Carl Puigdemont doit venir en Suisse dimanche pour participer à une table-ronde sur le thème de l'autodétermination au Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) de Genève. Dans une interview en français à la télévision suisse RTS (voir le site) , Carl Puigdemont déclare que «si l'Espagne était organisée comme la Suisse, il n'y aurait aucun problème» ...«car ce modèle conviendrait à la majorité des Catalans». Beaucoup pensent qu'il conviendrait aussi à la Corse, à l'Alsace, au Pays Basque, à la Bretagne, à l'Occitanie et à d'autres coins de France puisque «canton» est le mot occitan pour «coin».
Dans l'organisation fédérale suisse, les cantons disposent de leur propre Constitution, ont leurs parlements, gouvernements, tribunaux et votent leurs lois. Ils jouissent d'une très large autonomie, Genève d'ailleurs est une république. D'autre part, il y a 4 langues officielles et toutes les identités sont respectées.
Devant l'échec de plus en plus évident de l'Europe, sauf pour ceux qui se voilent la face ou ceux qui promettent de réformer ce qui est verrouillé par les traités, la Suisse apparaît comme le seul modèle qui puisse redonner confiance aux Européens dans l'Europe. Elle est le modèle de la démocratie, du fédéralisme, de la décentralisation, du respect des identités, du multilinguisme, de la prospérité, de la stabilité politique et de la paix puisque le pays a échappé à deux guerres mondiales. La politologue allemande [[Ulrike Guérot]] a raison, il faut helvétiser l'Europe.
■Si le but est une démocratie européenne autant se passer d'un niveau intermédiaire inutile à moins qu'on démontre l'intérêt tant pour les Bretons que pour les Français...
En quoi une Bretagne démocratique (helvétisée) distincte d'une France démocratique (helvétisée) serait incompatible d'une Europe démocratique helvétisée?
En cas contraire, il conviendrait pour être logique et égale envers tous et de considérer la réintégration de l'Irlande dans le Royaume-Unie, du Danemark en Allemagne, etc... Slovaquie dans une nouvelle Autriche-Hongrie... idem pour la Slovenie et ainsi de suite!
En fait, la question centrale est : Quelle est vraiment l'Europe que nous voulons (nous, les citoyens européens)?
C'est quoi un nationalisme extrémiste?
Et en quoi nationalisme et fédéralisme sont incompatibles?
Donc si fédéralisme, Bretons, Danois, Allemands, Ecossais, Slovaques, etc... ne doivent plus exister... Alors qu'est-ce qui existera à la place, un fédéralisme des territoires sans relation avec l'identité des personnes... Beau projet humaniste...!
A mon humble avis, vous faite volontairement l'amalgame entre nation réelle et état-nation... (un truc bien breton calqué sur les définitions françaises).
Quand à évoquer un fédéralisme, s'il ne correspond pas à la volonté démocratique... je ne vois pas l'intérêt... (Exemple de la République qui propose/impose un Grand-Est et un Grand-Ouest avec plus de dévolution... c'est-là un début de fédéralisme même si très faiblement démocratique)
Le patriotisme (amour de son pays).... N'est ce pas pour cette raison qu'on a amené 250000 bretons se faire tuer en 14-18... en endoctrinant les enfants dès l'école Jules Ferry en substituant progressivement le mot ''Bretagne'' au mot ''patrie'', puis au mot ''France''?
Le cailloux serait préférable à l'humain... Mourir pour un cailloux c'est bien mais mais mourir pour protéger les siens c'est mal...
Le fédéralisme est l'union des peuples....??
Qu'elle est votre définition d'un peuple si vous rejetez le concept de nation.... =>une nation n'étant qu'un peuple disposant d'une capacité à s'organiser par le biais d'un système administratif disposant de lois communes appliquées à tous et non par le pouvoir direct et personnel des plus influents. Et si on rejette les nations, donc les peuples ayant constitué une administration (un état), il ne reste plus beaucoup de monde sur cette planète.
