauche avant l'autonomie que nous arriverons au but à atteindre?
Et que faisons nous des autonomistes de l'autre camp? on les laisses monter un autre parti? Mais le but premier à atteindre n'est-il pas l'autonomie ou l'indépendance?
Certains verront une richesse politique de la représentativité de plusieurs partis politique Bretons aux cours des élections.
Mais que représentent plusieurs partis désunis si ce n'est qu'à chaque élection un score qui fait rire à Paris sur la volonté réelle d'autonomie du peuple Breton?
Ce n'est pas non plus en donnant se genre de spectacle que nous arriverons à atteindre, ne serait-ce l'autonomie, mais surtout, à faire adhérer la majorité de la population Bretonne..
La demande est là, mais si l'offre n'est pas claire, que nous rentrons dans le rang dès que Paris nous «entend» et nous envoie de la poudre aux yeux pour nous rendormir, que nous offrons le spectacle lamentable des derniers événement politique avec l'espérance de OlB, comment voulez vous que les votes reflètent cette volonté d'autonomie?
Au moins, la position de «Notre Chance l'indépendance» est claire!
Mais j'avoue ne pas trop avoir compris.. est-ce un nouveau parti? une branche dissidente du PB? Encore une division de plus?
Sous réserve que je dise une bêtise...
Notre Chance l'indépendance est un thème de campagne utilisé par le candidat du Parti Breton aux dernières élections départementales à Vannes, sous étiquette du Parti Breton, mais qui souhaitait insister sur l'indépendance.
Il semble bien que ce candidat (Bertrand Deléon) monte aujourd'hui une liste en réutilisant ce thème ou ce label (appelons le comme on préfère), mais sans le soutien officiel du Parti Breton cette fois ci.
Ce n'est donc pas un parti, ni une branche d'un parti, mais juste un thème réutilisé dans l'urgence suite à la décision de Troadec d'exclure le Parti Breton pour monter une liste de gauche.
Ma conclusion vu ce qu'écrivent les soutiens à cette liste sur Facebook, est que la base militante du Parti Breton n'a pas du tout apprécié que le Bureau Politique du Parti Breton se couche devant les manoeuvres de l'UDB et de Troadec pour les exclure, il y a donc fort à parier que cette liste soit composée uniquement de membre du Parti Breton mais sans en avoir l'investiture.
Dommage que la liste « Notre chance l'indépendance » n'était pas conviée au débat. Cela eût permis de mesurer sa popularité à « l'applaudimètre ».
Réponse à Paul Chérel au sujet du même article.
Pour ma part je ne choisirai pas le cheval borgne qui couche dans la même écurie que l'aveugle.
Pour avancer ce que vous écrivez, j'imagine que vous vous-êtes préalable rapproché de la plate forme oui la Bretagne?
En fait, j'ai des doutes la-dessus car, pensez-vous logique que cette plate forme montée à l'initiative de C Troadec serait volontairement amoindrie par le même C Troadec?
Quel intérêt?..
Ne pensez-vous pas plutôt que des querelles de personnes pour des comportements malheureux et où déplacés n'est cristallisé des égaux difficilement enfouis pour permettre la constitution de ladite plate forme. Au final on assiste à des départs probablement plus émotionnels que raisonnés.
C'est en tous cas l'information que j'ai de mon côté... C'est le même «tonneau» apparemment pour Breizh Europa pour qui, dans ce cas présent, il semblerait que ce soit un problème de tête de liste.
Je crois savoir que les membres du parti Breton ne sont pas exclus...
Je suis bonnet rouge et en tant que tel je suis apolitique mon seul souhait est de faire avancer la Bretagne.Aussi, les états d'âmes des élus politiques comme celui des militant n'ont aucune importance... il n'y a que l'avenir de la Bretagne des bretonnes et des bretons qui devraient guider nos élus.
C'est pourquoi je ne vois pas l'intérêt d'ajouter de l'huile sur le feu à la veille de l'enjeu qui approche.
En ce qui vous concerne, que faites-vous pour la Bretagne ?
L'objectif de la liste de rassemblement Oui La Bretagne était de réunir tout le monde pour enfin dépasser 10% et avoir des élus «régionalistes».
L'UDB a fait capoter l'opération et Troadec a cédé.
Le Parti Breton a été relégué à des places non éligibles et sans aucun accord officiel avec le Parti Breton, ce qui en politique s'appelle se faire gentillement traiter de serpillère.
