«Qu'il est donc malaisé d'écrire l'Histoire tous les historiens le disent et que la certitude historique n'est pas de ce monde. Il faut se contenter d'une vérité approximative». Charles Goffic ; L'âme bretonne
Youenn Yaouank nous a quittés brutalement à l'âge de 66 ans.
De sa vie, il nous laisse son amour des fleurs et des plantes, qu'il tenait de ses parents et dont il a fait son métier.
Doué d'une fibre artistique prononcée, il a laissé de superbes peintures et fusains puisant son inspiration dans l'architecture et les paysages de sa chère Bretagne. Peinture mais aussi musique, jouant aussi bien, de la guitare, accordéon, bombarde, il a égayé les festoù-noz de la région de Scaër et les fêtes familiales de ses mélodies.
Fidèle et honnête ; profondément chrétien, il assistait aux pardons de Bretagne avec ferveur et recueillement.
Président de l'Association Mignoned Feiz ha Breizh, il défendait fermement la mémoire de l'abbé Perrot et de ceux qui ont souffert ou sont morts à cause de leurs engagements et de leurs sentiments bretons.
Homme de conviction, il s'élevait à bon droit contre la manière dont certains historiens écrivaient l'Histoire, dissimulant hypocritement ce qui est pourtant la vérité.
Militant sincère et engagé, il a battu les pavés bretons avec son Gwenn ha Du à chaque manifestation pour la réunification de la Bretagne, répondant « présent » chaque fois qu'un appel à la mobilisation pour la la langue et la Cause Bretonne était lancé.
Fidèle adhérent de l'IDBE/Fondation Yann Fouéré, il était toujours prêt à nous aider, quelle que soit notre demande.
C'est un ami très cher qui s'est éteint. Il a rejoint la cohorte de nos Saints nationaux, de nos bardes, et nos combattants que rassemble aujourd'hui le Tir na N'Og des Celtes.
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