L'ABBR poursuit ses actions pacifiques pour que le Droit breton et le Droit international soient appliqués.
Ainsi le 7 février dernier, nous avons manifesté à Lorient, auprès de la population et devant le centre des impôts de façon symbolique : (voir le site) afin que le vol de l'argent des contribuables bretons par l'État français cesse :
En effet, 87 % de nos impôts ne profite pas à la Bretagne réunifiée. Celle-ci est riche mais son économie est asphyxiée à la fois par l'amputation de ses finances, par les lourdeurs étatiques françaises et par les innombrables lois administratives ou de fonctionnement de nos entreprises et de notre artisanat.
D'autres démarches de l'ABBR sont actuellement prévues comme celle du 7 mars prochain au péage d'Ancenis dans le 44 en Bretagne : les routes sont, doivent être et resteront gratuites en Bretagne réunifiée pour de multiples raisons dont la première est la légalité française !
Il est effectivement illégal, à l'intérieur des frontières de l'Hexagone, de voir un péage d'autoroute sur le sol breton.
Un tractage est donc prévu le 7 mars à partir de 10 h au péage d'Ancenis afin d'informer la population de l'hérésie de ce droit de passage sur le territoire breton, et signifier au gouvernement français ses abus hors-la-loi inacceptables à de nombreux points de vue, tout comme ses incessants refus de permettre à la population bretonne de «Vivre, Travailler et Décider en Bretagne réunifiée».
Drik, interpellé à tort après les incendies provoqués par les légumiers lors de la manifestation de Morlaix, est toujours assigné à résidence jusqu'à son procès injustifié. La date de celui-ci n'a toujours pas été communiquée. La justice française, intimement liée à l'État jacobin bien-sûr, poursuit donc sa politique de harcèlement volontaire inconditionnel d'un Bonnet Rouge qui n'eut que le tort d'être présent au mauvais endroit au mauvais moment, solidaire d'un mouvement d'agriculteurs excédés par la politique jacobine.
Ce même ras-le-bol, Re 'zo Re, s'était vivement exprimé durant des mois dans le mouvement des Bonnets Rouges, suite notamment à la décision illégale de l'État français de faire payer les routes de Bretagne à leurs utilisateurs, mettant alors en place le plus que douteux système de l'écotaxe.
Agissant pour leur liberté et celle de tous leurs concitoyens pour «Vivre Travailler et Décider en Bretagne réunifiée», 11 manifestants avaient alors été incarcérés après des manifestations et destructions de portiques que la loi n'aurait jamais dû permettre d'installer. Ils sont dans l'attente, depuis plusieurs mois, d'un procès en appel non fixé.
Aujourd'hui en liberté surveillée, ils sont néanmoins eux aussi dans une situation insupportable, épée de Damoclès au-dessus de la tête, dans l'obligation de supporter une décision volontairement retardée par le gouvernement français.
Quand ce gouvernement reconnaîtra-t-il ses multiples erreurs et injustices au lieu de les faire payer aux bretons qu'il appauvrit en toute conscience et impunité depuis près de 5 siècles ?
L'ABBR confirme sa demande la plus ferme, déjà exprimée dans son premier communiqué, aux représentants de la République française, d'abandonner et de relaxer en appel tous les Bonnets Rouges soupçonnés ou avérés d'avoir participé à la sauvegarde des libertés de la Bretagne réunifiée.
La politique de l'État français face aux libertés des peuples qui composent l'Hexagone reste cependant identique à elle-même, écrasant par tous les moyens pernicieux et sournois ceux qui ne demandent que le respect de leurs droits, de leurs dignités et de leurs innocences devant la soi-disant justice de l'état colonisateur français :
- pour avoir lancé des oeufs et de la farine sur le portail du domicile de J.-M. Ayrault à Nantes afin de faire entendre à ce dernier l'ineptie de ses choix politiques quant à la Bretagne réunifiée, 5 Bonnets Rouges sur 6 sont condamnés à des peines de sursis allant jusqu'à 1 mois de sursis en sus du paiement d'une amende.