Oui le Parti Breton a été exclu, pas d'accord, pas de place éligible, ce ne sont pas les deux pantins en places non éligibles qui vont changer la donne.
Je ne fais que relater les faits, moi aussi ils me déplaisent, mais nous n'y pouvons rien, seule l'UDB et Troadec avaient l'occasion de servir les intérêts bretons, ils n'ont pas pris cette voix.
La liste Notre Chance l'indépendance est donc la réaction logique, normale et saine des militants du Parti Breton qui se sont fait cracher à la figure par l'UDB et par Troadec.
Au-delà de 5 % des voix : pour exister, se faire rembourser la campagne, et avoir quelque chose à monnayer (= strapontins, os à ronger) avec le PS à l'avenir.
En dessous de 10 % : pour ne pas être au 2ème tour et donc ainsi ne pas faire battre Le Drian et le PS.
Cette liste Troadec-UDB n'a objectivement aucun intérêt pour la Bretagne politiquement parlant. C'est de la soupe pour gogos. Par ailleurs je serais bien incapable de dire qu'elle est l'orientation programmatique de cette liste ?! Tant d'un point de vue économique, social que vis à vis de la Bretagne...signer les slogans du SNP pour faire autre chose ?
«L'objectif de la liste UDB-Troadec est de faire entre 5 et 10 % des voix. Ce qui explique la composition de cette liste.»
Pour ma part, je ne la comprends toujours pas.
Les 5% étaient déjà acquis avec NTFB. Troadec aurait dû faire «oui la Bretagne» avec ses anciens alliés + l'UDB. Et non accepté d'exclure de fait les-dits anciens alliés.
Il aurait gagné en stature parmi les autonomistes de tous bords et se serait présenté en véritable rassembleur.
Là, ce n'est pas «oui la Bretagne», mais uniquement «oui à la gauche» et «non la Bretagne», car la faisant passer au second plan.
De plus, je ne pense pas que d'avoir à chaque élections des noms de partis changeant sans cesse poussent les Bretons à croire en l'union et la volonté des autonomistes ou des indépendantistes, ce qui fait perdre en crédibilité.
Or, hormis l'UDB, combien de parti depuis 50 ans n'ayant pas changé de nom ou ayant été créer par désunion et se présentant à chaque élection sous son nom propre?
NTFB commençait justement à se faire un nom, une place dans l'électorat...pour disparaître aussi tôt.
Et là, j'en reviens toujours à la même question: la voulons nous réellement cette autonomie? ou n'est ce qu'un prétexte pour faire mousser quelques egos manquant d'envergure pour des ambitions nationale française?
Pourtant, et j'en suis sûr, dans chaque partis il y a des autonomistes convaincus.
Mais si nous la voulions réellement cette autonomie, nous aurions un seul parti autonomistes, dont les propositions seraient justement d'atteindre celle-ci, non de faire passer une idéologie en premier.
La question primordiale ne devrait pas être si la Bretagne se doit d'être de gauche ou de droite, mais de savoir si elle se doit être autonome ou indépendante.
Et faire en sorte d'atteindre ce but.
Quant à la liste de B.Deléon, n'est ce pas un peu bancal?
Une liste du PB sans être soutenue par le PB, avec juste un «label» comme nom.
N'est-ce pas le prémisse d'un nouveau parti et d'une division supplémentaire?
(Notez que je pose ces questions, mais que c'est la liste qui me convient le mieux à l'heure actuelle).
SPERED DIEUB le Mardi 23 juin 2015
Momo vous n'imaginez pas la troisième possibilité ? Certains ont dit que l(udb) ne s'en remettra pas de cette alliance avec Troadec Moi je pense que c'est le parti que vous avez citez qui va être mis dans l'embarras vu que certains de ses membres vont rejoindre Troadec
Je ne pense pas que cette fois on fera l'économie d'une recomposition du paysage politique breton ,avec la nécessaire réapparition de l'équivalent de l'ancien POBL pour la droite et le centre ,avec les plus modérés d'adsav Une autre tendance autour de l'udb mbp que les éléments de gauche du PB vont rejoindre et pourquoi pas les plus modérés de Breizhistance Au centre il resterait BE La situation serait clarifiée avec deux tendances fortes c'est mieux qu'une multitude de groupuscules
SPERED DIEUB le Vendredi 26 juin 2015
Pronostic
Pour le PB j'ai l'impression que çà va partir dans tous les sens ,un courant de gauche va rejoindre Troadec ,un autre dont certains dirigeants vont tenter un compromis avec Le Fur ,d'autres peut être la majorité va rester neutre par manque de moyens pour faire une liste Une petite minorité pourrait projeter un bloc très à droite avec adsav et des identitaires bretons ,pour combler un vide hélas de plus en plus grand , qui autrement profiterait au FN très jacobin alors que ces électeurs bretons ne le sont pas tous
Je n'ai pas les réponses à vos questions, je m'en pose moi même, mais je pense que ce label ne va pas durer au dela des élections car le Parti Breton est sur la corde raide.
