UKRAINE

Communiqué de presse publié le 13/03/14 9:25 dans Politique par Jean-Pierre HILAIRE pour Jean-Pierre HILAIRE

Ukraine

Le Parti de la Nation Occitane salue le courage des manifestants de Kiev qui au prix de leur sang ont réussi à chasser du pouvoir le président Viktor Ianoukovytch et son régime corrompu. Les menaces proférées par Vladimir Poutine, nostalgique de l'Union Soviétique, envers le nouveau pouvoir transitoire ukrainien et l'occupation militaire de la Crimée par les militaires russes sont des manifestations de l'impérialisme traditionnel de la Russie tsariste, soviétique et post-soviétique vis-à-vis de ses voisins et notamment l'Ukraine.

Il est certes regrettable que le parlement ukrainien ait abrogé la loi de politique linguistique qui accordait à la langue russe une protection en tant que « langue régionale ou minoritaire » (au sens de la convention du Conseil de l'Europe) mais on doit observer que l'Ukraine demeure liée par cette convention, qu'elle a signée et ratifiée (au contraire de la France et de la Russie !) et qu'elle doit donc maintenir une telle protection pour la langue russe. Les « russophones » majoritaires dans l'est de l'Ukraine sont soit des indigènes, Ukrainiens russifiés chez eux, soit des allogènes, d'origine Russe ou autre, installés pour la plupart au XXème siècle en raison de l'industrialisation de la région décidée par les autorités soviétiques. Si beaucoup d'Ukrainiens de l'Est ne parlent que russe, ils ne se sentent pas moins ukrainiens et n'ont aucune envie d'être rattachés à la Fédération de Russie, rattachement que rien ne saurait justifier. En revanche, les régions « russes » voisines de Rostov et Krasnodar sont elles aussi peuplées d'Ukrainiens russifiés et doivent être considérées comme ukrainiennes.

En Crimée, il est envisageable de maintenir une base militaire russe à Sébastopol sans pour autant que l'armée russe occupe ce territoire et que la Russie le peuple de Russes.

En outre, l'État ukrainien doit respecter les droits des minorités nationales, y compris ceux des Russes, et surtout ceux des Tatars (Turcs), légitimes occupants de la Crimée.

Enfin, l'ONU, l'Union européenne et les U.S.A doivent s'opposer par tous les moyens pacifiques à leur disposition à la politique aventuriste de Poutine en Ukraine.

Quant à l'Union européenne, le Parti de la Nation Occitane pense qu'elle doit clarifier ses relations avec l'Ukraine et laisser la porte ouverte à une éventuelle adhésion de celle-ci à l'Union.


Vos commentaires :
marc iliou
Vendredi 15 novembre 2024
A part que la Crimée a été donnée à l'Ukraine par Kroutchev alors quelle était russe en 1954 il faudrait respecter le droit des peuples à disposer d'eux mêmes donc aux habitants de la Crimée de voter au référendum prévu comme ils le souhaitent pour ou contre le rattachement à la Russie! et je vous signale que je suis partisan des Ukrainiens et pas des Russes ! un peuple ou qu'il soit est à respecter !

Edouard Morin
Vendredi 15 novembre 2024
L'auteur n'a visiblement rien compris de ce qui se passe en Ukraine.

Lousi Le Bars
Vendredi 15 novembre 2024
Sondage de mai 2013 : 23 % des criméens favorables à un rattachement à la Russie.

A l'époque Yanoukovich était président de l'Ukraine, il devait signer le partenariat oriental avec l'UE (large majorité des criméens contre), et les troupes russes n'avaient pas envahies la Crimée, ni posées les pieds dans le Parlement de Crimée.

Penser que le plébiscite organisé deux semaines après ce vote du Parlement, et après avoir modifié l'objet du plébiscite (initialement la question devait être plus d'autonomie ou indépendance, avec vote prévu en mai) relève de la Démocratie c'est soit une énorme naiveté, soit le mensonge complet.

Pour rappel, la Crimée n'avait aucun statut d'autonomie à l'époque soviétique, sauf avant 1945, avant que les Tatars ne soient déportés par Staline.


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