Et en quoi un fédéralisme serait lié à une identité???
Justement, la France est par sa constitution un pays ''décentralisé'' qui par la création des grandes régions évoluaient vers une forme de fédéralisme (un pouvoir local renforcé) lié aux territoires et non à l'identité...
Vu que la nation bretonne serait néfaste, pourquoi avons-nous rejeté ce projet humaniste...? Elle est où notre cohérence?
L'internationalisme réunie les peuples????
Dans internationalisme n'y a t-il pas le mot ''nation''....??? (Inter = espace entre 2 éléments... donc : espace entre les nations... Or cet espace ne peut exister que si les nations existent également... et oui....).
''Le nationalisme entraîne la désolidarisation des peuples envers les autres...''
Ben comme dirait la Palisse, s'il existe des peuples (des nations) c'est bien qu'il y a une désolidarisation, du moins une distinction...
Et comme une nation ne peut exister que si elle est reconnue par les autres (sa culture et son territoire), évoquer une désolidarisation est contraire à la définition de nation car on a besoin de l'autre et de la différence pour exister...
D'ailleurs, pourquoi votre pseudo comportant le mot '''breizh'', qu'avez-vous contre tous les gens qui ne sont pas Bretons??? Ne trouvez-vous pas cela agressif, excluant?
Mais ensuite vous évoquez le garant de nos identités et de notre diversité... Là, je ne comprends plus votre raisonnement.... Être différent, c'est bien ou c'est mal???
En tout cas, j'espère que vous n'aimez pas les Corses, les Catalans et les Écossais (pour ne parler que de ceux-là) car pour tous ceux que j'ai rencontré disent ouvertement et publiquement être ''nationaliste" (reconnaître l'existence du concept de nation, en commençant par eux-même)...
Le combat (?) contre les nations ne concerne que les Bretons... c'est pour cela que rien n'évolue en Bretagne...!
C'est logique, si nous n'existons pas, nous ne pouvons avancer...!
(S'il existe une autre raison, je veux bien l'entendre...)
Sauf si comme Speried Dieub, vous cédez à la ''pensez unique'' contemporaine et que le mot ''nation'' signifie exclusivement ''état-nation'' sans égard pour les milliers d'années de civilisation humaine sachant que seule notre génération actuelle est pourvue du raisonnement humaniste...
C'est tellement humain de penser que tous les autres avant nous étaient inférieur... et que tout ce qu'il ont fait ou pensé est mauvais par principe...! (Vu que le mot et le concept de nation existe d'aussi longtemps que l'écriture nous permet d'en avoir la connaissance...)
A qu'il est loin le temps ou les Bretons évoquaient le respect des anciens/ancêtres comme l'une de leur valeur première...!
Le mot «nationalisme» a subi les affres de l'Histoire récente et même si les Corses l'apprivoisent sans état d'âme à leur façon insulaire, il a quand même été jugé utile de lancer le mot «nationalitaire» à une époque récente, pour se démarquer du nationalisme arrogant et agressif encore vivant dans les esprits, car les mots aussi prennent la couleur des temps.
L'Allemagne au 20ème siècle bien sûr, mais aussi la France au 19ème avec le nationalisme français paré des couleurs de l'universel portant le fer au coeur de l'Europe jusqu'à Moscou et bientôt jusqu'en l'Afrique et au Tonkin.
C'est pourquoi je vois l'avenir de la Bretagne dans un ensemble fédéral auquel l'Etat Nation français, engoncé dans un confort politique dépassé, semble incapable de répondre. D'autant plus que le statut quo profite à ses «élites» dirigeantes qui du coup sont les moins imaginatives sur le sujet. Si bien qu'un fédéralisme européen, style Europe des régions, dans un esprit helvétique comme celui esquissé par Ulrike Guérot, plus contraignant pour la France car ses voisins sont plus avancés qu'elle sur ce chapître, me semblerait la voie la plus intéressante à la fois pour l'avenir de la Bretagne et l'évolution démocratique du continent.