Soit le Parti Breton se reprend par l'intermédiaire de ceux qui sont à l'origine de cette liste, et nous aurons donc un PB clairement indépendantiste.
Soit le Parti Breton ne fait rien, et ce parti va disparaître, les militants actifs ne supportant pas de faire de la figuration. Il y aura à ce moment là un boulevard pour une droite bretonne.
Il est tout de même important de rappeler qu'à l'heure actuelle (et quoi que disent certains sur l'alliance d'Yves Pelle avec l'UMP), le Parti Breton s'est toujours affirmé de centre gauche et a toujours eu beaucoup de mal à se dire également de centre droit.
Il n'y a à l'heure actuelle AUCUN parti breton qui ne flirte pas avec le gauchisme maladif de l'emsav (je ne compte même pas adsav car un parti politique qui ne va pas aux élections ça n'a aucun intérêt).
A quand une droite bretonne assumée et surtout sérieuse !
Tout à fait d'accord sur le fait que la population n'étant pas pro indépendance, ne le cachons pas, cela serait absolument désastreux d'avoir l'indépendance du jour au lendemain.
Nous ne sommes pas prêt. A tout niveau!
Pour y arriver, il nous faut rallier la population à nous. Prendre du poids électoralement et y aller par les étapes que vous avez citer.
Mais ce n'est certainement pas en changeant sans cesse le nom des listes, en offrant le lamentable spectacle que nous offrons actuellement que nous y arriverons!
Ni en ayant 36000 listes à chaque élections pour des raisons d'égos personnels, chacun voulant être le «sauveur» de la Bretagne.
Mais s'il doit y avoir un parti, celui-ci doit être un rassemblement de parti ayant un but unique, et non pas en faisant tout pour faire disparaître des partis ou des rassemblements nous faisant concurrence, dans une guéguerre stérile et en se trompant de cible, histoire d'avoir un seul et unique parti dans une Bretagne indépendante..
Le PB actuellement est sonné. Même si c'est lui qui a démontrer le plus de responsabilité politique dans l'histoire de la création de OLB. A lui de reprendre la main!... au risque d'éclater, voir de disparaître...
Il le peut en rejoignant Breizh Europa et les partis fédéralistes afin de proposer autre chose qu'une idéologie de gauche...
Mais n'est ce pas plus logique de supporter une liste venant de son propre parti?
Vrai que c'est en ayant une liste non supporté par son parti que l'on démontre une cohésion!
Non pas que je n'ai voulu prendre en compte ce que vous disiez...
Malheureusement votre commentaire est arrivé pendant que j'écrivais le mien...
Mais je retiens une chose: «Je n'ai pas les réponses à vos questions, je m'en pose moi même»....
Le problème? c'est que nous sommes beaucoup à nous en poser! beaucoup trop devrai-je dire!!!!
Et n'est ce pas le rôle des partis d'y répondre???
Mais devant le spectacle lamentable qu'ils présentent, comment voulez vous que le reste de la population nous suive dans notre «délire» d'indépendance ou, à minima d'autonomie????
Il y a surement une place à prendre pour un vrai parti nationalitaire ou indépendantiste, mais le plus important sera de faire s'engager un plus grand nombre de gens autour de cette idée forte, ainsi que de travailler dans la cohérence , sans changer à chaque élection, d'idée et d'alliance pour grappiller un hypothétique poste( ce qu'a fait le PB)...
Un nombre non négligeable de Bretons , il me semble, serait prêt à s'engager, s'ils trouvaient plus de confiance autour d'idées fortes, et dans des structures bien comprises par tous, dans leur fonctionnement...
«Pour ma part, je ne la comprends toujours pas.
