Un reportage extrêmement sévère sur la présence galloise au dernier Festival interceltique de Lo

Dépêche publié le 2/10/08 11:13 dans Cultures par Bernard Le Nail pour Bernard Le Nail
https://abp.bzh/thumbs/12/12385/12385_1.jpg

Dans le numéro de l'automne qui vient de paraître aujourd'hui, du beau magazine du Pays de Galles «Cambria» qui ressemble à «ArMen» et à «Bretagne Magazine», on trouve un article cinglant à propos de la présence galloise cette année au Festival interceltique de Lorient.

On se rappelle que l'homme qui coordonnait depuis de nombreuses années, de manière bénévole, la participation du Pays de Galles au Festival, David Petersen, avait été brutalement déchargé de cette mission, sans aucune explication et sans qu'il ait démérité en aucune façon, ce qui n'avait pas manqué de susciter de nombreuses réactions de sympathie au Pays de Galles et aussi en Bretagne, où il compte de nombreux amis. Voir (voir notre article) et (voir notre article).

Il semblerait que des fonctionnaires de l'Assemblée galloise, se comportant en parfaits bureaucrates et invoquant la nécessité de substituer le professionnalisme à l'amateurisme, aient décidé, sans regarder à la dépense, de confier à des firmes privées l'organisation de la participation galloise en 2008, année où le Pays de Galles était le pays à l'honneur à Lorient.

Il semblerait aussi que ces fonctionnaires et leurs sous-traitants aient une image très négative de la culture populaire galloise comme d'ailleurs de la langue galloise elle-même...


Dans son article de «Cambria», Emrys Bowen dénonce de nombreux et graves dysfonctionnements qui auraient terni l'image du Pays de Galles cette année : il constate qu'une musicienne de la délégation galloise, Catrin Finch, a surtout joué du jazz, que le chœur de Dowlais a interprété un répertoire qui avait pour titre «Hommage à l'Amérique» et qui n'avait pas grand chose de gallois, que de nombreux Bretons ont été déçus de l'absence du gallois et du breton dans le pavillon du Pays de Galles, le bilinguisme étant seulement compris comme un bilinguisme français-anglais, que le stand du Conseil des livres gallois a été fermé pendant la plus grande partie du Festival, que le stand maigrichon du Tourisme gallois ne donnait pas vraiment envie d'aller passer des vacances au Pays de Galles, que l'équipe galloise ne s'est pas présentée sur le terrain où elle devait jouer contre une équipe bretonne de rugby, alors qu'un millier de spectateurs avait payé pour assister à ce match, que de nombreux stands à l'intérieur du pavillon gallois sont restés vides durant tout le Festival, et que la couverture de la présence galloise au Festival dans la presse n'a pas été brillante, ce qui traduit manifestement une grave impréparation de la part des personnes qui avaient été chargées de la communication pour le Pays de Galles. Bref, le constat est accablant.

On est bien loin du concert de congratulations convenues que l'on a pu entendre à la fin du Festival et il est probable que ce reportage va susciter de sérieuses vagues à l'Assemblée galloise dans les jours qui viennent.

(voir le site) de Cambria


Vos commentaires :
JY Le Touze
Vendredi 15 novembre 2024
Je n'ai pas encore lu ce numéro de Cambria , revue à laquelle je suis abonné depuis des années, mais je relève là quelques contre-vérités : l'ensemble du stand gallois était quadrilingue : anglais, français, gallois, breton ; les spectacles proposés par les Gallois, notamment les 2 soirées «de prestige» ont systématiquement intégré le gallois et le breton ; reprocher à une artiste galloise de jouer du jazz me semble être particulièrement déplacé et inquiétant sur la vision réductrice de l'auteur de l'article en question . Une critique qui me semble fondée : le stand du Conseil du Livre Gallois était pour le moins «minable» ne présentant que quelques rares livres qu'il était d'ailleurs impossible d'acheter ...Concernant le rugby, il n'y avait aucune équipe de rugby galloise de prévu par l'organisation , celle-ci comptant sur la bonne volonté des Gallois présents sur le FIL.... Quant à la couverture presse de la présence galloise , elle fut en fait très positive car, contrairement aux craintes des uns et des autres, la délégation galloise a été à la hauteur et a su présenter une culture vivante, moderne et dynamique.... Connaissant le Pays de Galles et ayant suivi ce festival (voir les articles ABP à ce sujet), je pense qu'ils se sont en effet pas mal débrouillés, certes moins «imposants» que l'Ecosse de l'année précédente, mais ce fut plus que correct.

N'y aurait-il pas dans cet article un fond de «règlement de compte» inter-gallois ?


kerrain
Vendredi 15 novembre 2024
Keneil ker

Gant plijadur (pe gant tristidigezh ) em eus lennet da bennad. Me'zo bet e-pad un toullad devezhioù er gouel hag a c'hell kadarnaat da gomzoù. Degouezhout a zo bet din, meur a wech, mont dindan an dinell-se peogwir e oa plantet e-kreiz ar gouel ha, na pa vefe evit en em gavout gant va familh, e oa aes kaout an emgav el lec'h-se. Met na pegen yen e oa ar jeu ! Daoust d'ar pezh a larez, ar skritelloù war ar mogerioù a oa aozet er peder yezh, met an aergelc'h a oa yen-skorn. Ar pezh a vanke eo an ene, birvidigezh ar galon, en ur ger ar spered broadel. Betek-hen, bewech ma'm eus bet kejet gant Kembreiz, e veze plijus. Amañ e oa anat hon doa afer gant kargidi diseblant-kaer ouzh an dud a veze en-dro dezho. Unan eus va merc'hed hag a gomz kembraeg mat he doa klasket mont e kembraeg d'ur paotr cheuc'h azezet ouzh taol oc'h evañ bier gant un daoliad-tud. Teurvezet en doa respont dezhi, met ne oa ket padet pell an diviz, hag hini ebet eus ar re a oa gantañ n'o doa klasket sevel ur goulenn bennak. Ral a wech em eus gwelet se gant Kembreiz ! N'eo nemet un testeni. Setu pezh am eus gwelet ha santet. gant va gwellañ soñjoù FK


Anti-spam : Combien font 0 multiplié par 2 ?