Comment y arriver ? Je me pose la question, car bien sûr les Etats-Nations centralisés comme la France, mais même de type fédéral comme l'Allemagne, la Belgique, la Hollande ou l'Espagne, n'abandonneront pas leur pouvoir de gaieté de coeur. Ce qui n'est pas une raison pour baisser les bras. Des situations que l'on pensait inébranlables sont souvent vermoulues de l'intérieur et s'effondrent parfois sans crier gare débordées par l'évolution des temps ! Les plus jolis morceaux depuis la dernière guerre : les empires coloniaux et le dernier en date : l'URSS ...
Lucien Le Mahre a sans doute raison : ce terme a une connotation différente selon les générations. Patriotes et «Nationalitaires» sont plus à propos.
Si les Bezen Perrot s'étaient comportés en vrais patriotes plutôt qu'en nationalistes, notre Pays n'aurait peut-être pas été amputé de la sorte...
NATIONALISTE : individu défendant «l'unité d'un Etat». On est dans le cas français et de beaucoup de pays.
NATIONALITAIRE : individu défendant «la cause d'une nation sans état». On est typiquement dans le cas breton et la «nation» existe bel et bien le concernant.
Voici également deux citations de Michel Rocard, l'un des rares politiques à avoir compris ce que nous ne cessons d'affirmer.
Malheureusement il n'a pas mis ses convictions girondines en pratique lors de sa présence conflictuelle au pouvoir sous Mitterrand et tout ceci est resté verbal.
N'empêche, il apporte de l'eau à notre moulin.
Câble de Michel Rocard à l'Ambassade des USA à Paris dont je n'ai pas retenu la date, déjà ancienne.
«La France a été créée par la destruction de cinq cultures : bretonne, occitane, alsacienne, corse et flamande. Nous sommes la seule nation européenne qui soit une création militaire d'un état non homogène. C'est ce qui rend la France difficile à gouverner et explique notre difficulté à réformer, notre lenteur.».
(Il omettait un morceau de Pays basque et un bout de Catalogne, mais passons.)
Il récidive peu de temps avant sa disparition, le 09/08/2016, dans un entretien par Uskek et Rica étonnamment intitulé pour un politique français : « La France a une certaine vocation à disparaître»
«La France est une coalition qui tient aussi longtemps que les gens qui sont dedans veulent rester français.»
«La France a été créée par la destruction de cinq cultures : bretonne, occitane, alsacienne, corse et flamande. Nous sommes la seule nation européenne qui soit une création militaire d'un état non homogène. C'est ce qui rend la France difficile à gouverner et explique notre difficulté à réformer, notre lenteur.».
Après les révélations d'informations données par wikileaks , Le journal Le Monde relate une partie de la conversation du 22 octobre 2005 entre Craig Stapleton Ambassadeur des USA sur «la difficulté de faire place aux minorité ethnique» dans l'hexagone, mais censure la phrase de Rocard. (ci-dessus)
Michel Rocard piqué au vif de la Censure, reprendra les mêmes mots dans 2 émissions TV dont celle de Laurent Delahousse sur France 2 au journal de midi. (voir le site de l'ina)
voir le site
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Ainsi le Pays basque espagnol, qui n'est plus tributaire de l'Espagne qu'en gros pour la défense et la diplomatie (la monnaie étant européenne) puisque, jouissant d'une «autonomie fiscale et financière», il prélève ses impôts et gère son budget et ses charges (police, éducation, culture, économie, social etc...) n'en réservant qu'un pourcentage inférieur à 10% au fonctionnement de l'Etat Central madrilène. Imaginez déjà cela en France !
Ceci nous rappelle les «Provinces à Etat» de l'Ancien Régime, qui étaient au nombre de 13 lorsqu'elles furent abolies en 1789. Certaines d'entre elles étaient déjà pantelantes, au bord de l'absorption par l'Etat central, alors que d'autres, dont la Bretagne et la Guyenne, signifiaient encore un «pouvoir interne» conséquent, gérant ses affaires en propre et capable de faire pièce à un pouvoir central toujours assoiffé d'argent. Cependant, dépassés par l'évolution de leur temps et ignorant la proximité de leur fin, sa noblesse et son haut clergé rechignaient là aussi à se mettre aux normes nouvelles, c'est-à-dire à un véritable partage des responsabilités entre les différentes composantes de la société.