Les 5% étaient déjà acquis avec NTFB. Troadec aurait dû faire «oui la Bretagne» avec ses anciens alliés + l'UDB. Et non accepté d'exclure de fait les-dits anciens alliés.
Il aurait gagné en stature parmi les autonomistes de tous bords et se serait présenté en véritable rassembleur.
Là, ce n'est pas «oui la Bretagne», mais uniquement «oui à la gauche» et «non la Bretagne», car la faisant passer au second plan.»
Troadec n'a aucunement l'intention de devenir un leader autonomiste, c'est justement bien cela le problème !! Il veut des voix autonomistes, mais ça s'arrête là.
Il s'allie à l'UDB pour avoir un Parti plus ou moins structuré lui facilitant la construction de listes (notamment dans le 35) et une implantation régionale. Ensuite pour moi il est évident qu'il ne veut pas trop fâcher le PS et cherche à faire un score compris entre 5 et 10 %.
Par ailleurs la gauche est en chute libre, le soufflet des Bonnets Rouges est retombé. Il a donc le cul entre deux chaises pour à la fois avoir une poids électoral qui ait un sens, et à la fois ne pas porter préjudice à Le Drian et au PS.
J'ai autant confiance dans les convictions politiques de Troadec que dans celles d'un pilier de bistrot. C'est un poujadiste qui ne voit pas au-delà de son Poher.
Il nous faut donc attendre une prochaine fois . Ce n'etait pas le bon,cette fois ci .
@Louis Le Bars
«J'ai autant confiance dans les convictions politiques de Troadec que dans celles d'un pilier de bistrot. C'est un poujadiste qui ne voit pas au-delà de son Poher.»
C'est peut-être bien une chance.
Son pari des présidentielles est une bonne façon d'assurer longtemps son prestige dans le coin. Bien qu'il hypothèque quelque part le mouvement breton sur ce seul pari, et donc sa personne.
Mais dans le système RF, ça se défend. Et que si ça marche, ça va payer.
Dans cette ambition, même s'il se ramasse, faire des concessions frontales et évidentes aux gros partis ne jouera pas en sa faveur. Il faut alors espérer que son ego soit assez gros pour l'en préserver.
Voilà pour une réaction.
Maintenant, je tiens à souligner que les communiqués de la liste indépendantiste a la sagesse d'ignorer OLB.
Qu'il faille scroller plus que d'habitude pour lire des commentaires remettant sur la table OLB, UDB, Troadec et tout le toutim. Les premiers commentaires se concentrant, sagement, sur le seul discours indépendantiste.
Je souhaite que, si cette liste se présente effectivement, ses soutiens fassent tous les efforts pour ignorer OLB.
En espérant qu'OLB fasse de même.
Si malheureusement, non, qu'aucun des deux côtés ne cèdent à la provocation éventuelle de l'autre.
Que l'on assiste à une campagne durant laquelle, avant tout, les deux listes se revendiquant bretonne enterrent la hache de guerre.
Que l'on ne se trompe pas d'ennemis.
Que l'on se réjouisse que le mouvement breton soit fort et riche de proposer une multitude d'alternatives.
Dans 3 mois, on y verra plus clair.
Je tiens à préciser tout de même que j'avais initialement posté un commentaire sur la liste Troadec-UDB dans l'article-vidéo de la Rédaction d'ABP sur les applaudissements à la liste Trodec-UDB à Locarn.
Ce commentaire a été censuré (!?) alors qu'il était infinimment plus mièvre que celui que j'ai finalement posté ici bien que ce ne soit pas le sujet de départ (pas de référence à un pilier de bistrot par exemple, ni à aspect programmatique, mais uniquement un commentaire sur les objectifs réels de cette liste).
Le problème, c'est que le régionalisme, ça n'existe pas. A-t-on jamais vu une République Régionale de Syldavie ? Une République Décentralisée de Bordurie ?
On est soit indépendantiste, autonomiste ou fédéraliste. Ou centraliste.
Pour un scrutin de CR de Ve RF, de seconde zone quoi, ça passe encore. Mais à un moment, il faudra être clair dans l'affichage institutionnel qu'on veut porter. D'autant que les institutions restent l'un des rares leviers sur lequel le politique a encore un vrai pouvoir.
