Nettoyez une crèche, installez-y un plancher, invitez de nombreux musiciens, de nombreux danseurs, pas d'entrées payantes...
Loin des festivals subventionnés de l'été et des saisons culturelles des municipalités bretonnes, des organisateurs bénévoles permettent à de nombreux chanteurs et musiciens amateurs de bénéficier d'une scène et d'une salle de qualité où la convivialité est toujours de mise, et où la langue bretonne est utilisée par près de la moitié des participants.
Beaucoup de chanteuses de kan ha diskan cette année, les Vannetaises de Diaoul ha Peder, les Fams du pays de Quimperlé, le couple Stervinou-Broustal dont le bébé a fini la gavotte montagne avec sa mère.
Jeunes musiciens de uillean pipe, d'accordéon, de guitare ... côtoient des sonneurs de bombarde qui s'émerveillent de cette ébullition de musique, de danseurs, de bon chouchen de Bannalec et des crêpes du comité Diwan local.
Un grand merci à Gi Penseg et à son équipe pour ce grand moment de culture bretonne, dynamique et convivial, où les instits bilingues côtoient les anciens du pays, et où le breton se réinvente, à la buvette comme dans la chaîne des danseurs.
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