Mais allons plus loin : dans quelle catégorie placer les Etats de l'UE, dont précisément la France, quand 80% de nos lois sont votées au niveau européen, que nos droits se rapprochent, que nos échanges sont quotidiens, que nos économies sont imbriquées, que nos frontières sont abolies et ainsi de suite ? Dans l'arrogante catégorie des «états indépendants» qu'elle illustra longtemps dans l'Histoire, ou dans celle, plus modeste et plus coopérative des «états autonomes» à laquelle sa «structure de pouvoir» n'arrive toujours pas à se résoudre comme l'indique un héritage centralisateur qui, malgré quelques toilettages, n'est plus de son époque ?
C'est à ces nouvelles considérations que doivent réfléchir les Européens - et le mouvement breton comme tout le monde - et non partir sur des notions anciennes dont la réalité s'est considérablement modifiée depuis.
Les échelles de valeur doivent coïncider aux différents niveaux pour garder la démocratie d'ensemble que l'Europe entend - parait-il - représenter.
Alors, l'intégration dans une Superstructure Européenne signifie-t'elle la reconstitution à l'échelon supérieur de l'Etat-Nation français ?
Et dans ce cas, doit-on alors phagocyter les anciens Etats-Nations et effacer comme les autres le «Roman historique français» qui méconnait ses nations internes - et «historiques» précisément - pour adopter un autre «Roman historique» Supra-national adoubé par le nouvel Super Ensemble ? La langue française sera-t'elle peu à peu délaissée et réduite à l'usage familial au profit de l'allemand ou de l'anglais obligatoires, ou bénéficiera-t'elle d'une providentielle et salutaire co-officialité avec la nouvelle langue d'Etat ? Son périmètre hexagonal et son archipel mondial seront-ils modifiés autoritairement d'en haut sans son consentement ?
Je laisse le soin à chacun de continuer la liste.
La probabilité d'un modèle étatique à la française pour l'Europe est proche de zéro, car la plupart des autres Etats-Nations européens ont déjà abandonné pour des états de type fédéral, la structure jacobine à laquelle la France s'accroche en essayant de donner le change sous le couvert de pathétiques «régionalisation en trompe-l'oeil» ou de «découpage en techno-régions» sonnant le creux deux fois sur trois. C'est pourquoi restent à réfléchir et à imaginer les organisations nouvelles d'une Europe qui est déjà partiellement sortie des Etats-Nations d'antan et doit être soucieuse de «faire place à chacun» (suivez mon regard) dans un esprit fédératif et non plus de domination suzeraine.
(Voir les Corses qui défendent la libération des prisonniers politiques en évoquant publiquement la possibilité d'opérations militaires suscitant un certain respect en France, alors qu'en Bretagne nous serions les premiers à dénoncer et à condamner les petits copains dans l'espoir vain de susciter l’empathie...)
Non, les Corses n'assument pas les mots parce qu'ils sont insulaires... mais parce qu'ils partagent avec d'autres nations européennes un même niveau de conviction... et l'on constatent qu'en Europe les gens de convictions s'expriment tous d'une manière similaire sauf les Bretons qui veulent réinventer le monde (un monde souvent qui ne va pas plus loin que la France, à laquelle nous faisons en permanence référence)...
Le problème des mots, c'est qu'il faut une définition comprise de tous pour en faire usage...
Patrie, Nation, Nationalisme, Démocratie, etc.... tout ces mots nous apparaissent familier mais pourtant nous les utilisons souvent dans une définition limité à la France (quand ce n'est pas simplement limité à la Bretagne par peur de ce que la France pourrait penser)...