- pour sa « participation », très lointaine à la suppression d'un portique écotaxe illégalement installé sur le sol breton, Jo Baron, agriculteur, continue d'être harcelé par la justice jacobine et risque le 5 mars prochain, 6 mois de prison ferme en plus du paiement du portique détruit (voir ci-dessous)
« Jo Baron a été accusé de complicité dans la mise hors d'état de nuire du portique écotaxe de Lanrodec, et condamné à payer 1,3 million d'euros. Le dossier d'enquête fait apparaître des trous, des incohérences et des manipulations, afin de concentrer l'attaque juridique sur Jo. Pendant que le Palais de Justice était encerclé par des manifestants, Jo Baron, accompagné par David Morvan et Jean Pierre Le Mat, a pu avoir un entretien avec le procureur, Gérard Zaug. Face aux preuves de l'erreur judiciaire, celui-ci s'est retranché derrière les procédures. Il se considère comme irresponsable de la détresse qu'il a créée et il a refusé de recevoir les preuves de l'innocence de Jo Baron ». (ABP)
Le 28 août dernier, un contrôle routier à Lanrodec a mal tourné selon le gendarme qui a procédé à la verbalisation de Jo Baron, pour utilisation d'un téléphone portable au volant. Courtois et calme, ce dernier serait petit à petit revenu sur le dossier qui lui gâche la vie et conclut la conversation par : « Ça va se finir dans un bain de sang. Avant d'être interpellé par le GIGN, avant de crever, je réglerai leur sort ». Des menaces de mort à l'encontre d'un magistrat et d'un dépositaire de l'autorité publique qui lui ont valu une nouvelle comparution devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, le 20 janvier dernier. À la barre, l'homme, au casier vierge, a réfuté avoir tenu de tels propos. (Le Télégramme).
- pour avoir affiché ouvertement dans un discours à l'ONU après adhésion à l'UNPO : (voir le site) ) et ( (voir le site) , le droit à l'auto-détermination du peuple savoisien en regard du droit international concernant la Savoie, un Savoisien, Fabrice Dugerdil, est en ce moment sous les verrous pour trois mois, sous un prétexte fallacieux: il aurait installé des fausses plaques d'immatriculation sur sa voiture, car savoisiennes et non françaises ! Il a entamé une grève de la faim depuis plus d'un mois ! (voir le site)
Tous les peuples de l'Hexagone, si fiers de sa devise, liberté-égalité-fraternité, doivent être respectés dans leurs droits les plus absolus : géographique, culturel, économique et humain.
L'État français veut nous imposer sa loi centraliste lorsque nous voulons simplement décider en Bretagne maintenant et pour nos enfants, selon la loi internationalement admise d'autodétermination des peuples.
La Liberté pour tous, la Fraternité entre chacun et l'Égalité sans que celle-ci soit synonyme d'uniformité, car l'histoire des peuples de l'Hexagone ne commence heureusement pas à celle du jacobinisme.
Pour cela, il suffit à l'État français de reconnaître l'existence du peuple breton et de ses particularismes justement exposés dans l'expression de ses revendications «Vivre, Décider et Travailler dans une Bretagne réunifiée».
Nous rappelons les 11 principales revendications du peuple breton précisées lors des États Généraux de Bretagne en date du 8 mars 2014 :
1. Routes gratuites en Bretagne
Hentoù digoust e Breizh
2. Création d'emploi par allègement des charges
Krouiñ implijoù o skañvaat ar c'hargoù
3. Relocaliser la production
Adlec'hiañ ar produiñ
4. Retrouver une autonomie économique
Adkavout hon ekonomiezh emren
5. Développer les transports alternatifs par des circuits courts
Diorren an dougen eildoareoù dre gelc'hioù berr
6. Energies indépendantes et renouvelables
Nerzhioù-douar doujus ha dizalc'h e Breizh
7. Relocaliser la finance et la fiscalité en toute transparence
Adlec'hiañ an arc'hant bras hag an taihloù war-dreuzwel holl
8. Officialiser les langues et la culture bretonnes
Gwiriekaat yezhoù ha sevenadur Breizh
9. Solidarité, dialogue et équilibre social
Sikour kengred, kengomz hag kempouez sokial
10. Média bretons autonomes
Breizh perch'enn d'he benvioù kelaouiñ
11. Un Parlement dans une Bretagne réunifiée
Breujoù e Breizh adunvan
A.B.B.R.
Rappel : Émanation du mouvement des Bonnets Rouges, l'ABBR est née d'un vote démocratique de la base des Bonnets Rouges lors de l'assemblée des comités le 5 avril 2014 à Loudéac.
Au sein de l'ABBR, nous sommes une table ronde de sensibilités multiples. Illégalement et injustement inféodée par la France, dans une République faussement démocratique, la Bretagne nous unit dans l'adversité pour enfin Vivre Décider et Travailler sur l'intégralité de notre territoire à 5 départements.
Contact : abbr.bzh@gmail.com
■Les importations de produits agricoles nuisent à la production bretonne, les exportations bretonnes de produits médiocres déstabilisent les économies dans de nombreux pays étrangers et conduisent à un nivellement par le bas des salaires et des emplois.
Ce n'est pas tant le fait que les routes soient payantes qui est scandaleux, mais que ces revenus ne profitent plus à l'Etat, mais à des sociétés privées qui n'ont comme objectif que d'engraisser leurs actionnaires au détriment des habitants de ce pays.
A Moal: Oui, routes gratuites en Bretagne, et les taxes levées en Bretagne doivent rester en Bretagne!