Si l'indépendantisme et l'autonomisme peuvent être perçu comme «extrême» après 300 ans de centralisme (quel bel anniversaire que la mort du tyran n°14), l'échec politique français est de n'avoir jamais développé le discours fédéraliste. Il y a bien des raisons à cela. La dernière étant le référendum de 69. Si De Gaulle restait dans cette tradition colberto-jacobino-bonapartiste, ayant malheureusement lié ce référendum à sa personne à cause d'un ego démesuré que l'on se doit d'avoir quand on veut se faire suer à diriger un Etat, on peut lui reconnaître une certaine lucidité dans son constat que sa constitution démocratico-totalitaire se devait d'évoluer.
Il y a pourtant la place pour se déclarer fédéraliste tout en présentant tous les atours de soumission à la sacro-sainte République et sa divine Révolution, donc sans risquer de se présenter comme un dissident: le girondisme.
A la place, on a le régionalisme qui ne mène qu'à la décentralisation, c'est-à-dire à rien d'autre qu'une réorganisation administrative.
C'est aussi pour cela que je ne vois les élections locales que comme un exercice pour le mouvement breton. Mais autant qu'il réussisse pour la suite: le seul coup institutionnel possible étant la Présidentielle (bonne chance pour avoir un candidat indépendantiste à la Grand Messe). Ce n'est pas pour rien que le grand homme de droite Mitterrand l'appelait le coup d'Etat permanent.
Si Troadec arrive à unir dans un premier temps les partis de Régions et Peuples Solidaires, qui seront automatiquement soutenus par les plus petites formations, quelque soit leurs tendances, car elles ne pourront se permettre de passer à côté de ça, l'étiquette «régionaliste» sera trop frileuse. L'audace sera d'être fédéraliste.
Je pars un peu plus loin dans mon délire si Sarkozy est candidat de LR et non Juppé. Bayrou tentera de se présenter. Vu le délitement, il a la place pour passer devant les anciens présidents (d'autant que la France aime les losers, Sarkozy excepté, Hollande en était un dans sa médiocrité, secrétaire général du PS s'étant fait souffler l'ambition par sa compagne). Il aura une certaine écoute envers les fédéralistes. Ca ne suffira pas pour assurer une Révolution (fonder un girondisme moderne, l'ancien n'était pas si mal, en tout cas, si on ne refera pas l'Histoire, il aurait sûrement moins fait souffrir les peuples), car il aura réuni tout le monde derrière lui contre Le Pen.
Mais il y aura de quoi assurer une place à ce mouvement sur la durée après avoir semer des graines un peu partout en Hexagonie et cerner Paris.
«Il faut aussi penser stratégie mes amis»
D'un certain côté, le fait qu'il y ait une liste indépendantiste peut jouer en la faveur de Troadec.
De poujadiste à néo-nazi qu'il est aux yeux de la bien-pensance des castes supérieures et de celles qui les suivent, il passera pour un modéré.
Après, si OLB fait 9,99% alors qu'il y a eu une liste indépendantiste, on en trouvera toujours pour leur reprocher leur sectarisme et un appel à voter à gauche au 2nd tour (si tant est qu'elle le fait, mais il semblerait que la Vérité est qu'elle le fera parce que voyez-vous, l'Histoire le prouverait, tous les scrutins précédents le prouvent, peu importe que l'Histoire s'accélère).
(Rha... J'ai dit que j'arrêtais...)
Soyons, (très, très, très) optimiste et imaginons qu'OLB et la liste indépendantiste soient toutes deux au 2nd tour.
Bon, l'Histoire s'accélère mais peut-être pas si vite...
Rêvons moins grand ?
Une triangulaire FN/PS ou LR/OLB. Le FN n'ayant aucune chance de gagner en Bretagne, OLB sera l'opposant officiel, même si finissant derrière les BBR.
Il va y avoir une liste EELV autonome. Si elle ne va pas peser lourd et risque finalement de prendre des voix à OLB, elle prendra aussi des voix au PS.
Ya même vraiment la place pour une quadrangulaire. Le FN n'ayant toujours aucune chance de gagner, même le plus gauchiste UDB ne se sentira plus et ne laissera pas passer l'occase de continuer (si les plus âgés ne font pas d'AVC, ils n'ont pas l'habitude, les pauvres).
Allez, il y aura bien quelques défections mais bon, Troadec étant tête de liste, l'égoïste saura qu'il siégera, il ne lâchera pas cette occase non plus.