Il y a peu, un Sénégalais ou un Algérien utilisait le mot ''patrie'' comme un Breton pour définir le pays colonisateur qui lui donnait son identité de civilisé en lui permettant d'oublier qu'il avait une culture/histoire/identité autre...
Le mot nation et nationalisme est largement utilisé partout dans son sens réel sans aucun retour péjoratif...
Le mot nationalitaire, je ne l'avais jamais entendu... ni en Bretagne, ni en Europe... il serait d'ailleurs une nouvelle invention française datant de 1918 (encore un truc Français...).
Son principe se résumerait ainsi (source : wiki): une nation réelle, un pays, un état... Une nation ne peut être séparée sur plusieurs états, un état ne peu imposer sa volonté à une nation qui se considère étrangère...! Donc le concept d'état-nation est à proscrire!
Bon ben, pourquoi pas... Sauf qu'il fait référence au mot ''nation'' que la majorité du mouvement breton n'assume pas et pour lequel il invoque immédiatement les dieux de la pensée unique pour se garantir d'être perçu comme déviant...
Donc, nationalisme ou nationalitaire, on en revient au même... le problème est dans le fait d'assumer!
Le rêve du mouvement breton, c'est que quelqu'un vienne de l'extérieur (idéalement de France et de Paris), pour nous mettre tout dans le bec : la réunification, le doit de s'affirmer à nouveau comme nation, le droit d'utiliser le même vocabulaire que les copains européens, le droit de prétendre à la démocratie, le droit de faire vivre notre identité, le droit de nous autodéterminer... (Nous aimons Michel Rocard où Ulrike Gerot avant tout du fait qu'ils ne sont pas Bretons.... Donc, ils ont le droit de s'exprimer pour nous...! Un Breton s'exprimant dans les même termes serait immédiatement brulé au bûcher de la pensée unique par les Bretons eux-mêmes...).
Nos amis Catalans, Écossais, Corses pensaient qu'il suffisait d'être démocrate, pro-européen et tolérant pour obtenir ce qu'ils attendaient... aujourd'hui nous faisons le constat que ces valeurs (prétendument Européennes) sont peu respectées dans le monde réel...
J'ai l'impression qu'en Occident (notamment en Europe) nous sommes à la veille d'une grande bagarre interne, une lutte du pouvoir entre les nations réelles et les États-nations, les uns devant offrir aux citoyens une démocratie réelle (ou une préservation de leur identité) pour l'emporter et les autres devant endormir les citoyens (ou diluer l'identité) pour continuer d'exister...
De toute façon, on peut discuter du sujet 100 000 fois sur ABP, tant que les Bretons n'assument pas, on tourne en rond... et la Bretagne tourne en rond depuis longtemps...
Je viens de voir votre commentaire en vérifiant si ma dernière intervention était bien parue. Je suis content de constater que les définitions vous ont intéressées. Après, ce n'est une obligation pour personne, chacun demeure libre de son vocabulaire et fait ce qu'il veut en fonction de sa vision des choses, mais je constate que FY Le Coadic utilise le terme «nationalitaire» à plusieurs reprises dans son article reliant le Parti Québécois et le Parti Breton. On peut essayer par jeu de le remplacer par «nationaliste» pour voir si la chose exprimée et l'effet produit sont les mêmes.
Personne ne sait exactement comment les choses vont tourner, ni à notre niveau, ni au niveau français, ni au niveau européen, ces trois échelons étant reliés entre eux et les choses on le voit, déjà en mouvement. Mais il me semble également normal de rechercher pour demain les formules conciliatrices et respectueuses des droits de chacun. Or elles semblent pouvoir trouver un espace de développement dans des approches de type au moins fédéral, voire fédéraliste. Si d'autres conceptions se montrent plus performantes, il ne tient qu'à elles de se faire connaître.
Rien de gagné en effet quand on voit se dessiner à travers les trois niveaux évoqués, certains courants contraires qui ne rêvent que de mettre tout cela au pas.
Bien cordialement.