Quant à la liste indépendantiste, elle aura dans tous les cas l'avantage d'engranger un nombre non-négligeable de votants déçus par OLB tentés par Le Fur ou l'abstention (voir le FN).
C'est pour quoi, tant qu'on n'aura pas les résultats, je me tiens à ne voir en cette initiative indépendantiste que du positif.
Pour une Bretagne politique forte, il faudra de toute façon un mouvement indépendantiste viable.
Si ni l'une, ni l'autre n'arrivent au 2nd tour en cumulant à elle deux plus de 10%, hypothéquant Troadec17, et bien...
(Non, j'ai dit que j'arrêtais avec ça... Et puis, la liste n'existe pas encore.)
Enfin, de toute façon, Minc et Macron ont dit que la crise chinoise n'aura que des répercussions minimes sur la France (peu importe qu'elle commence à fortement déstabilisé l'économie du sud-est asiatique alors que la précédente crise de la région n'incluait pas la Chine et que la mondialisation était moins prégnante, quoi qu'on en pense... l'accélération de l'Histoire, encore...).
On peut donc s'attendre à un nouveau krach (j'attends quand même confirmation que tout ira bien de la part d'Attali pour paniquer).
Ajoutez à cela les migrations incontrôlées et la guerre civile ukrainienne, Hollande proclamera les pleins pouvoirs et il n'y aura pas d'élections.
C'est d'ailleurs peut-être le seul moyen pour entrevoir la possibilité d'une émancipation de la Bretagne.
Ca sera beaucoup plus salissant. Mais ça remettra en perspective les notions d'honneur et de dignité qui n'ont pas grand chose à faire dans la politique politicienne que nous suivons et que je m'étonne de voir invoquer avec tant de candeur.
Une chose me gêne dans votre analyse:
Vous considérez que le FN est incapable de passer en Bretagne.
Je n'en suis pas si sûr.
J'espère me tromper, mais je parierai plutôt pour une grande monter de celui-ci, là où il n'y avait que de faible score de ce dernier.
C'est aussi le prix à payer de la «bien-pensance». A force de nier des problèmes au nom de cette dernière, on laisse le sujet à des partis qui en font leur beurre...
C'est curieux, j'avais aussi initialement posté mon commentaire plus haut sous ce même article « OLB sort gagnant à l'applaudimètre » et il a été censuré.
Un autre de mes commentaires avait subi le même sort toujours à propos d'un article sur OLB, une preuve de plus s'il était nécessaire de l'ouverture d'esprit de cette liste.
Dommage aussi de voir ce niveau de censure pratiqué sur un site comme l'ABP. Il serait regrettable s'il advenait qu'il manque un maillon au collier d'hermines ...
A un point prêt...
Nous sommes à l'heure de la globalisation....
Regardez ce qui se passe en Macédonie, ou en Hongrie...
Il ne peuvent plus endiguer un flot incessant...
Certains pays ont déjà interdit des manifestations anti-migrants...
Je regardais dernièrement un reportage ou quelqu'un de Calais disait qu'il n'étais pas raciste, mais qu'il le devenait à force...
Or un problème se pose. Comment une fois dans les pays acceuillant, cette population vit-elle? L'Europe débloque sans cesse des fonds...Mais d'ou vient cette argent? il tombe du ciel???
Combien de temps pensez vous que l'Europe sera en mesure de supporter cet afflux dans une Europe en crise, avec des un taux de chômage qui explose?
Rappellons aussi que ces migrants (la bien-pensance pense déjà à changer le nom) ne sont pas de notre culture...
Discours de quelqu'un de l'extrême droite? Non..justement! discours de quelqu'un qui a peur des conséquences et de l'excés que le contre coup amenera..
Car quoi que l'on dise, ce n'est qu'une bombe a retardement...
Puis-je aussi rappeller que c'est justement le déplacement des populations «barbare» qui fut l'une des causes de la chute de l'empire romain?
...Mais nous nous éloignons très fortement du sujet...
@Tugdual Radiguet
Le FN au 2nd tour pour le CR ? C'est possible mais beaucoup moins qu'ailleurs en France.
MLP au 2nd tour en 2017 en Bretagne ? Beaucoup plus sûr mais certainement moins qu'ailleurs, encore une fois.
C'est évident que le FN va progresser et, pour le coup, peut-être plus qu'ailleurs.
Mais gagner, en décembre en tout cas, non. D'autant que contrairement à d'autres régions, il y a une liste «régionaliste» qui lui prendra quelques voix. Une liste indépendantiste aussi, même si ça peut paraître absurde (mais une bonne part, pas tous, d'adsav et affidés le sont).
@SPERED DIEUB
Si Chevènement a le mérite de faire tomber les masques et revendiquer l'évidence, du côté de Mélenchon, il ne lâchera rien avant 17.
Tant mieux. Plus les confusions et dispersions dureront, plus le mouvement breton aura de chances (modulo le fait qu'il démontre qu'il n'est pas à l'abri lui-même des confusions et dispersions).
@PIERRE CAMARET
Alors, la fin du boom immobilier chinois et sa première crise financière ? No worries, mate ? Ca fera sûrement baisser les tarifs à Bangkok et Bali. J'imagine que c'est ce qu'on retient avant tout down under. Avec les résultats des courses, du footy et du rugby. Même s'il fait un peu chaud. Au sens propre et figuré.
Concernant mes messages censurés, à vrai dire il sont systématiquement censurés sur les articles de M. Argouarc'h.
Et je ne vois pas ce que vient faire le bénévolat revendiqué là-dedans ?
@PIERRE CAMARET
«Un accord de libre exchange est en cours de signature avec la CHINE.
Les USA soutiennent l'Australie , son partenaire privilegie de cette partie du Monde .»
Colonie économique chinoise. Colonie militaire américaine. Tout ça agrémenté du folklore de la reine d'Angleterre.
«C'est un mauvais passage»
C'est surtout la fin de leurs Trente Glorieuses.
L'Australie a encore une certaine marge mais le jour où la clim deviendra inabordable à la majorité de la population, la Tasmanie va connaître un boom démographique au détriment du Queensland. Ca tombe bien, il y a pleins de logements vides à cause de la spéculation immobilière.
Et encore, ne parlons pas de l'érosion des côtes de ce plat pays, de la disparition de la barrière de corail, de la raréfaction de l'eau, des bushfires etc.
«Ils n'ont pas su prendre les decisions au bon moment .»
C'est d'autant plus dommage qu'ils n'écoutent pas ses quelques habitants qui n'ont pas oublié l'incroyable rudesse de cette terre. Ce n'est pas un hasard si la mythologie Mad Max est née là-bas.
La faute aussi, sans doute, à tous les immigrés des vingts dernières, les Européens de l'ouest surtout, qui quittent un continent à la dérive pour reproduire exactement les mêmes fautes qu'ils reprochent à leurs parents. Ils préfèrent surfer et boire des cocktails. Avec assez peu de reconnaissances pour les générations qui ont construit un modèle social leur permettant d'avoir un niveau de vie intéressant sans trop se fouler.
Quant à la NZ, c'est pire. Accepter sans moufter de voir ses éléments éduqués aller chez le voisin, de payer le lait aussi cher que l'essence, voir leurs produits agricoles de qualité partir à l'export pour ne garder que les plus mauvais (et je ne parle pas de ce qu'ils osent appeler «saucisse» qui ne sont pas faites que de viande, ça donnerait à plus d'un Allemand l'envie de l'envahir).
Si c'est pas pire que l'inertie bretonne ça...
Il ne faudrait pas oublier que, par tête de pipe, Australien et Néo-Zélandais sont les plus dépendants au monde de la technologie moderne.
Va pas falloir qu'ils se ratent sur la transition énergétique. On attend encore les ingénieurs. Parce qu'à part pour les mines, j'ai pas l'impression qu'ils en produisent plus qu'ailleurs.
Niveau aberration politique, malgré les médiocrités des Sarkozy et autres Hollande, Tony Abbott et John Key gagnent le challenge haut la main.
Je n'ai rien contre ces pays ou leurs habitants en particulier. Les rares qui n'ont pas oublié la rudesse de la vie de leurs parents et grands-parents, avant la mondialisation, quand c'était encore l'autre bout du monde, ont même une philosophie de vie de valeur.
Mais dans l'ensemble, s'il y a un endroit à ne pas prendre pour modèle, c'est bien là-bas.
«cela va remonter»
Et il y a une vie après la mort.
Peut-être bien. Mais en être persuadé, c'est du domaine de la foi.
Il parait qu'en Europe il y a eu des reprises économiques au milieu des années 80 et fin 90.
Paraitrait même que la croissance revient.